fjt_268016 - BÉARN - Noblesse et villes Louis, duc de Gramont n.d.
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Type : Louis, duc de Gramont
Date : n.d.
Métal : argent
Diamètre : 30 mm
Axe des coins : 6 h.
Poids : 8,85 g.
Tranche : lisse
Degré de rareté : R2
Commentaires sur l'état de conservation :
Trou de suspension dans l’axe du monogramme
Référence ouvrage :
Avers
Description avers : Armes de Gramont écartelées d'Aster et d'Aure; sur le tout, de Comminges.
Revers
Description revers : LG en monogramme couronné, pour le Duc de Gramont.
Commentaire
Jeton frappé pour Louis, Duc de Gramont. Fils du maréchal de France Antoine V de Gramont et de Marie Christine de Noailles (1672-1748, fille d'Anne-Jules de Noailles), il épousa le 11 mars 1720 Geneviève de Gontaut (1696-1756), fille du maréchal de France Charles Armand de Gontaut-Biron (1663-1756), qui lui donna trois enfants.
Il hérita du titre de duc de Gramont à la mort de son frère aîné Antoine VI en 1741. Engagé comme officier général dans la guerre de succession d'Autriche, Louis de Gramont fit preuve d'une initiative funeste pour son camp lors de la Bataille de Dettingen : alors que son oncle Adrien-Maurice de Noailles était parvenu à prendre dans la nasse l'armée austro-britannique, et s'apprêtait à l'anéantir grâce aux pièces d'artillerie qui fermaient les deux issues du défilé du Main, Gramont, fort de 23 000 hommes, devait garder un des deux passages ; impatienté au bout de six heures d'attente, il lança une attaque en masse contre un ennemi qui n'avait plus rien à perdre, contraignant l'artillerie française à interrompre son bombardement. Il fut repoussé au delà du Main, ouvrant aux coalisés la route d'Hanau et les sauvant d'un anéantissement certain.
Il prit part deux ans plus tard à la Bataille de Fontenoy et y trouva la mort. Voir sa biographie et son portrait à http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_de_Gramont.
Il hérita du titre de duc de Gramont à la mort de son frère aîné Antoine VI en 1741. Engagé comme officier général dans la guerre de succession d'Autriche, Louis de Gramont fit preuve d'une initiative funeste pour son camp lors de la Bataille de Dettingen : alors que son oncle Adrien-Maurice de Noailles était parvenu à prendre dans la nasse l'armée austro-britannique, et s'apprêtait à l'anéantir grâce aux pièces d'artillerie qui fermaient les deux issues du défilé du Main, Gramont, fort de 23 000 hommes, devait garder un des deux passages ; impatienté au bout de six heures d'attente, il lança une attaque en masse contre un ennemi qui n'avait plus rien à perdre, contraignant l'artillerie française à interrompre son bombardement. Il fut repoussé au delà du Main, ouvrant aux coalisés la route d'Hanau et les sauvant d'un anéantissement certain.
Il prit part deux ans plus tard à la Bataille de Fontenoy et y trouva la mort. Voir sa biographie et son portrait à http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_de_Gramont.