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v10_0047 - 1 franc Louis-Philippe, couronne de chêne 1832 Paris F.210/1

1 franc Louis-Philippe, couronne de chêne 1832 Paris F.210/1 FDC
MONNAIES 10 (2000)
Prix de départ : 457.35 €
Estimation : 1 372.04 €
Prix réalisé : 1 562.60 €
Type : 1 franc Louis-Philippe, couronne de chêne
Date : 1832
Nom de l'atelier/ville : Paris
Quantité frappée : 378663
Métal : argent
Titre en millième : 900 ‰
Diamètre : 23 mm
Axe des coins : 6 h.
Poids : 5,00 g.
Tranche : cannelée
Degré de rareté : UNIQUE
Commentaires sur l'état de conservation :
Cette monnaie a été vendue dans la VSO Poindessault du 30 décembre 1994 comme étant une frappe d'épreuve. Nous ignorons sur quels éventuels témoignages anciens était fondée cette attribution et nous allons effectivement confirmer grâce à la collection Alain Davis que cette monnaie est effectivement une frappe d'épreuve. Malheureusement, la nuance entre une frappe "courante" sublime et une frappe d'épreuve étant difficile, nous noterons trois détails qui pourraient laisser planer un doute. Il est peu probable que ces détails aient pu être pris en compte sous Louis-Philippe : il semble difficilement imaginable que l'analyse "qualité" des monnaies d'épreuve se soit faite à l'époque avec les fortes loupes que nous utilisons de nos jours. Avant de dire à quel point et pourquoi cet exemplaire est sublime, notons ces trois détails puis apportons la preuve que cette frappe est effectivement une frappe d'épreuve. Première remarque, il existe à la surface du visage du roi de minuscules aspérités de métal, dont l'une d'un demi-millimètre sur le sourcil dont il semble bizarre que l'on puisse les trouver sur une frappe d'épreuve. Autre détail, le centrage du droit n'est pas absolument parfait et les oves qui forment le grènetis ne sont pas exactement séparées du listel lui-même sur tout le pourtour. On trouve une absence de ligne séparatrice entre trois et sept heures au droit et entre huit et une heure au revers. Troisième observation, le troisième bouquet de laurier à partir du haut au revers a les tiges de ses feuilles qui ne sont pas "sorties" du champ alors que d'autres exemplaires, le 1832 B - F 210/3 - de la Collection Idéale par exemple, montrent clairement les tiges des feuilles de laurier complètes à cet endroit. Il est important de noter ces infimes imperfections car elles permettent de mieux savoir ce à quoi l'on peut parfois s'attendre en cherchant à déterminer si une monnaie donnée est en frappe courante ou en une frappe d'épreuve. Indépendamment des documents ou informations que pouvait détenir notre confrère lorsqu'il vendit cette monnaie en 1994, la preuve que cette pièce est une frappe d'épreuve est paradoxalement apportée par la Collection Alain Davis. Examinons (ceux qui peuvent venir voir les monnaies, puisqu'il faut la couleur...) trois monnaies datées 1832 de la Collection Alain Davis à savoir la N°16, 1/4 de franc, notre exemplaire et la 5 francs, le N° 85. Ces trois monnaies partagent les mêmes caractéristiques de frappe, rigoureusement la même patine avec les mêmes nuances et reflets (sauf le 