v53_0012 - LUCANIE - VÉLIA Nomos ou statère
MONNAIES 53 (2012)
Prix de départ : 480.00 €
Estimation : 750.00 €
Prix réalisé : 612.00 €
Nombres d'offres : 2
Offre maximum : 1 799.00 €
Prix de départ : 480.00 €
Estimation : 750.00 €
Prix réalisé : 612.00 €
Nombres d'offres : 2
Offre maximum : 1 799.00 €
Type : Nomos ou statère
Date : c. 340-334 AC.
Nom de l'atelier/ville : Lucanie, Vélia
Métal : argent
Diamètre : 21,50 mm
Axe des coins : 6 h.
Poids : 7,19 g.
Degré de rareté : R2
Emission : 53e
Commentaires sur l'état de conservation :
Exemplaire sur un flan large bien centré des deux côtés. Beau portrait de bonne facture et de joli style. Revers bien venu à la frappe avec un lion à l’usure régulière. Une jolie patine gris foncé recouvre l’exemplaire avec des reflets dorés et bleutés
Référence ouvrage :
Pedigree :
Cet exemplaire provient du stock d’Alain Weil (novembre 1999) et de la collection D. C
Avers
Titulature avers : ANÉPIGRAPHE.
Description avers : Tête d'Athéna à droite, coiffée du casque attique à cimier avec triple aigrette, orné d’un griffon.
Légende avers : (CA)
Revers
Description revers : Lion passant à droite.
Légende revers : UELHTWN/ E/ Q
Traduction revers : (de Vélia).
Commentaire
Poids léger. Mêmes coins que l’exemplaire de l’American Numismatic Society (ANS. 1305, pl. 35) que l’exemplaire de la collection Lockett (SNG. Lockett, n° 550, pl. X) et que les exemplaires de l’Ashmolean Museum d’Oxford (SNG. Oxford, n° 1207 et 1208, pl. XX). Très tôt, le monnayage de Vélia a été décrit comme ayant inspiré la drachme lourde de Marseille (LT. 785-791). Certains l’ont même décrit comme un monnayage symmachique : un lion de Vélia étant l’équivalent de deux lions de Marseille. Aujourd’hui, cette théorie est remise en cause par G. Depeyrot, non sans arguments, mais avec une certaine acrimonie. Le lion de Vélia a pu servir de modèle à celui de Marseille, mais à quelle date ? La frappe à Vélia commence dans la seconde moitié du Ve siècle avant J.-C. pour se poursuivre jusqu’en 281 avant J.-C. À quel moment les Massaliotes auraient-ils empruntés le lion de Vélia ?.