lt79 - Trésors monétaires XXIX : Le trésor de Saint-Germain-lès-Arpajon (Essonne), un dépôt géant du IIIe siècle après J.-C. DROST Vincent
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Auteur : DROST Vincent
Editeur : Bibliothèque nationale de France
Langue : français
Caractéristiques : Paris 2020, broché, 21 x 29,7 cm, broché, 230 pages, 50 planches de monnaies en noir et blanc
Poids : 1300 g.
Commentaire
Ce nouveau volume de Trésors monétaires est consacré à un unique ensemble, le gigantesque trésor gallo-romain de Saint-Germain-lès-Arpajon (Essonne). Les quelque 34 000 monnaies qui forment ce dépôt représentent une accumulation de métal de plus de 100 kg. Si ce n’est sa taille hors norme, le profil de cet ensemble est assez classique en apparence. Il est constitué pour l’essentiel de petites pièces en alliage cuivreux frappées au cours de la période dite de « l’Empire gaulois » (260-274). Les monnaies les plus récentes datent du règne de Probus (276-282). La thésaurisation s’inscrit dans un contexte troublé, tant au niveau politique (usurpations, invasions et autres révoltes) qu’économique (inflation, réformes monétaires).
Outre l’habituel volet numismatique, l’étude aborde ce dépôt monétaire en tant qu’objet archéologique à part entière. Car nous avons la chance rare de disposer d’un ensemble complet qui a pu être fouillé sur les lieux de la découverte puis en laboratoire. La microfouille de l’un des deux contenants combinée à l’analyse des monnaies ont révélé que deux ensembles distincts ont été réunis au moment de l’enfouissement. Ceci confère son originalité au trésor.
Plusieurs autres dépôts massifs du même type sont connus, mais rares sont ceux qui ont pu être publiés dans leur intégralité comme c’est ici le cas. Le volume s’accompagne d’un article de synthèse sur ces dépôts géants pour tenter de mieux comprendre pourquoi ces énormes accumulations de métal ont été enfouies et jamais récupérées.
Outre l’habituel volet numismatique, l’étude aborde ce dépôt monétaire en tant qu’objet archéologique à part entière. Car nous avons la chance rare de disposer d’un ensemble complet qui a pu être fouillé sur les lieux de la découverte puis en laboratoire. La microfouille de l’un des deux contenants combinée à l’analyse des monnaies ont révélé que deux ensembles distincts ont été réunis au moment de l’enfouissement. Ceci confère son originalité au trésor.
Plusieurs autres dépôts massifs du même type sont connus, mais rares sont ceux qui ont pu être publiés dans leur intégralité comme c’est ici le cas. Le volume s’accompagne d’un article de synthèse sur ces dépôts géants pour tenter de mieux comprendre pourquoi ces énormes accumulations de métal ont été enfouies et jamais récupérées.