+ Filtres
Nouvelle Recherche
Filtres
En Stock Mot(s) exact(s) Titre uniquement
BoutiqueChargement...
Etat Chargement...
PrixChargement...
contenu

E-auction 78-38994 - fjt_339262 - BOURGOGNE (ÉTATS DE ...) Naissance du petit-fils de Louis XIV 1682

BOURGOGNE (ÉTATS DE ...) Naissance du petit-fils de Louis XIV TB+
Vous devez être connecté et approuvé par cgb.fr pour participer à une "e-auction/live-auction" de cgb.fr, Identifiez vous pour miser. Les validations de compte sont effectuées dans les 48 heures qui suivent votre enregistrement, n'attendez pas les deux derniers jours avant la clôture d'une vente pour procéder à votre enregistrement.En cliquant sur "MISER", vous acceptez sans réserve les conditions générales des ventes privées des e-auctions de cgb.fr et les conditions générales des ventes privées des live auctions de cgb.fr. La vente sera clôturée à l'heure indiquée sur la fiche descriptive, toute offre reçue après l'heure de clôture ne sera pas validée. Veuillez noter que les délais de transmission de votre offre à nos serveurs peuvent varier et qu'il peut en résulter un rejet de votre offre si elle est expédiée dans les toutes dernières secondes de la vente. Les offres doivent être effectuées avec des nombres entiers, vous ne pouvez saisir de , ou de . dans votre offre. Pour toute question cliquez ici pour consulter la FAQ des e-auctions.

PAS DE FRAIS ACHETEUR.
Estimation : 18 €
Prix : 11 €
Offre maximum : 12 €
Fin de la vente : 13 octobre 2014 15:00:00
participants : 5 participants
Type : Naissance du petit-fils de Louis XIV
Date : 1682
Métal : cuivre
Diamètre : 28,5 mm
Axe des coins : 6 h.
Tranche : lisse
Commentaires sur l'état de conservation :
Autre exemplaire
Référence ouvrage :

Avers


Titulature avers : .COMITIA - BVRGVNDIÆ..
Description avers : Armes de Bourgogne sur un manteau d’hermines.
Traduction avers : (États de Bourgogne).

Revers


Titulature revers : NOSTRVM. VNI. EX. SVPERIS. NOMEN..
Description revers : Un bélier sur le zodiaque ; à l’exergue : .1682..
Traduction revers : Un des dieux porte mon nom.

Commentaire


En 1682, le petit-fils de Louis XIV naquit à Versailles le 6 août. Les Élus qui se trouvaient à Paris en ce moment s'empressèrent de faire allusion à cet heureux événement. Le roi étant le soleil, ils crurent ne pouvoir mieux faire que de représenter le premier signe du zodiaque, Aries ou le bélier. La devise fut une étrange flatterie : Un des Dieux porte mon nom. Le jeton de 1682 fut gravé au mois d'octobre par F. Chéron, graveur des médailles du roi. Il reçut 8.221 liv. 16 sols, savoir : 3.722 liv. 2 s. 6 d., pour 200 jetons d'or destinés au prince de Condé et au duc d'Enghien ; 4.117 liv. 16 s. 4 d., pour 121 marcs 5 gros d'argent, à raison de 34 liv. le marc, y compris la façon. Plus, pour 90 bourses de cuivre de 100 jetons chacune, à raison de 3 liv. la bourse ; plus 100 liv. pour la façon des coins et 12 liv. pour les vins aux ouvriers qui monnayèrent les jetons. Les bourses furent fournies par H. Tresneau, et coûtèrent 392 l. 10 s..

Historique


BOURGOGNE (ÉTATS DE ...)

