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v39_0361 - CONFIANCE (MONNAIES DE...) Épreuve ou essai de la pièce de 12 deniers dite "au faisceau", type FRANÇOIS 1792 Paris

CONFIANCE (MONNAIES DE...) Épreuve ou essai de la pièce de 12 deniers dite  au faisceau , type FRANÇOIS 1792 Paris TTB+
MONNAIES 39 (2009)
Prix de départ : 600.00 €
Estimation : 1 200.00 €
Prix réalisé : 655.00 €
Nombres d'offres : 2
Offre maximum : 1 200.00 €
Type : Épreuve ou essai de la pièce de 12 deniers dite "au faisceau", type FRANÇOIS
Date : 1792 
Nom de l'atelier/ville : Paris
Métal : métal de cloche
Diamètre : 29 mm
Axe des coins : 7 h.
Tranche : lisse
Degré de rareté : R3
Commentaires sur l'état de conservation :
Cette pièce de 12 deniers est frappée sur un flan régulier. Petite paille de métal au niveau du D situé à droite du faisceau de licteur. De petites stries d’ajustage au droit comme au revers
Référence ouvrage :
Pedigree :
Monnaie provenant d’une vente Poinsignon de 1982

Avers


Titulature avers : LOUIS XVI ROI DES FRANÇOIS.
Description avers : Grand buste de Louis XVI drapé à gauche, tête nue, les cheveux noués dans le cou par un ruban ; DUVIVIER sur la tranche du cou ; au-dessous la lettre d'atelier.

Revers


Titulature revers : LA NATION LA LOI LE ROI / (MG) 1792. 4. DE LA LIB..
Description revers : Faisceau sommé d'un bonnet phrygien entre deux branches de chêne ; de part et d'autre 12 - D..

Commentaire


Variété avec lyre, sans le léopard et sans point devant le A. Exemplaire poinçonné 8 sur la tranche et sur le D de 12 D..

Historique


CONFIANCE (MONNAIES DE...)

(1791-1793)

Les Frères Monneron firent fabriquer en Angleterre par Matthew Boulton, grâce à la machine à vapeur de Watt, des pièces de 2 et 5 sols en grande quantité dans l'atelier de Soho à Birmingham, à partir de la fin de l'année 1791. Ces monnaies de nécessité auraient dû suppléer à la pénurie monétaire qui régnait en France et leur qualité technique et esthétique était bien supérieure aux médiocres productions officielles contemporaines en métaux vils.
En mars 1792, les Monneron firent faillite et Pierre s'enfuit. Son frère Augustin reprit l'affaire, mais une loi du 3 mai 1792 interdit la fabrication des monnaies privées. En septembre, un décret interdit la commercialisation des pièces de confiance. Ces monnaies de nécessité circulèrent en fait jusqu'à la fin de 1793.

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