fmd_621010 - Dix centimes Napoléon III, tête nue, satirique pour le Général Boulanger n.d. Marseille F.133/- var.
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Type : Dix centimes Napoléon III, tête nue, satirique pour le Général Boulanger
Date : n.d.
Nom de l'atelier/ville : Marseille
Quantité frappée : ---
Métal : bronze
Diamètre : 30,09 mm
Axe des coins : 6 h.
Poids : 9,13 g.
Tranche : lisse
Degré de rareté : R2
Référence ouvrage :
Avers
Titulature avers : NAPOLEON III EMPEREUR// (LEVRETTE) N.D. (MM).
Description avers : La tête de Napoléon III à gauche regravée à l’image du Général Boulanger avec képi, barbe et moustache, col de général, au-dessous BARRE ; le tout dans un grènetis.
Revers
Titulature revers : EMPIRE FRANÇAIS // * DIX CENTIMES *.
Description revers : Aigle déployée, la tête à droite, reposant sur un foudre ; au-dessous la lettre d'atelier MA, le tout dans un grènetis.
Commentaire
Georges Boulanger, officier général et homme politique, est né le 29 avril 1837 à Rennes et est mort le 30 septembre 1891 à Ixelles en Belgique. Il est ministre de la Guerre (parti républicain) de 1886 à 1887. Il est connu pour avoir ébranlé la Troisième République, porté par un mouvement portant le nom de boulangisme. Sa popularité est due à divers coups d'éclat et des circonstances peu banales : il réussit à faire expulser du gouvernement le duc D'Aumale, il soutient les mineurs grévistes et invite l'armée envoyée contre eux de se joindre à leur mouvement, il améliore les conditions des soldats... Après avoir réussi à rassembler autour de lui tous les mécontents, de l'extrême gauche à la droite dure et nationaliste, il est triomphalement élu dans plusieurs départements (ainsi qu'à Paris) mais, bien qu’appuyé par tous, il renonce, en 1889, à faire le coup d'État qui l’aurait porté au pouvoir et s'enfuit en Belgique. Condamné à la prison à perpétuité par contumace, il se suicide sur la tombe de sa maîtresse.