bpv_305570 - ÉLAGABAL Tétradrachme syro-phénicien
Non disponible.
Article vendu sur notre boutique internet (2014)
Prix : 45.00 €
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Prix : 45.00 €
Type : Tétradrachme syro-phénicien
Date : 218-220
Nom de l'atelier/ville : Antioche, Syrie, Séleucie et Piérie
Métal : billon
Diamètre : 26,00 mm
Axe des coins : 12 h.
Poids : 12,84 g.
Commentaires sur l'état de conservation :
Usure de circulation, flan étroit, plat de frappe au revers
Référence ouvrage :
Pedigree :
Cet exemplaire est le 0254B_013 de la base TSP, il provient de la trouvaille dite de Lauren, 1994
Avers
Description avers : Elagabal tête laurée à droite, l’un des rubans de la couronne de lauriers passant sur l’épaule, un reste de draperie devant et derrière le buste.
Légende avers : AUT K M A ... ANTwNEINOS SEB
Traduction avers : Empereur César Marc Aurèle Antonin Auguste.
Revers
Description revers : Aigle au style de Carrhae debout à gauche sur une ligne de terre, les ailes déployées, la tête et queue à droite, tenant une couronne feuillée de laurier dans son bec, une étoile à huit branches entre les pattes.
Légende revers : DHMARC EX UPATOSTOB / .D. - .E.
Traduction revers : (Puissance tribunitienne, consul pour la deuxième fois).
Commentaire
Le Prieur 254B a été créé pour distinguer les têtes avec rubans derrière la tête et celles avec un ruban sur l’épaule. Il est plausible, mais à vérifier, que ces émissions correspondent à des imagos différentes. Si l’on en juge au coup d’œil les 254B ont souvent des teintes cuivre apparentes. Sachant que toutes les monnaies sont grosso modo nettoyées de la même manière, pourrait-on imaginer que le ruban sur l’épaule soit un signe distinctif d’un aloi plus faible ?
Bien que classé par commodité à Antioche, ce type a été attribué au graveur de Carrhae en Mésopotamie, par identité de style du revers avec les frappes de cet atelier sous Caracalla et Macrin. Cette variante avec le ruban des lauriers sur l’épaule (Prieur 254b) a été créée depuis la rédaction du Prieur. On ignore si cette variante a une signification autre qu’un changement d’imago. Le visage de l’empereur est particulièrement enfantin sur cet exemplaire.
Les émissions d’Elagabal se classent par référence à leur graveur de revers, quand celui-ci peut être rapproché d’une émission précédente identifiée pour une ville, par le style plus généralement quand ce n’est pas le cas. On trouve une trentaine de graveurs de revers et moins d’une dizaine de graveurs de droit.
La question de savoir si les ateliers de Caracalla, encore en production sous Macrin, furent conservés ou si tous les graveurs furent regroupés à Antioche n’est pas tranchée, faute d’une analyse des liaisons de coins. On pense néanmoins que ce fut le cas, ne serait-ce que par la présence systématique du Delta Eta dans le champ du revers.
Tous les tétradrachmes officiels d’Elagabal portent la date du deuxième consulat, le hiatus entre Caracalla et le nouvel empereur étant considéré comme le premier consulat de celui-ci. À en juger par certaines émissions, les frappes se terminent certainement, dans une dégénerescence complète de l’aloi et du style, vers 220, en tous cas avant le troisième consulat.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, cinquante-quatre exemplaires sont maintenant répertoriés dont en musées British Museum (2), Paris (2), ANS, Berne et Yale (3).
Bien que classé par commodité à Antioche, ce type a été attribué au graveur de Carrhae en Mésopotamie, par identité de style du revers avec les frappes de cet atelier sous Caracalla et Macrin. Cette variante avec le ruban des lauriers sur l’épaule (Prieur 254b) a été créée depuis la rédaction du Prieur. On ignore si cette variante a une signification autre qu’un changement d’imago. Le visage de l’empereur est particulièrement enfantin sur cet exemplaire.
Les émissions d’Elagabal se classent par référence à leur graveur de revers, quand celui-ci peut être rapproché d’une émission précédente identifiée pour une ville, par le style plus généralement quand ce n’est pas le cas. On trouve une trentaine de graveurs de revers et moins d’une dizaine de graveurs de droit.
La question de savoir si les ateliers de Caracalla, encore en production sous Macrin, furent conservés ou si tous les graveurs furent regroupés à Antioche n’est pas tranchée, faute d’une analyse des liaisons de coins. On pense néanmoins que ce fut le cas, ne serait-ce que par la présence systématique du Delta Eta dans le champ du revers.
Tous les tétradrachmes officiels d’Elagabal portent la date du deuxième consulat, le hiatus entre Caracalla et le nouvel empereur étant considéré comme le premier consulat de celui-ci. À en juger par certaines émissions, les frappes se terminent certainement, dans une dégénerescence complète de l’aloi et du style, vers 220, en tous cas avant le troisième consulat.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, cinquante-quatre exemplaires sont maintenant répertoriés dont en musées British Museum (2), Paris (2), ANS, Berne et Yale (3).