Les États de Bourgogne ont fait l'objet de plusieurs études : Rossignol en 1851 ; Preux dans l'ASFN en 1867 et Fontenay, Manuel de l'amateur de jetons, 1854 auquel nous empruntons de nombreuses descriptions de jetons ainsi que les commentaires suivants : "Les États de Bourgogne votaient les impôts, aides et subsides. La province réglait son administration économique dans des assemblées générales, et après les sessions, l'exécution des votes appartenait à des Élus généraux pris dans tous les rangs de la société et dont la conduite était censurée à chaque triennalité par des commissaires spéciaux et indépendants. Les Élus faisaient la répartition des impôts, et pour cela ils nommaient de droit tous leurs officiers, ordonnaient les constructions publiques et les réparations des grandes routes, réglaient la levée et la dépense des milices, opéraient la liquidation des étapes, l'adjudication des octrois sur la Saône et tenaient en leurs mains l'importante direction des crues sur le sel que l'on ne pouvait amener en Bourgogne sans leur approbation. Les habitants n'étaient point traduits hors de leur ressort. Les États avaient le droit de rembourser de leurs finances tout office à la charge du pays ; le roi ne pouvait en créer de nouveaux sans le consentement de la province, et moins encore disposer de la province sans son aveu. (...) Quelques mots suffiront pour donner une idée de l'organisation des États de Bourgogne. Ils se composaient des trois positions sociales ou des trois Ordres de la société, le Clergé, la Noblesse et le Tiers-État. Le premier représentait la sagesse, les lumières et la bonté ; le second, la force, la gloire et la grandeur ; le troisième, l'industrie, le commerce et l'agriculture. On ne pouvait trouver rien de plus juste et de plus complet. L'inégalité numérique des trois Ordres disparaissait au moment du vote : au moment solennel de la décision, il n'y avait que trois voix ; et celle du Tiers, qui eût été insignifiante si l'on avait compté par têtes, avait le pouvoir de faire pencher la balance du côté où elle voulait. La représentation des pouvoirs se complétait par la présence aux États des envoyés de Mgr le Duc et plus tard de ceux de Sa Majesté. L'Élu du premier avait pour mission de veiller d'une manière toute spéciale sur les intérêts de la couronne ducale et de l'édifier sur tout ce qui se passait dans l'administration des finances. Sous le régime monarchique, le roi s'appuyait encore sur le Parlement dont le président prenait la parole à l'ouverture des États pour soutenir les demandes de la couronne ; il avait de plus l'intendant et le gouverneur de la province ; puis la chambre des comptes dont les Maîtres étaient plus habitués que personne au maniement des jetons. Après une session d'un mois, l'assemblée générale laissait pour administrer le pays, pendant trois années, une petite assemblée ou Chambre des Élus généraux composée, comme elle, des éléments intéressés, c'est-à-dire appartenant aux trois Ordres. L'Élu du roi, deux députés de la chambre des comptes, le trésorier général et l'intendant de la province avaient droit d'y entrer pour la couronne, comme les deux secrétaires des États, mais sans voix délibérative. L'Élu de la Noblesse était seul électif ; ceux du Clergé et du Tiers arrivaient alternativement à la Chambre. L'Église fournissait tantôt un évêque, tantôt un abbé, tantôt un doyen de la province à tour de rôle. Le représentant du Tiers-État était successivement un maire de l'une des quatorze villes inscrites à la grande roue ; et par privilège, cet Ordre avait encore son président-né, le maire de Dijon. Les petites villes ainsi que les chanoines et les prieurs n'étaient pas privés de leur part de pouvoir, car c'est dans leur sein que se recrutait la majeure partie des Alcades. Les Alcades formaient un conseil de censure qui recherchait en outre les choses utiles à proposer au pays et surveillait les opérations de la grande roue. Ils composaient un conseil suprême pour protéger la province contre l'erreur, la négligence, le mauvais vouloir ou l'ambition de ses administrateurs. En somme, le grand conseil était jugé par le petit.

Vos articles vus récemment

BOURGOGNE (ÉTATS DE ...) Naissance du petit-fils de Louis XIV TB+
BOURGOGNE (ÉTATS DE ...) Naissance du petit-fils de Louis XIV TB+
11.00 €

cgb.fr numismatique

SNENNP - CGB NumismaticsSNCAO - CGB NumismaticsBDM - CGB Numismatics
NGC - CGB NumismaticsPMG - CGB NumismaticsPMG - CGB Numismatics

cgb.fr utilise des cookies pour vous garantir une meilleure expérience utilisateur et réaliser des statistiques de visites.
Pour faire disparaître le bandeau, vous devez accepter ou refuser leur utilisation en cliquant sur les boutons correspondants.
En savoir plus

x