v35_0293 - CORPORATIONS Jeton Ar 29, Bonnetiers 1746
MONNAIES 35 (2008)
Prix de départ : 120.00 €
Estimation : 220.00 €
Prix réalisé : 120.00 €
Nombres d'offres : 1
Offre maximum : 155.00 €
Prix de départ : 120.00 €
Estimation : 220.00 €
Prix réalisé : 120.00 €
Nombres d'offres : 1
Offre maximum : 155.00 €
Type : Jeton Ar 29, Bonnetiers
Date : 1746
Métal : argent
Diamètre : 28,5 mm
Axe des coins : 6 h.
Poids : 6,11 g.
Tranche : cannelures fines
Degré de rareté : R2
Commentaires sur l'état de conservation :
Usure superficielle visible seulement sur les parties les plus en relief de la chevelure au droit et sur les navires des armes des bonnetiers au revers. Très jolie patine de médaillier avec des reflets mordorés au revers
Référence ouvrage :
Pedigree :
Exemplaire provenant de MONNAIES XXV, n° 1215
Avers
Titulature avers : LUD. XV. REX. - CHRISTIANISS..
Description avers : Buste à droite de Louis XV signé FM [n° 322 var.] type 582H de la classification Guéant/Prieur.
Traduction avers : (Louis XV, roi très chrétien).
Revers
Titulature revers : QUANTOS. DUO. FLECTIT. IN. USUS ; À L'EXERGUE : LES. MDS. BONNETIERS. 1746.
Description revers : Écu aux armes des Bonnetiers : cinq navires allant à gauche sous une étoile et au-dessous de la Toison d'or couronnée.
Traduction revers : (Vers combien d'usages il les tourne tous les deux !).
Commentaire
En 1390, on comprend sous le titre de bonnetiers, les aumussiers, les mitainiers et les chapeliers. Dans les premiers temps de la fabrication appelée plus tard bonneterie, on appelait bonnet le fil de laine tissé à la main avec l'aiguille et la broche. Les bonnetiers ont le droit de vendre toutes sortes de bonnets de drap, de laine, ronds ou carrés, des bas, gants, chaussons, camisoles, caleçons, au métier, au tricot ou à l'aiguille, en soie, laine, coton, chanvre ou lin, poil de chameau ou de castor et autres pareilles matières.
Les bonnetiers étaient chargés de tisser à la main le fil de laine avec une aiguille, la bonneterie, ou à l’aide d’une broche, pour le broché ou “jersey”. On les appelait aussi chapeliers, gantiers ou mitainiers mais avec le temps le terme bonnetier devient générique. Leurs statuts sont rédigés en 1550 et confirmés en 1608. En 1660, un arrêt décide qu’ils auront préséance sur les orfèvres et seront désormais au cinquième rang des marchands, ce que rappelle les cinq navires sur leur blason ou au revers de ce jeton. En 1776, unis aux chapeliers et pelletiers ils formeront le troisième des six corps. Au XVIIIe siècle il y a environ 450 maisons de bonneterie à Paris. La devise du revers est strictement liée à la corporation des bonnetiers (F. 4872-4880b).
Les bonnetiers étaient chargés de tisser à la main le fil de laine avec une aiguille, la bonneterie, ou à l’aide d’une broche, pour le broché ou “jersey”. On les appelait aussi chapeliers, gantiers ou mitainiers mais avec le temps le terme bonnetier devient générique. Leurs statuts sont rédigés en 1550 et confirmés en 1608. En 1660, un arrêt décide qu’ils auront préséance sur les orfèvres et seront désormais au cinquième rang des marchands, ce que rappelle les cinq navires sur leur blason ou au revers de ce jeton. En 1776, unis aux chapeliers et pelletiers ils formeront le troisième des six corps. Au XVIIIe siècle il y a environ 450 maisons de bonneterie à Paris. La devise du revers est strictement liée à la corporation des bonnetiers (F. 4872-4880b).