v09_1502 - CONFIANCE (MONNAIES DE...) Essai de Brézin au faisceau 1792
MONNAIES 9 (2000)
Prix de départ : 335.39 €
Estimation : 533.57 €
lot invendu
Prix de départ : 335.39 €
Estimation : 533.57 €
lot invendu
Type : Essai de Brézin au faisceau
Date : 1792
Métal : cuivre
Diamètre : 38,5 mm
Axe des coins : 12 h.
Poids : 29,59 g.
Tranche : lisse
Degré de rareté : R1
Commentaires sur l'état de conservation :
Cet essai présente un très haut relief au droit et au revers. Le droit présente un champ très légèrement granuleux laissant penser que cet essai fut frappé avec un carré légèrement rouillé et probablement après la Révolution
Référence ouvrage :
Avers
Titulature avers : ANÉPIGRAPHE.
Description avers : Faisceau de licteur sommé d'un bonnet phrygien, dans une couronne de chêne.
Revers
Titulature revers : *INVENTEE PAR BREZIN A PARIS* / 1792.
Description revers : PIECE / FRAPPEÉ PAR / LE MOYEN DE LA / VIROLE, PROPRE / A PERFECTIONNER / LES MONNOIES. / - / L'AN 1r DE LA / REPUBLIQUE.
Commentaire
Cet essai a été frappé avec le même carré de revers que le n° 1503 de cette vente.
Historique
CONFIANCE (MONNAIES DE...)
(1791-1793)
Les Frères Monneron firent fabriquer en Angleterre par Matthew Boulton, grâce à la machine à vapeur de Watt, des pièces de 2 et 5 sols en grande quantité dans l'atelier de Soho à Birmingham, à partir de la fin de l'année 1791. Ces monnaies de nécessité auraient dû suppléer à la pénurie monétaire qui régnait en France et leur qualité technique et esthétique était bien supérieure aux médiocres productions officielles contemporaines en métaux vils.
En mars 1792, les Monneron firent faillite et Pierre s'enfuit. Son frère Augustin reprit l'affaire, mais une loi du 3 mai 1792 interdit la fabrication des monnaies privées. En septembre, un décret interdit la commercialisation des pièces de confiance. Ces monnaies de nécessité circulèrent en fait jusqu'à la fin de 1793.
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