fjt_423055 - BORDEAUX (VILLE DE ) Jeton de l’Ormée au Lys 1653
2 500.00 €
Quantité
Ajouter au panier
Type : Jeton de l’Ormée au Lys
Date : 1653
Métal : argent
Diamètre : 27 mm
Axe des coins : 6 h.
Poids : 6,65 g.
Tranche : lisse
Degré de rareté : R3
Commentaires sur l'état de conservation :
Patine foncée au droit
Référence ouvrage :
Avers
Titulature avers : I. B. THODIAS. H. DVBOVRDIEV. I. LARCEBAVT. P. ROBERT. I. VRIGNON. IVRATS..
Description avers : Armes de Bordeaux.
Revers
Titulature revers : SPES ALTERA 1653.
Description revers : Un lys en fleur avec un bouton entrouvert à droite et un bouton fermé à gauche.
Traduction revers : Une autre espérance.
Commentaire
Les explications données par Michel Carde sur l’importance et la rareté de ce jeton sont impressionnantes et reprennent pour l’essentiel le travail cité de P. Fourché (Les jetons de l’Ormée, Bordeaux, 1903.
Celui-ci replace ces jetons dans le contexte de la fin de la Fronde dont Bordeaux fut une place forte.
Par exemple son interprétation du revers de notre jeton est que le lys épanoui représente le Prince de Condé, le bouton qui s’entrouvre est le jeune duc d’Enghien alors âgé de dix ans ; le bouton fermé c’est l’enfant que porte la duchesse et qui justifie la légende “Spes altera”, Une autre espérance.
Thodias, Dubourdieu, Larcebaut, Robert et Vrignon sont des Jurats de Bordeaux membres d’une confrérie, la Frérie de l’Ormée.
On peut supposer que l’extrême rareté actuelle de ces jetons vient de l’échec de la Fronde qui encouragea les détenteurs de ces jetons séditieux à les porter massivement à la refonte.
Celui-ci replace ces jetons dans le contexte de la fin de la Fronde dont Bordeaux fut une place forte.
Par exemple son interprétation du revers de notre jeton est que le lys épanoui représente le Prince de Condé, le bouton qui s’entrouvre est le jeune duc d’Enghien alors âgé de dix ans ; le bouton fermé c’est l’enfant que porte la duchesse et qui justifie la légende “Spes altera”, Une autre espérance.
Thodias, Dubourdieu, Larcebaut, Robert et Vrignon sont des Jurats de Bordeaux membres d’une confrérie, la Frérie de l’Ormée.
On peut supposer que l’extrême rareté actuelle de ces jetons vient de l’échec de la Fronde qui encouragea les détenteurs de ces jetons séditieux à les porter massivement à la refonte.