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v33_1642 - Concours de 20 francs, piéfort de Gayrard, tranche inscrite 1848 Paris VG.3025 var.

Concours de 20 francs, piéfort de Gayrard, tranche inscrite 1848 Paris VG.3025 var. SPL
MONNAIES 33 (2007)
Prix de départ : 280.00 €
Estimation : 600.00 €
Prix réalisé : 280.00 €
Type : Concours de 20 francs, piéfort de Gayrard, tranche inscrite
Date : 1848
Nom de l'atelier/ville : Paris
Métal : bronze
Diamètre : 21 mm
Axe des coins : 6 h.
Poids : 13,04 g.
Tranche : inscrite en relief + PIEFORT + CONCOURS MONETAIRE
Degré de rareté : R2
Commentaires sur l'état de conservation :
Splendide avec effet camée entre reliefs et champs
Référence ouvrage :
Pedigree :
Cet exemplaire provient de la collection Bernard Bachelet

Avers


Titulature avers : RÉPUBLIQUE - FRANÇAISE.
Description avers : Buste de la République à droite coiffée d’une peau de lion ; non signé.

Revers


Titulature revers : 20/ FRANCS/ 1848.
Description revers : en trois lignes dans une couronne formée d’une branche de chêne et d’une branche de laurier.

Commentaire


Autant ces essais ont fait l’objet de nombreuses refabrications du fait de leur succès, autant les originaux se caractérisent par leur tranche inscrite d’origine. Les copies postérieures sont à tranches lisses. Dans son répertoire des essais de 1989, Victor Gadoury ne connaît que des tranches lisses, sauf pour l’or, bien entendu. On peut supposer qu’il s’agit en réalité d’un étain bronzé et non d’un bronze car une légère faiblesse de la patine sur les lauriers du droit semble montrer un métal clair sous jacent.

Historique


DEUXIÈME RÉPUBLIQUE

(24/02/1848-2/12/1852)

Lors de la révolution de février 1848, Louis-Philippe abdique en faveur de son petit-fils mais celui-ci n'est pas reconnu par les Chambres et, le 24 février, la République est proclamée par un décret du gouvernement provisoire. Celui-ci a proclamé la liberté du travail, la suppression de la peine de mort en matière politique, le suffrage universel. Les ateliers nationaux sont créés en mars 1848. Des élections ont lieu dès avril et aboutissent au succès des républicains modérés. La fermeture des ateliers nationaux provoque des émeutes qui sont réprimées dans le sang par le général Cavaignac qui est nommé président du conseil. Les révoltés sont exécutés, emprisonnés, déportés. Le pouvoir législatif est confié à une assemblée unique alors que le président de la République, élu au suffrage universel, détient l'exécutif. Ce dernier est le prince Louis Napoléon. Il entre en conflit avec l'assemblée dès 1850 car sa réélection est anticonstitutionnelle. Louis Napoléon s'engage alors dans la préparation du coup d'État qui lui permet, le 2 décembre 1851, d'installer sa dictature. En novembre 1852, il est proposé de rétablir la dignité impériale héréditaire. Le plébiscite des 21-22 novembre donne près de huit millions de oui pour l'Empire tandis que le non ne recueillait qu'environ 250.000 voix. Le 2 décembre 1852, Louis Napoléon est proclamé empereur sous le nom de Napoléon III.

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