bpv_173770 - CARACALLA Tétradrachme syro-phénicien
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Article vendu sur notre boutique internet
Prix : 580.00 €
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Type : Tétradrachme syro-phénicien
Date : 215-217
Nom de l'atelier/ville : Héliopolis, Syrie, Coelé Syrie
Métal : billon
Diamètre : 29 mm
Axe des coins : 12 h.
Poids : 13,57 g.
Degré de rareté : R1
Commentaires sur l'état de conservation :
Presque splendide, ne semble jamais avoir circulé mais a perdu son brillant de frappe au nettoyage. Flan exceptionnellement large
Référence ouvrage :
Avers
Description avers : Tête laurée de Caracalla à droite, l’un des deux rubans de la couronne laurée descendant sur l’épaule (O*).
Légende avers : AUT K. MA..ANTWNEINOS .SEB. (Autokrator Kaisar Markos Aurhlios Antwneinos Sebastos)
Traduction avers : (L’empereur césar Marc Aurèle Antonin auguste).
Revers
Description revers : Aigle debout à gauche, les ailes déployées, la tête et la queue tournées à droite, couronne feuillée dans le bec ; entre les pattes de l’aigle, un lion passant à droite sous une étoile à six rais et entre deux points.
Légende revers : DHMARC. EX. UPATOS TOD. (Dhmarcikhs Exousias Upato to D)
Traduction revers : (Puissance tribunitienne, consul pour la quatrième fois).
Commentaire
Ce type se caractérise par un omega majuscule dans la légende de droit.
L’atelier d’Héliopolis Baalbeck doit la confirmation définitive de son attribution à la découverte par le Père Mouterde d’un autel dans la cour du grand temple de Baalbeck portant l’inscription IOMH REGVLO : Iovi Optimo Maximo Heliopolitano REGVLO (Jupiter le meilleur, le plus grand, héliopolitain, de Regulus). La représentation entre les pattes de l’aigle est une représentation astrologique, celle de l’étoile Régulus dans la constellation du lion, symbole de royauté. On peut rajouter un petit détail, qui n’est pas relevé dans le Prieur, à savoir que les deux points qui, sur plusieurs coins, semblent marquer le début et la fin de la légende de revers ne sont pas des points de ponctuation, ce sont des planètes qui entourent Régulus et le Lion, très probablement Venus et Mercure, qui, avec l’aigle-Jupiter, reconstituent la triade héliopolitaine.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, seize exemplaires sont maintenant répertoriés. Notre exemplaire, qui provient de la trouvaille dite de van Hoof, Jahrbuch für Numismatik und Geldgeschichte, Band XXXVI, 1986, pp. 107/126, plates 15/17, Christine Van Hoof N° 120 , est le 1193_004.
L’atelier d’Héliopolis Baalbeck doit la confirmation définitive de son attribution à la découverte par le Père Mouterde d’un autel dans la cour du grand temple de Baalbeck portant l’inscription IOMH REGVLO : Iovi Optimo Maximo Heliopolitano REGVLO (Jupiter le meilleur, le plus grand, héliopolitain, de Regulus). La représentation entre les pattes de l’aigle est une représentation astrologique, celle de l’étoile Régulus dans la constellation du lion, symbole de royauté. On peut rajouter un petit détail, qui n’est pas relevé dans le Prieur, à savoir que les deux points qui, sur plusieurs coins, semblent marquer le début et la fin de la légende de revers ne sont pas des points de ponctuation, ce sont des planètes qui entourent Régulus et le Lion, très probablement Venus et Mercure, qui, avec l’aigle-Jupiter, reconstituent la triade héliopolitaine.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, seize exemplaires sont maintenant répertoriés. Notre exemplaire, qui provient de la trouvaille dite de van Hoof, Jahrbuch für Numismatik und Geldgeschichte, Band XXXVI, 1986, pp. 107/126, plates 15/17, Christine Van Hoof N° 120 , est le 1193_004.