E-auction 606-580932 - fjt_07578 - CORPORATIONS Les six corps des marchands n.d.
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PAS DE FRAIS ACHETEUR.
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| Estimation : | 150 € |
| Prix : | 41 € |
| Offre maximum : | 79 € |
| Fin de la vente : | 25 novembre 2024 20:16:20 |
| participants : | 8 participants |
Type : Les six corps des marchands
Date : n.d.
Métal : argent
Diamètre : 30,5 mm
Axe des coins : 6 h.
Tranche : cannelée
Degré de rareté : R2
Commentaires sur l'état de conservation :
Une faiblesse de frappe apparaît au centre de l’Hercule, correspondant au point le plus creux du coin de droit
Référence ouvrage :
Avers
Titulature avers : LUD. XVI. FRANC. ET. NAVARR. REX.
Description avers : Buste à droite de Louis XVI signé DU VIV. type Guéant Prieur 744M.
Traduction avers : Louis XVI, roi de France et de Navarre.
Revers
Titulature revers : VINCIT. CONCORDIA. FRATRUM ; À L'EXERGUE : LES. SIX. CORPS. DES. MARCHANDS..
Description revers : Hercule assis à droite sur la peau de lion essaie de rompre un faisceau. Devant lui cinq navires sur les flots.
Traduction revers : La concorde entre frères est victorieuse.
Commentaire
Ce jeton marque l'application de l'édit d'août 1776 qui agrégea les six corps désormais fixés dans cet ordre : 1. Draperie Mercerie. 2. Epicerie. 3. Bonneterie, Pelleterie, Chapellerie. 4. Orfèvrerie, Batteurs d'Or, Tireurs d'Or. 5. Fabricants d'étoffes, tissutiers-rubanniers. 6. Marchands de Vin.
"Présentement, les six corps des marchands de Paris ne sont autres que les drapiers, les épiciers, les merciers, les pelletiers, les bonnetiers et les orfèvres. Et ce sont eux seulement qui, aux entrées tant des empereurs, des rois et des reines que des légats, leur vont rendre les devoirs avec le prévôt des marchands, les échevins et le corps de ville et même leur portent le dais, les uns après les autres, dans l'ordre que je les ai nommés, revêtus chacun de robes et de toques de soie de différentes c ouleurs." Sauval. Les six corps rendent compte de la hiérarchie qui se forma entre les différentes corporations de Paris. C'est en 1431, à l'occasion du couronnement de Henri VI, que la supériorité des six corps avait commencé de s'affirmer. C'était eux qui avaient porté le dais sous lequel le roi avait fait son entrée.
"Présentement, les six corps des marchands de Paris ne sont autres que les drapiers, les épiciers, les merciers, les pelletiers, les bonnetiers et les orfèvres. Et ce sont eux seulement qui, aux entrées tant des empereurs, des rois et des reines que des légats, leur vont rendre les devoirs avec le prévôt des marchands, les échevins et le corps de ville et même leur portent le dais, les uns après les autres, dans l'ordre que je les ai nommés, revêtus chacun de robes et de toques de soie de différentes c ouleurs." Sauval. Les six corps rendent compte de la hiérarchie qui se forma entre les différentes corporations de Paris. C'est en 1431, à l'occasion du couronnement de Henri VI, que la supériorité des six corps avait commencé de s'affirmer. C'était eux qui avaient porté le dais sous lequel le roi avait fait son entrée.
Historique
CORPORATIONS
À Rome, les groupements d'artisans existaient déjà : formant un collège placé sous la protection d'une divinité, avec une maison et une caisse communes. Dans l'Europe médiévale, sans doute à partir des confréries religieuses, se formèrent des groupements économiques entre marchands appelées hanse ou ghilde. Avec le développement des échanges, les artisans s'organisèrent en corps ou communautés de métier qui groupaient tous ceux qui exercaient la même profession : maîtres, compagnons ou apprentis. Pour entrer dans le corps, il fallait "jurer" le métier. À côté, existaient des métiers libres qui pouvaient être exercés par tous. Chaque corps était dirigé par une direction collégiale chargée de faire respecter les règlements du métier, de protéger le métier de la concurrence et de diriger la société de secours mutuel. À la fin du XVIIe siècle, le roi se mit à vendre comme offices héréditaires les fonctions de jurés et de syndics de corporation ce qui entraina de graves difficultés financières à un moment où les corporations ne répondaient de surcroît plus aux exigences économiques nouvelles de développement de l'industrie et de concentration des entreprises. C'est d'ailleurs en Angleterre que les corporations disparurent spontanément en raison de la révolution industrielle. Les corporations seront supprimées en France en 1791 par l'Assemblée constituante.
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