1/4 de franc qui, en plus, a un angle d'éclairage où il apparait mordoré). Les amateurs de patines sauront qu'une identité de patine sur deux monnaies est déjà une fière coincidence, trois monnaies aux patines identiques ne peuvent provenir que d'une boîte de présentation où elles ont passé un bon siècle côte à côte, exactement dans les mêmes conditions, au contact du même tissu et bois, dans la même atmosphère. C'est la grande époque des boites de présentation monétaires avec la première boîte offerte au Roi d'Angleterre par la Royal Mint en 1822 et la boite réalisée en France en 1830 pour Charles X, boite de sept pièces qui allait d' 1/4 de franc à la 40 francs. Comme nous n'avons pas de doute quand à la qualité de frappe d'épreuve du 1/4 de franc et de l'écu de 5 francs, il faut donc que la 1 franc soit aussi une frappe d'épreuve et que les infimes irrégularités remarquées ne soient que les laissés pour compte d'un contrôle qualité fait seulement à l'œil nu à l'époque. Ce qui interpelle est que ces trois monnaies ne sont pas entrées dans la collection Alain Davis par les mêmes biais et que celui qui a détruit la boite (et dispersé, Dieu sait où, au moins le 1/2 franc et la 2 francs, peut-être même la 20 et la 40 francs en Or) a peut être sévi voici des décennies.... La maison Stack's étant malheureusement incapable de fournir un exemplaire de la vente Mortimer Hammel qui eut lieu il y a seulement 20 ans, nous reprendrons les informations de Victor Gadoury qui avait heureusement compris l'importance de cette vente pour les frappes d'épreuves françaises en Or. Que constatons-nous ? Il existe une 20 francs 1832 A "Flan bruni", vente M.Hammel N° 88. En 40 francs, l'auteur cite une 1831 A qui existerait en frappe d'épreuve (sans référence) et une 1832 B dans la Collection Hammel (N° 87) Rouen ? On peine à comprendre que Rouen ait effectué une frappe d'épreuve (probablement à l'occasion d'une visite officielle mais le Roi a visité la Monnaie de Rouen en 1831, pas en 1832) sans que Paris n'ait fait de même. On peut raisonnablement imaginer que la boite a été détruite avant 1980 pour vendre la 20 francs 1832 A (rappellons que c'est le seul exemplaire connu à l'heure actuelle) à Mortimer Hammel (qui vendit quand même son exemplaire 3.000$ en 1982) car Hammel ne collectionnait que l'or. Une nouvelle enquête à poursuivre pour réunir ce qui a été dispersé.... dont pour l'instant trois photos sont dans la Collection Idéale. Le caractère de frappe d'épreuve de cette monnaie étant donc bien établi, passons à la description et à l'examen Monnaie parfaite, patine gris-beige très soutenu avec des teintes bleues, champs réfléchissants, excellent contraste avec les reliefs en lumière réfléchie directement, rien à signaler à l'avers, même à la loupe x10, sinon une perte de velours sur le lobe de l'oreille. Le revers a la même patine mais avec des reflets bleus très accentués entre la couronne et le listel avec une dominante rose-mauve au centre, sur la valeur faciale et la date. Rien à signaler à la loupe sauf des traces de cheveux dans les champs
Pedigree :
VSO Poindessault du 30 décembre 1994

