fme_674596 - CONSULAT Médaille, Bataille de Marengo
200.00 €
Quantité
Ajouter au panier
Type : Médaille, Bataille de Marengo
Date : 1800
Nom de l'atelier/ville : Italie, Marengo
Métal : bronze
Diamètre : 49,5 mm
Axe des coins : 12 h.
Graveur : BRENET Nicolas-Guy-Antoine (1773-1846)
Poids : 63,62 g.
Tranche : lisse
Poinçon : sans poinçon
Commentaires sur l'état de conservation :
Exemplaire anciennement nettoyé présentant quelques coups et rayures. Patine hétérogène et sombre à l’avers
Avers
Titulature avers : BONAPARTE PREMIER CONSUL DE LA RÉP. FRANCE // BATAILLE DE MARENGO / 25 ET 26 PRAIRIAL / AN 8..
Description avers : Buste habillé à gauche de Napoléon, tête nue, entouré d’une couronne de laurier. Signé sur le tranché du bras : BRENET et D’AOUSTE prés de la couronne de laurier.
Revers
Titulature revers : LE PREMIER CONSUL / COMMANDANT / L’ARMÉE DE RÉSERVE / EN PERSONNE : / ENFANS / RAPPELEZ-VOUS / QUE MON HABITUDE EST / DE COUCHER SUR LE CHAMP / DE BATAILLE..
Description revers : Légende en neuf lignes horizontales.
Commentaire
La bataille de Marengo (14 juin 1800), vit s'opposer une force française commandée par le général Napoléon Bonaparte, alors Premier consul, à l'armée impériale du Saint-Empire sous la direction du feld-maréchal baron Michael Friedrich Benedikt von Melas à Alexandrie, dans le Piémont, en Italie.
Les Impériaux tentent de profiter de l'allongement des lignes françaises, occupées à rechercher leur adversaire après la bataille de Montebello, pour traverser l'armée française. Les troupes des généraux Victor et Jean Lannes, obligées de faire retraite devant le gros de l'armée de Melas qui les attaque par surprise, sont soutenues en milieu de journée par les troupes que Bonaparte mène à leur secours. En fin de journée, l'arrivée des cavaliers du général Desaix permet aux Français, fort mal en point, de faire basculer l'issue de la bataille en leur faveur, au point de transformer leur retraite en déroute des Impériaux.
Après la défaite, les Impériaux négocient avec le général Bonaparte la fin de la guerre en Italie qui oblige notamment les troupes impériales à se replier au-delà du Tessin.
Ce fait d'armes permit à Napoléon d'asseoir un peu plus sa position au sein du triumvirat consulaire en tant que Premier consul après son coup d'État, au mois de novembre précédent. Malgré la mort de Desaix, la victoire est décisive pour la campagne d'Italie, et permet à Bonaparte de monter une opération de propagande fort importante, faisant passer la bataille à la postérité..
Les Impériaux tentent de profiter de l'allongement des lignes françaises, occupées à rechercher leur adversaire après la bataille de Montebello, pour traverser l'armée française. Les troupes des généraux Victor et Jean Lannes, obligées de faire retraite devant le gros de l'armée de Melas qui les attaque par surprise, sont soutenues en milieu de journée par les troupes que Bonaparte mène à leur secours. En fin de journée, l'arrivée des cavaliers du général Desaix permet aux Français, fort mal en point, de faire basculer l'issue de la bataille en leur faveur, au point de transformer leur retraite en déroute des Impériaux.
Après la défaite, les Impériaux négocient avec le général Bonaparte la fin de la guerre en Italie qui oblige notamment les troupes impériales à se replier au-delà du Tessin.
Ce fait d'armes permit à Napoléon d'asseoir un peu plus sa position au sein du triumvirat consulaire en tant que Premier consul après son coup d'État, au mois de novembre précédent. Malgré la mort de Desaix, la victoire est décisive pour la campagne d'Italie, et permet à Bonaparte de monter une opération de propagande fort importante, faisant passer la bataille à la postérité..