fjt_989621 - AUVERGNE - NOBLESSE René de Marillac (refrappe) 1686
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Type : René de Marillac (refrappe)
Date : 1686
Métal : cuivre
Diamètre : 30 mm
Axe des coins : 12 h.
Poids : 13,73 g.
Tranche : lisse
Poinçon : sans poinçon
Degré de rareté : R2
Slab
GENI : MS63
Commentaires sur l'état de conservation :
Belle patine marron
Référence ouvrage :
Avers
Titulature avers : RENATVS DE MARILLAC EQVES SACRI CONSISTORII COMES.
Description avers : Armes de René de Marillac couronnées et soutenues par deux aigles.
Traduction avers : René de Marillac, chevalier du saint consistoire, comte.
Revers
Titulature revers : HOC PHOEBO HIS AVIBVS ; À L'EXERGUE : FIDES VICTORIA 1686.
Description revers : Calice posé sur un socle portant les armes de René de Marillac.
Traduction revers : A Phébus et à ses présages - La foi victorieuse.
Commentaire
Notre personnage ne semble pas propre à susciter l’affection, “En 1681, la première dragonnade est expérimentée en Poitou à l'initiative de l'intendant René de Marillac (intendant du Poitou de 1677 à janvier 1682), encouragé sans doute par Louvois.
Louvois lui ayant envoyé un régiment de cavalerie pour ses quartiers d'hiver, Marillac les loge principalement chez les réformés protestants en leur permettant de piller et de ruiner leurs hôtes. Les dragons se font nourrir et payer. Quand l'argent est épuisé, les dragons vendent les meubles ou les mettent en morceaux. Si l'hôte protestant s'obstine à ne pas se convertir, il est maltraité, frappé et devient le jouet de brutes qui inventent des supplices allant jusqu'à faire souffrir les enfants. Ils font subir aux femmes toutes les exactions possibles. Quand le malheureux abjure, les dragons passent chez le voisin.
En quelques mois, les curés enregistrent 38 000 conversions. La région Poitou est ruinée, les habitants s'enfuient vers l'Angleterre, la Hollande. La nouvelle suscite l'indignation de l'Europe protestante. Les soldats sont rappelés et Marillac est déplacé.”
Pour plus de détails sur cet aspect, voir http://www.museeprotestant.org
.
Louvois lui ayant envoyé un régiment de cavalerie pour ses quartiers d'hiver, Marillac les loge principalement chez les réformés protestants en leur permettant de piller et de ruiner leurs hôtes. Les dragons se font nourrir et payer. Quand l'argent est épuisé, les dragons vendent les meubles ou les mettent en morceaux. Si l'hôte protestant s'obstine à ne pas se convertir, il est maltraité, frappé et devient le jouet de brutes qui inventent des supplices allant jusqu'à faire souffrir les enfants. Ils font subir aux femmes toutes les exactions possibles. Quand le malheureux abjure, les dragons passent chez le voisin.
En quelques mois, les curés enregistrent 38 000 conversions. La région Poitou est ruinée, les habitants s'enfuient vers l'Angleterre, la Hollande. La nouvelle suscite l'indignation de l'Europe protestante. Les soldats sont rappelés et Marillac est déplacé.”
Pour plus de détails sur cet aspect, voir http://www.museeprotestant.org
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