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v58_0460 - 5 francs Cérès, IIe République 1851 Paris F.327/7

5 francs Cérès, IIe République 1851 Paris F.327/7 SUP
MONNAIES 58 (2013)
Prix de départ : 450.00 €
Estimation : 700.00 €
Prix réalisé : 450.00 €
Nombres d'offres : 1
Offre maximum : 520.00 €
Type : 5 francs Cérès, IIe République
Date : 1851
Nom de l'atelier/ville : Paris
Quantité frappée : 13142644
Métal : argent
Titre en millième : 900 ‰
Diamètre : 37,22 mm
Axe des coins : 6 h.
Poids : 24,97 g.
Tranche : en relief : *** DIEU PROTEGE LA FRANCE
Commentaires sur l'état de conservation :
Rayures sur le visage. La monnaie conserve une grande partie de son brillant d’origine et est recouverte d’une jolie patine de collection
Pedigree :
Cet exemplaire provient de MODERNES IX n° 1088 et de MONNAIES 40, Collection Platoad, n° 741

Avers


Titulature avers : REPUBLIQUE * FRANÇAISE..
Description avers : Tête de la République à gauche en Cérès, déesse des moissons, portant un collier de perles, un double chignon et une couronne composite de blé, fleurs, olivier et olives, chêne et glands, nouée par un ruban descendant sur le cou et passant sur le front où est inscrit le mot CONCOR ; sous la tranche du cou le long du listel E. A. OUDINÉ. F..

Revers


Titulature revers : (FEUILLE DE LAURIER) LIBERTE . EGALITE . FRATERNITE.
Description revers : 5 / FRANCS en deux lignes dans le champ, au-dessus de 1851, dans une couronne composite de deux branches de chêne et de deux de laurier, nouées deux par deux en bas par un ruban ; sous le nœud, la lettre d'atelier A.

Commentaire


C’est l’ancien exemplaire de la Collection Idéale.

Historique


DEUXIÈME RÉPUBLIQUE

(24/02/1848-2/12/1852)

Lors de la révolution de février 1848, Louis-Philippe abdique en faveur de son petit-fils mais celui-ci n'est pas reconnu par les Chambres et, le 24 février, la République est proclamée par un décret du gouvernement provisoire. Celui-ci a proclamé la liberté du travail, la suppression de la peine de mort en matière politique, le suffrage universel. Les ateliers nationaux sont créés en mars 1848. Des élections ont lieu dès avril et aboutissent au succès des républicains modérés. La fermeture des ateliers nationaux provoque des émeutes qui sont réprimées dans le sang par le général Cavaignac qui est nommé président du conseil. Les révoltés sont exécutés, emprisonnés, déportés. Le pouvoir législatif est confié à une assemblée unique alors que le président de la République, élu au suffrage universel, détient l'exécutif. Ce dernier est le prince Louis Napoléon. Il entre en conflit avec l'assemblée dès 1850 car sa réélection est anticonstitutionnelle. Louis Napoléon s'engage alors dans la préparation du coup d'État qui lui permet, le 2 décembre 1851, d'installer sa dictature. En novembre 1852, il est proposé de rétablir la dignité impériale héréditaire. Le plébiscite des 21-22 novembre donne près de huit millions de oui pour l'Empire tandis que le non ne recueillait qu'environ 250.000 voix. Le 2 décembre 1852, Louis Napoléon est proclamé empereur sous le nom de Napoléon III.

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