fme_964211 - BANQUES - ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT Médaille, 50 ans de service de la Tunisie
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Type : Médaille, 50 ans de service de la Tunisie
Date : n.d.
Nom de l'atelier/ville : Monnaie de Paris
Métal : argent
Titre en millième : 950 ‰
Diamètre : 76,5 mm
Axe des coins : 12 h.
Graveur : BAUDRY Léon Georges (1898-1978)
Poids : 246,41 g.
Tranche : lisse + corne 1ARGENT
Poinçon : corne 1ARGENT
Commentaires sur l'état de conservation :
Médaille ayant été nettoyée à la patine irisée. Présence de coups et rayures. Concrétions blanches dans le creux des reliefs
Référence ouvrage :
Avers
Titulature avers : L’HOMME EST BEAUCOUP AVEC SON FRÈRE.
Description avers : Deux hommes diversement vêtus, se tenant la main ; une branche de laurier et une treille de vigne entre deux.
Revers
Titulature revers : BANQUE DE L’ALGÉRIE / ET DE LA TUNISIE / CINQUANTE ANS AU SERVICE / DE LA TUNISIE.
Description revers : Légende arabe en 3 lignes et française en 4 lignes au-dessus du bâtiment.
Commentaire
Médaille conservée dans un écrin vert de la Monnaie de Paris.
La Banque de l'Algérie est une institution financière et monétaire fondée en 1851 et démantelée en 1963 dépendant de la Banque de France. Destinée à gérer la politique monétaire et financière en Algérie, alors sous domination française, la banque est créée sous la IIe République, par une loi adoptée le 4 août 1851 par l'Assemblée nationale législative et promulguée le 8 août par Louis-Napoléon Bonaparte, alors président de la République. Il s'agit alors d'une banque d'escompte, de circulation et de dépôt ayant la forme d'une société anonyme au capital de trois millions de francs — représentés par six mille actions de cinq cents francs — et à laquelle est concédé — initialement pour vingt ans — le privilège d'émettre des billets au porteur de 1000, 500, 200, 100 et 50 francs algériens. Ces billets sont remboursables à vue au siège de la banque ou dans l'une de ses succursales. Un décret du 30 mars 1861 porte le capital de la banque à 10 millions de francs, représentés par 20 000 actions de cinq cents francs,10 et son privilège d'émission est reconduit. Après guerre, les trois partis de la résistance, le PCF, le SFIO et le MRP, demandent la nationalisation des grandes banques (loi du 2 décembre 1945), et de la Banque de l’Algérie. Par la loi no 46-1070 du 17 mai 1946, celle-ci est nationalisée puis, par loi no 49-49 du 12 janvier 1949, elle devient la Banque de l'Algérie et de la Tunisie. À la fin du protectorat de la Tunisie, les bureaux tunisiens ferment et la "Banque de l'Algérie et de la Tunisie" redevient Banque de l'Algérie le 1er août 1958. Le personnel sera muté et réparti entre l'Algérie et Paris..
La Banque de l'Algérie est une institution financière et monétaire fondée en 1851 et démantelée en 1963 dépendant de la Banque de France. Destinée à gérer la politique monétaire et financière en Algérie, alors sous domination française, la banque est créée sous la IIe République, par une loi adoptée le 4 août 1851 par l'Assemblée nationale législative et promulguée le 8 août par Louis-Napoléon Bonaparte, alors président de la République. Il s'agit alors d'une banque d'escompte, de circulation et de dépôt ayant la forme d'une société anonyme au capital de trois millions de francs — représentés par six mille actions de cinq cents francs — et à laquelle est concédé — initialement pour vingt ans — le privilège d'émettre des billets au porteur de 1000, 500, 200, 100 et 50 francs algériens. Ces billets sont remboursables à vue au siège de la banque ou dans l'une de ses succursales. Un décret du 30 mars 1861 porte le capital de la banque à 10 millions de francs, représentés par 20 000 actions de cinq cents francs,10 et son privilège d'émission est reconduit. Après guerre, les trois partis de la résistance, le PCF, le SFIO et le MRP, demandent la nationalisation des grandes banques (loi du 2 décembre 1945), et de la Banque de l’Algérie. Par la loi no 46-1070 du 17 mai 1946, celle-ci est nationalisée puis, par loi no 49-49 du 12 janvier 1949, elle devient la Banque de l'Algérie et de la Tunisie. À la fin du protectorat de la Tunisie, les bureaux tunisiens ferment et la "Banque de l'Algérie et de la Tunisie" redevient Banque de l'Algérie le 1er août 1958. Le personnel sera muté et réparti entre l'Algérie et Paris..