v21_2314 - AUGUSTE, CAIUS et LUCIUS Denier
MONNAIES 21 (2004)
Prix de départ : 250.00 €
Estimation : 350.00 €
Prix réalisé : 250.00 €
Nombres d'offres : 1
Offre maximum : 250.00 €
Prix de départ : 250.00 €
Estimation : 350.00 €
Prix réalisé : 250.00 €
Nombres d'offres : 1
Offre maximum : 250.00 €
Type : Denier
Date : 2 AC. - AD. 12
Nom de l'atelier/ville : Gaule, Lyon (Lugdunum)
Métal : argent
Titre en millième : 900 ‰
Diamètre : 18,5 mm
Axe des coins : 9 h.
Poids : 3,75 g.
Degré de rareté : R1
Commentaires sur l'état de conservation :
Beau portrait, mais légèrement décentré au droit. Très beau portrait. Revers bien venu à la frappe. Jolie patine de collection à reflets grisâtres
Référence ouvrage :
Avers
Titulature avers : CAESAR AVGVSTVS - DIVI F PATER [PATRIAE].
Description avers : Tête laurée d'Auguste à droite (O*).
Traduction avers : “Cæsar Augustus Divi Filius Pater Patriæ”, (César Auguste fils du divin Jules, père de la patrie).
Revers
Titulature revers : C. L. CAESARES À L'EXERGUE/ AVGVSTI F COS DESIG PR[INC IVVENT].
Description revers : Caius et Lucius Césars debout de face, vêtus de la toge, tenant chacun un bouclier rond et une haste ; simpulum à gauche, le lituus à droite ; au-dessus, une croisette.
Traduction revers : "Caius et Lucius Cæsares/ Augusti filii consules designati Principes Iuventutis" (Caius et Lucius Césars, fils d'Auguste, consuls désignés, princes de la jeunesse).
Commentaire
C’est l’un des deniers les plus courants de l’atelier de Lyon. Mais cette variété, avec la croisette entre les instruments pontificaux, est beaucoup plus rare. C’est aussi l’une des pièces qui se rencontre le plus souvent en Gaule. C’est encore l’un des deniers qui ont été le plus imités aussi bien dans les limites de l’Empire qu’en dehors du limes. Le denier représentant les deux petits-fils d’Auguste eut un succès considérable en Gaule. Nous devons modifier notre vision de la circulation monétaire entre la fin de la guerre des Gaules et la mort de Néron en 68 après J.-C. Monnaies gauloises en argent, en bronze et en potin circulèrent conjointement avec les monnaies romaines qui se répandirent largement en dehors de la Narbonnaise. Il faut évoquer le néologisme de circulation “romano-gauloise” plutôt que gallo-romaine.