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v10_0088 - 5 francs Cérès Deuxième république 1849 Paris F.327/1

5 francs Cérès Deuxième république 1849 Paris F.327/1 FDC
MONNAIES 10 (2000)
Prix de départ : 609.80 €
Estimation : 1 372.04 €
Prix réalisé : 763.77 €
Type : 5 francs Cérès Deuxième république
Date : 1849
Nom de l'atelier/ville : Paris
Quantité frappée : 7592522
Métal : argent
Titre en millième : 900 ‰
Diamètre : 37 mm
Axe des coins : 6 h.
Poids : 24,98 g.
Tranche : en relief *** DIEU PROTEGE LA FRANCE
Commentaires sur l'état de conservation :
De toutes les monnaies françaises dont le type est facile à trouver et les exemplaires exceptionnels rarissimes, le type de la Cérès d’Oudiné est peut-être le plus difficile à acquérir. La joue de la Cérès est particulièrement fragile et la moindre rayure défigure la monnaie. Notre exemplaire est donc d’autant plus exceptionnel qu’il a une excellente frappe, ce qui se remarque à la qualité et au relief parfait des ondulations des cheveux au-dessus du chignon. Nombreux sont en effet les exemplaires qui, sans avoir subi la moindre usure, ont une chevelure «plate» où les ondulations et mèches ne «sortent» pas. Tout en étant éventuellement de la même qualité sur le plan technique, ces exemplaires sont bien entendu moins attrayants. Une autre remarque à faire sur cet exemplaire est que l’on y voit nettement un infime pli dans le cou de la Cérès dont je ne me souviens pas l’avoir jamais vu, en tout cas aussi nettement, sur aucune Cérès. Cet exemplaire est donc non seulement d’une frappe exquise mais la répartition de la patine, dans les contours et sur les légendes, met en valeur le profil grec, la chevelure et les décors agricoles de Cérès. Le coin, assez mat sur les reliefs et assez brillant dans le champ renforce encore le contraste et l’impact visuel. Le revers, tout recouvert de velours, présente un contraste entre les reliefs, qui se sont peu patinés, et les champs qui le sont franchement, sauf au centre, avec une teinte rose beige très clair. Selon l’angle de la lumière, l’aspect visuel change du tout au tout : ombres chinoises de reliefs avec la lumière réfléchie directement, émaux en camaïeu avec une lumière diffuse. Aucun défaut visible à l’œil, même en faisant jouer la monnaie dans la lumière, sauf peut-être une microscopique égratignure sur le haut de la pommette. À la loupe, rien de plus sinon une égratignure à côté de l’étoile

Avers


Titulature avers : REPUBLIQUE - FRANÇAISE.
Description avers : Tête de Cérès à gauche, surmontée d'une étoile, coiffée d'une couronne d'épis, de feuilles de chêne et d'olivier, avec un bandeau inscrit CONCOR ; signé E.A. OUDINÉ. F. au-dessous du buste.

Revers


Titulature revers : (BRANCHE D'OLIVIER) LIBERTE. ÉGALITE. FRATERNITE. / A / 5 / FRANCS / 1849 .
Description revers : dans une couronne composite d'olivier et de chêne.

Commentaire


Cet exemplaire est celui de la Collection Idéale. Il est de la même qualité que celui qui fut choisi pour illustrer le type dans le FRANC III mais il a une personnalité incomparablement plus forte, simplement par le jeu de la patine et de la lumière.

Historique


DEUXIÈME RÉPUBLIQUE

(24/02/1848-2/12/1852)

Lors de la révolution de février 1848, Louis-Philippe abdique en faveur de son petit-fils mais celui-ci n'est pas reconnu par les Chambres et, le 24 février, la République est proclamée par un décret du gouvernement provisoire. Celui-ci a proclamé la liberté du travail, la suppression de la peine de mort en matière politique, le suffrage universel. Les ateliers nationaux sont créés en mars 1848. Des élections ont lieu dès avril et aboutissent au succès des républicains modérés. La fermeture des ateliers nationaux provoque des émeutes qui sont réprimées dans le sang par le général Cavaignac qui est nommé président du conseil. Les révoltés sont exécutés, emprisonnés, déportés. Le pouvoir législatif est confié à une assemblée unique alors que le président de la République, élu au suffrage universel, détient l'exécutif. Ce dernier est le prince Louis Napoléon. Il entre en conflit avec l'assemblée dès 1850 car sa réélection est anticonstitutionnelle. Louis Napoléon s'engage alors dans la préparation du coup d'État qui lui permet, le 2 décembre 1851, d'installer sa dictature. En novembre 1852, il est proposé de rétablir la dignité impériale héréditaire. Le plébiscite des 21-22 novembre donne près de huit millions de oui pour l'Empire tandis que le non ne recueillait qu'environ 250.000 voix. Le 2 décembre 1852, Louis Napoléon est proclamé empereur sous le nom de Napoléon III.

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