E-auction 565-505682 - fjt_888009 - BRETAGNE (ÉTATS DE...) Paul Esprit Feydeau de Brou, intendant en Bretagne 1725
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PAS DE FRAIS ACHETEUR.
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| Estimation : | 120 € |
| Prix : | 83 € |
| Offre maximum : | 147 € |
| Fin de la vente : | 12 février 2024 19:32:20 |
| participants : | 13 participants |
Type : Paul Esprit Feydeau de Brou, intendant en Bretagne
Date : 1725
Métal : argent
Diamètre : 29 mm
Axe des coins : 6 h.
Poids : 6,90 g.
Tranche : cannelée
Degré de rareté : R2
Référence ouvrage :
Avers
Titulature avers : * MRE. P. E. FEYDEAU DE BROU CONER. D'ETAT INTENDT. EN BRETAGNE.
Description avers : Armes couronnées de P. E. Feydeau de Brou : d’azur, au chevron d’or, accompagné de trois coquilles d’or.
Revers
Titulature revers : HOC AUSPICE CONDITA CRESCET ; À L'EXERGUE L'ISLE FEYDEAU/ A NANTES./ 1725..
Description revers : Plan de l'île Feydeau.
Traduction revers : (Elle grandit, placée sous la protection divine).
Commentaire
Au début du XVIIIe siècle, l'île de la Saulzaie de Nantes est reliée à la ville par un pont en bois, le pont de la Poissonnerie. Occupée par des marins, des poissonniers, des aubergistes, elle est située hors des remparts de la ville et attise la convoitise de nombreux spéculateurs.
Gérard Mellier, maire de Nantes, décide de l’aménager et en 1721, un arrêt du conseil du roi concède à la ville l'île de la Saulzaie, moyennant une redevance annuelle de 10 livres. Un nouveau quartier est créé sur les plans de l’ingénieur Jacques Goubert. Pour financer les travaux, une compagnie de 24 négociants qui financera la construction des quais et des maisons est constituée.
L'intendant de Bretagne, Feydeau de Brou soutient le projet et donne son nom à l'île. Les sociétaires sont les plus importants négociants-armateurs nantais. Paul-Esprit Feydeau de Brou (1682-1767) est le fils de Denis Feydeau, président au Grand Conseil. Lui-même est conseiller au Parlement de Paris en 1705, maître des requêtes en 1710, intendant d’Alençon en 1713 puis de Bretagne en 1715. Il devient intendant d’Alsace en 1728, puis de Paris en 1742, il est ensuite conseiller au Conseil royal des Finances puis au Conseil des Dépêches et, consécration de sa carrière, garde des sceaux de France à compter du 27 septembre 1762.
Gérard Mellier, maire de Nantes, décide de l’aménager et en 1721, un arrêt du conseil du roi concède à la ville l'île de la Saulzaie, moyennant une redevance annuelle de 10 livres. Un nouveau quartier est créé sur les plans de l’ingénieur Jacques Goubert. Pour financer les travaux, une compagnie de 24 négociants qui financera la construction des quais et des maisons est constituée.
L'intendant de Bretagne, Feydeau de Brou soutient le projet et donne son nom à l'île. Les sociétaires sont les plus importants négociants-armateurs nantais. Paul-Esprit Feydeau de Brou (1682-1767) est le fils de Denis Feydeau, président au Grand Conseil. Lui-même est conseiller au Parlement de Paris en 1705, maître des requêtes en 1710, intendant d’Alençon en 1713 puis de Bretagne en 1715. Il devient intendant d’Alsace en 1728, puis de Paris en 1742, il est ensuite conseiller au Conseil royal des Finances puis au Conseil des Dépêches et, consécration de sa carrière, garde des sceaux de France à compter du 27 septembre 1762.
Historique
BRETAGNE (ÉTATS DE...)
La Bretagne fut, de toutes les provinces françaises, celle où la monarchie respecta le mieux les privilèges et particularismes locaux. Son union ne datait que de 1532 et ses États étaient les plus turbulents du royaume. Leur accord était nécessaire pour toute levée de deniers et l'exécution de tous les édits même souverains. Ils se tenaient tous les deux ans. Les trois ordres y étaient représentés avec des évêques, des abbés, des représentants des villes et surtout de nombreux nobles (six à sept cents) qui imposaient en général leur volonté aux autres, bien que le vote se fit par ordre. Les nobles et hobereaux formaient ce que l'on appelait le "bastion", tyrannisant le reste de l'assemblée et étaient surtout attirés par les fêtes et les repas. La principale ressource du budget provincial était fournie par les "devoirs", impôt sur les boissons très productif mais aussi le fouage ou taille sur le "feu". Malgré ces revenus, l'administration des États de Bretagne était néanmoins coûteuse et à la veille de la Révolution, les États sont endettés de cinquante millions de livres. Les États ont fabriqué environ 150 jetons différents, destinés à être offerts aux membres de son administration à titre de gratification : 100 pour chaque président, 50 pour chaque vérificateur, etc..
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