v41_0463 - AUGUSTE, CAIUS et LUCIUS Denier
MONNAIES 41 (2009)
Prix de départ : 175.00 €
Estimation : 420.00 €
Prix réalisé : 175.00 €
Prix de départ : 175.00 €
Estimation : 420.00 €
Prix réalisé : 175.00 €
Type : Denier
Date : 2 AC. - AD. 12
Nom de l'atelier/ville : Lyon
Métal : argent
Titre en millième : 900 ‰
Diamètre : 18,5 mm
Axe des coins : 1 h.
Poids : 3,33 g.
Commentaires sur l'état de conservation :
Exemplaire sur un flan bien centré des deux côtés, un peu court sur la légende de revers. Très beau portrait bien venu à la frappe. Joli revers de style fin. Belle patine de collection ancienne avec des reflets dorés et grisâtres
Référence ouvrage :
Pedigree :
Cet exemplaire provient de la collection M. R. de Dijon
Avers
Titulature avers : CAESAR AVGVSTVS - DIVI F PATER PATRIAE.
Description avers : Tête laurée d'Auguste à droite (O*).
Traduction avers : “Cæsar Augustus Divi Filius Pater Patriæ”, (César Auguste fils du divin Jules, père de la patrie).
Revers
Titulature revers : C. L. CAESARES À L'EXERGUE/ AVGVSTI [F COS DESIG PRINC IVVENT].
Description revers : Caius et Lucius Césars debout de face, vêtus de la toge, tenant chacun un bouclier rond et une haste ; entre eux, lituus à gauche, le simpulum à droite.
Traduction revers : "Caius et Lucius Cæsares/ Augusti filii consules designati Principes Iuventutis" (Caius et Lucius Césars, fils d'Auguste, consuls désignés, princes de la jeunesse).
Commentaire
Poids léger. Rubans de type 3. C’est l’un des deniers les plus courants de l’atelier de Lyon. C’est aussi l’une des pièces qui se rencontre le plus souvent en Gaule. C’est encore l’un des deniers qui a été le plus imité aussi bien dans les limites de l’Empire qu’en dehors du limes. Le denier représentant les deux petits-fils d’Auguste eut un succès considérable en Gaule. Nous devons modifier notre vision de la circulation monétaire entre la fin de la guerre des Gaules et la mort de Néron en 68 après J.-C. Monnaies gauloises en argent, en bronze et en potin circulèrent conjointement avec les monnaies romaines qui se répandirent largement en dehors de la Narbonnaise. Il faut évoquer le néologisme de circulation “romano-gauloise” plutôt que gallo-romaine.