bpv_158440 - CARACALLA Tétradrachme syro-phénicien
Non disponible.
Article vendu sur notre boutique internet (2014)
Prix : 480.00 €
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Prix : 480.00 €
Type : Tétradrachme syro-phénicien
Date : 215-217
Nom de l'atelier/ville : Zeugma, Syrie, Commagène
Métal : billon
Diamètre : 26,5 mm
Axe des coins : 12 h.
Poids : 14,04 g.
Degré de rareté : R1
Commentaires sur l'état de conservation :
Belle frappe complète, aucune trace d’usure, belles surfaces
Référence ouvrage :
Pedigree :
Cet exemplaire est le 0812_009 de la base TSP
Avers
Description avers : Tête laurée de Caracalla à droite (O*01), vue de trois-quarts en arrière.
Légende avers : AUT K. M. A.- .ANTWNEINO-S. SEB. (Autokrator Kaisar Markos Aurhlios Antwneinos Sebastos)
Traduction avers : (L’empereur césar Marc Aurèle Antonin auguste).
Revers
Description revers : Aigle debout de face sur une ligne de terre, les ailes déployées, la tête et queue à droite, tenant dans son bec une couronne perlée, les trois lettres initiales du nom de la ville dans le champ, le Z au-dessus de l’épaule gauche, le E au-dessus de l’épaule droite et le V entre les pattes.
Légende revers : D.HMARC E.X. UPATO .D., (Dhmarcikhs Ex Ousias Upatos D)
Traduction revers : (Revêtu de la puissance tribunitienne consul pour la quatrième fois).
Commentaire
Définitivement romaine depuis le règne de Vespasien, Zeugma, fondée par Séleucus Ier était une halte pour les caravanes venant d’Orient, située sur la rive opposée d’Apamée de l’Euphrate. La quatrième Légion Scythica y était cantonnée. Elle est aujourd’hui noyée sous les eaux par un barrage hydro-électrique.
Les émissions de Zeugma ne posent aucune difficulté d’attribution puisqu’elles portent, même si ce ne sont que par les trois lettres initiales, le nom de la ville.
Il n’est pas connu de frappe inaugurale pour cette série, avec un motif propre à la ville occupant tout le revers à la place de l’aigle et nous restons donc sans information sur la divinité tutélaire qu’auraient pu invoquer les habitants de Zeugma.
Le problème que posent ces émissions est plutôt à chercher dans l’absence de frappes attribuées à la ville d’Apamée, bien plus riche et puissante, de l’autre côté du fleuve Euphrate par rapport à Zeugma.
Quelque soit le motif que nous décidions de choisir pour expliquer l’ouverture d’une trentaine d’ateliers pendant la grande guerre parthique de Caracalla, tous auraient dû mener à des frappes d’Apamée si Zeugma a frappé.
Taxe pour le trésor militaire, exaltation politique des fiertés municipales et religieuses locales, aucune raison de ne pas voir de frappes à Apamée (comme d’ailleurs à Samosate, autre grande voisine).
Mauvaise attribution d’une série connue qu’il faudrait rendre à cette ville ou règlement de la taxe pour le Trésor militaire en lingots et non en monnaies frappées localement, les deux hypothèses sont valables.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, trente-et-un exemplaires sont maintenant répertoriés dont six en musées Paris (3), British Museum, Oxford et Gaziantep.
Les émissions de Zeugma ne posent aucune difficulté d’attribution puisqu’elles portent, même si ce ne sont que par les trois lettres initiales, le nom de la ville.
Il n’est pas connu de frappe inaugurale pour cette série, avec un motif propre à la ville occupant tout le revers à la place de l’aigle et nous restons donc sans information sur la divinité tutélaire qu’auraient pu invoquer les habitants de Zeugma.
Le problème que posent ces émissions est plutôt à chercher dans l’absence de frappes attribuées à la ville d’Apamée, bien plus riche et puissante, de l’autre côté du fleuve Euphrate par rapport à Zeugma.
Quelque soit le motif que nous décidions de choisir pour expliquer l’ouverture d’une trentaine d’ateliers pendant la grande guerre parthique de Caracalla, tous auraient dû mener à des frappes d’Apamée si Zeugma a frappé.
Taxe pour le trésor militaire, exaltation politique des fiertés municipales et religieuses locales, aucune raison de ne pas voir de frappes à Apamée (comme d’ailleurs à Samosate, autre grande voisine).
Mauvaise attribution d’une série connue qu’il faudrait rendre à cette ville ou règlement de la taxe pour le Trésor militaire en lingots et non en monnaies frappées localement, les deux hypothèses sont valables.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, trente-et-un exemplaires sont maintenant répertoriés dont six en musées Paris (3), British Museum, Oxford et Gaziantep.