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v10_0119 - 40 francs or Louis-Philippe 1834 Paris F.546/6

40 francs or Louis-Philippe 1834 Paris F.546/6 SPL
MONNAIES 10 (2000)
Prix de départ : 304.90 €
Estimation : 914.69 €
Prix réalisé : 655.68 €
Type : 40 francs or Louis-Philippe
Date : 1834
Nom de l'atelier/ville : Paris
Quantité frappée : 301979
Métal : or
Titre en millième : 900 ‰
Diamètre : 26 mm
Axe des coins : 6 h.
Poids : 12,83 g.
Tranche : en relief : *DIEU PROTEGE LA FRANCE
Commentaires sur l'état de conservation :
Excellente frappe, absolument exceptionnelle pour ce type le plus souvent mou, les favoris sont presque complètement "sortis". Les coins sont très frais, le droit légèrement frappé en "cuvette", ce qui concentre la lumière réfléchie autour du portrait royal, améliorant encore l'effet de "camée". Toujours au droit, on cherche vainement la trace des stries de polissage du coin, visibles en axe vertical au revers, sans pouvoir expliquer la finesse du travail de l'ouvrier par un motif précis. Ce coin n'a aucune raison, en 1834, d'avoir servi préalablement à une frappe d'épreuve. Le poli des coins a donné des surfaces presque miroir aux champs et un très bon contraste avec les reliefs. La tranche est convenablement frappée et bien centrée, elle a laissé sur le listel, aux emplacement des lettres, ces légères déclivités qui donnent l'impression que le métal des lettres a été comme "soulevé" du listel. La monnaie étant très brillante du fait de son état de conservation, ces soulevés se voient bien en lumière réfléchie. Le centrage est presque parfait et l'impact visuel excellent. Aucune imperfection visible à l'œil nu, sauf un plat sur les favoris, plus du fait de la brillance exceptionnelle des champs qui "gomme" les égratignures que par l'absence de celles-ci, que l'examen à la loupe x10 va nous permettre de repérer. Champs et reliefs examinés avec un fort grossissement, présentent de minuscules rayures et chocs, un manque de surface d'origine sur le sourcil, le lobe de l'oreille, la pommette et les rebords des feuilles de la couronne de laurier, tant pour celle de l'avers que pour celle du revers. Il faut noter quelques légères traces de cheveux dans les champs.On distingue, même à l'œil nu, une excroissance de métal en forme de C renversé en haut de la couronne du revers, pour lequel nous ne voyons pas d'explication

Avers


Titulature avers : LOUIS PHILIPPE I - ROI DES FRANÇAIS.
Description avers : Tête à gauche de Louis-Philippe Ier coiffé d'une couronne de chêne dont l'une des extrémités du ruban qui la noue derrière la tête revient sur le cou ; signé DOMARD. F. au-dessous du cou contre le listel.

Revers


Titulature revers : 40 / FRANCS.
Description revers : Dans une couronne formée d'une branche d'olivier à droite et d'une branche de laurier à gauche, 1834 sous la faciale, différent de Directeur et lettre d'atelier A le long du listel de part et d'autre du différent de Graveur Général placé sous le nœud qui réunit les deux branches de la couronne.

Commentaire


Cet exemplaire est celui de la COLLECTION IDÉALE. Il illustre le type dans le FRANC III en couleurs. Plus bel exemplaire répertorié pour le type dans la COLLECTION IDÉALE, tous ateliers et années confondus.

Historique


LOUIS-PHILIPPE Ier

(7/08/1830-24/02/1848)

Né à Paris en 1773, Louis-Philippe est le fils aîné de Louis-Philippe Joseph, duc d'Orléans (Philippe-Égalité), guillotiné en 1793 pour corruption après avoir voté la mort de son cousin Louis XVI. Il porte successivement les titres de duc de Valois, de Chartres puis d'Orléans à compter de 1793. Favorable à la Révolution, comme son père, il doit néanmoins se réfugier en Suisse puis il voyage en Scandinavie, aux États-Unis et enfin s'établit en Angleterre en 1801. La Restauration lui permet de retrouver les biens immenses de sa famille mais il reste considéré comme un rival potentiel par Louis XVIII qui le reçoit froidement. Réfugié en Angleterre lors des Cent-Jours, il revient en France en 1817. Âpre au gain, il donne son appui à l'opposition représentée par le parti libéral tout en s'appuyant sur la haute bourgeoisie possédante. Les journées de 1830 lui donnent l'occasion d'accéder au pouvoir après avoir adhéré au drapeau tricolore et multiplié les promesses. Il devient le 31 juillet 1830 lieutenant général du royaume puis roi des Français le 7 août. Son règne, sous une apparence libérale, va devenir celui de la bourgeoisie et des milieux d'affaires tandis que les oppositions (légitimistes, bonapartistes, républicaines et socialistes) sont maintenues dans l'illégalité. Sa politique de paix et son autorité lui valent alors un prestige important auprès des cours européennes. Le banquier Laffitte est Premier ministre. La Fayette est l'un des artisans de cette "révolution bourgeoise". Le 13 mars 1831, Casimir Périer remplace Laffitte. La France intervient en Belgique en août 1831 pour contrer les Hollandais. Les Légitimistes, avec le complot de la rue des Prouvaires, tentent d'établir Henri V comme roi tandis que sa mère essaie de soulever la Vendée. Elle est arrêtée le 3 décembre 1832 à Nantes. L'épidémie de choléra tue plus de dix mille personnes à Paris, dont Casimir Périer. Les obsèques du général Lamarque sont l'occasion d'une tentative de soulèvement républicain, écrasé dans le sang (cf. Les Misérables). Les Français occupent Anvers le 23 décembre 1832. L'attentat de Fieschi du 28 juillet 1835 contre Louis-Philippe tue dix-huit personnes dont le maréchal Mortier. La première ligne de chemin de fer Paris-Orléans et la colonne de Juillet sont inaugurées respectivement les 24 octobre 1837 et 28 juillet 1840. L'année 1840 marque un tournant dans le régime, d'une grande instabilité ministérielle avant d'avoir le ministère Guizot ("Enrichissez-vous !"). Le prince Louis-Napoléon Bonaparte, après une seconde tentative de putsch, est condamné à la réclusion perpétuelle et enfermé au fort de Ham dont il s'échappera en 1846. Les cendres de Napoléon sont ramenées de Sainte-Hélène et transférées aux Invalides. À partir de 1841, Louis-Philippe engage la France sur la voie de la conquête totale de l'Algérie, déjà commencée sous Charles X, tandis que se développe un important essor économique en Métropole. Une loi limite en 1841 le travail des enfants à 12 heures. Le premier accident grave de chemin de fer a lieu sur la ligne Paris-Versailles et fait 45 morts le 8 mai 1842. Le 13 juillet, le duc d'Orléans, fils aîné du roi, meurt accidentellement. Le 16 mai 1843, le duc d'Aumale prend la smala d'Abd-el-Kader qui parvient à s'enfuir. Bugeaud, gouverneur de l'Algérie, est fait Maréchal. 1843, c'est aussi le début de l'Entente Cordiale et la visite de la reine Victoria en France. Les Français battent les Marocains à Isly. Abd-el-Kader se rend le 23 décembre 1847. Le refus de réformes entraîne la chute du régime lors de la Campagne des Banquets et Louis-Philippe, détrôné le 24 février 1848, se réfugie en Angleterre après avoir abdiqué en faveur de son petit-fils.

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