Avers


Titulature avers : LOUIS PHILIPPE I ROI DES FRANÇAIS.
Description avers : Tête à droite de Louis-Philippe Ier coiffé d'une couronne de chêne dont l'une des extrémités du ruban qui la noue derrière la tête revient sur le cou ; signé DOMARD. F. au-dessous du cou contre le listel.

Revers


Titulature revers : 1 / FRANC.
Description revers : en deux lignes, au-dessus de 1832, le tout dans une couronne nouée par un ruban à sa base, formée à gauche d'une branche de laurier, à droite d'une branche d'olivier ; au-dessous le différent du Graveur Général encadré de la lettre d'atelier A à droite et du différent de Directeur à gauche.

Commentaire


Cet exemplaire est celui de la Collection Idéale. Il illustre le type dans le FRANC III en couleurs. Cet exemplaire est le seul connu, cité dans la note du FRANC III 210/1. Aucun exemplaire répertorié dans la Collection Idéale pour tout le type, qui comporte quand même 120 années et ateliers différents, n'est comparable à cet exemplaire d'exception.

Historique


LOUIS-PHILIPPE Ier

(7/08/1830-24/02/1848)

Né à Paris en 1773, Louis-Philippe est le fils aîné de Louis-Philippe Joseph, duc d'Orléans (Philippe-Égalité), guillotiné en 1793 pour corruption après avoir voté la mort de son cousin Louis XVI. Il porte successivement les titres de duc de Valois, de Chartres puis d'Orléans à compter de 1793. Favorable à la Révolution, comme son père, il doit néanmoins se réfugier en Suisse puis il voyage en Scandinavie, aux États-Unis et enfin s'établit en Angleterre en 1801. La Restauration lui permet de retrouver les biens immenses de sa famille mais il reste considéré comme un rival potentiel par Louis XVIII qui le reçoit froidement. Réfugié en Angleterre lors des Cent-Jours, il revient en France en 1817. Âpre au gain, il donne son appui à l'opposition représentée par le parti libéral tout en s'appuyant sur la haute bourgeoisie possédante. Les journées de 1830 lui donnent l'occasion d'accéder au pouvoir après avoir adhéré au drapeau tricolore et multiplié les promesses. Il devient le 31 juillet 1830 lieutenant général du royaume puis roi des Français le 7 août. Son règne, sous une apparence libérale, va devenir celui de la bourgeoisie et des milieux d'affaires tandis que les oppositions (légitimistes, bonapartistes, républicaines et socialistes) sont maintenues dans l'illégalité. Sa politique de paix et son autorité lui valent alors un prestige important auprès des cours européennes. Le banquier Laffitte est Premier ministre. La Fayette est l'un des artisans de cette "révolution bourgeoise". Le 13 mars 1831, Casimir Périer remplace Laffitte. La France intervient en Belgique en août 1831 pour contrer les Hollandais. Les Légitimistes, avec le complot de la rue des Prouvaires, tentent d'établir Henri V comme roi tandis que sa mère essaie de soulever la Vendée. Elle est arrêtée le 3 décembre 1832 à Nantes. L'épidémie de choléra tue plus de dix mille personnes à Paris, dont Casimir Périer. Les obsèques du général Lamarque sont l'occasion d'une tentative de soulèvement républicain, écrasé dans le sang (cf. Les Misérables). Les Français occupent Anvers le 23 décembre 1832. L'attentat de Fieschi du 28 juillet 1835 contre Louis-Philippe tue dix-huit personnes dont le maréchal Mortier. La première ligne de chemin de fer Paris-Orléans et la colonne de Juillet sont inaugurées respectivement les 24 octobre 1837 et 28 juillet 1840. L'année 1840 marque un tournant dans le régime, d'une grande instabilité ministérielle avant d'avoir le ministère Guizot ("Enrichissez-vous !"). Le prince Louis-Napoléon Bonaparte, après une seconde tentative de putsch, est condamné à la réclusion perpétuelle et enfermé au fort de Ham dont il s'échappera en 1846. Les cendres de Napoléon sont ramenées de Sainte-Hélène et transférées aux Invalides. À partir de 1841, Louis-Philippe engage la France sur la voie de la conquête totale de l'Algérie, déjà commencée sous Charles X, tandis que se développe un important essor économique en Métropole. Une loi limite en 1841 le travail des enfants à 12 heures. Le premier accident grave de chemin de fer a lieu sur la ligne Paris-Versailles et fait 45 morts le 8 mai 1842. Le 13 juillet, le duc d'Orléans, fils aîné du roi, meurt accidentellement. Le 16 mai 1843, le duc d'Aumale prend la smala d'Abd-el-Kader qui parvient à s'enfuir. Bugeaud, gouverneur de l'Algérie, est fait Maréchal. 1843, c'est aussi le début de l'Entente Cordiale et la visite de la reine Victoria en France. Les Français battent les Marocains à Isly. Abd-el-Kader se rend le 23 décembre 1847. Le refus de réformes entraîne la chute du régime lors de la Campagne des Banquets et Louis-Philippe, détrôné le 24 février 1848, se réfugie en Angleterre après avoir abdiqué en faveur de son petit-fils.

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