fjt_873673 - BRETAGNE (NOBLESSE DE...) Jeton AR 29, Charles Louis Auguste Foucquet, duc de Belle-Île 1760
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Type : Jeton AR 29, Charles Louis Auguste Foucquet, duc de Belle-Île
Date : 1760
Métal : argent
Diamètre : 29,5 mm
Axe des coins : 6 h.
Poids : 9,27 g.
Tranche : cannelée
Degré de rareté : R2
Référence ouvrage :
Avers
Titulature avers : CH. L. AUG. FOUCQUET MARECH. DUC DE BELLE ISLE.
Description avers : Buste de Charles Louis Foucquet à gauche, au-dessous signature J. C. R..
Revers
Titulature revers : UTILITATI PUBLICÆ ; À L'EXERGUE : FUNDATUR METIS/ M. DCC. LX..
Description revers : Trois Génies debout : les Fortifications, la Décoration intérieure de la ville et les Arts de premier besoin ; derrière, la ville de Metz.
Traduction revers : Pour l'utilité publique - La fondation de Metz.
Commentaire
Jeton distribué pour la première fois en 1763 comme jeton de présence pour les membres de la Société royale des sciences. L’île de Belle-Île a longtemps appartenu aux abbés de Quimperlé qui la cédèrent au maréchal de Retz au XVIe siècle. Vendue à Nicolas Fouquet en 1658, le surintendant y fit de nombreuses fortifications. Prise par les Hollandais puis rendue par le traité de Nimègue, elle est cédée à la couronne par le maréchal de Belle-Île, petit-fils de Fouquet, en 1718. Non loin de ses côtes, les Anglais remportèrent une victoire en novembre 1759 et s’en emparèrent en 1761. La France la recouvra en échange de Minorque en 1763. Charles Louis Auguste Foucquet, comte puis duc de Belle-Isle est né le 22 septembre 1684 à Villefranche-de-Rouergue. Petit-fils du surintendant Nicolas Fouquet, il sert brillamment dans l’armée (mousquetaire en 1701, capitaine au régiment Royal-Cavalerie, maréchal de camp, lieutenant général des armées du roi, etc..) et la diplomatie (rattachement de la Lorraine, gouverneur des ville et citadelle de Metz, ambassadeur auprès de la diète d’élection de l’Empire). Après la retraite de Prague de 1742, il est maréchal de France, puis duc et pair et enfin ministre de la Guerre de 1758 à 1761. Membre de l’Académie française dès 1749, il meurt à Paris le 26 janvier 1761.