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fmd_688115 - Essai de 10 Francs Turin en aluminium, tranche striée, poids léger 1938 Paris GEM.173 4

Essai de 10 Francs Turin en aluminium, tranche striée, poids léger 1938 Paris GEM.173 4 SPL63
350.00 €
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Type : Essai de 10 Francs Turin en aluminium, tranche striée, poids léger
Date : 1938
Nom de l'atelier/ville : Paris
Quantité frappée : ---
Métal : aluminium
Diamètre : 27,91 mm
Axe des coins : 6 h.
Poids : 2,26 g.
Tranche : striée
Degré de rareté : R2
Commentaires sur l'état de conservation :
Légères traces de frottement ; trait horizontal au droit (lié au flan)
Référence ouvrage :

Avers


Titulature avers : REPUBLIQUE - FRANÇAISE.
Description avers : Tête de la République à droite, coiffée d'un bonnet phrygien lauré ; signé P. TURIN sous le buste.

Revers


Titulature revers : 10 / FRANCS / 1938 / LIBERTE / EGALITE / FRATERNITE // ESSAI .
Description revers : En sept lignes, entre deux épis de blé verticaux.

Commentaire


Poids léger. Compte tenu du métal, de la date et des autres pré-séries connues, on peut être pratiquement certain que ce type est utilisé pour mettre au point les 10 francs Pétain, bien qu’il reste possible que ces essais datent de l’immédiate avant-guerre et aient été effectivement destinés à frapper des Turins en aluminium. À contrario, il semble que les réquisitions de métaux n’aient pas été imaginées avant-guerre, donc que l’usage de l’aluminium indique la période de guerre. Si nous avons effectivement affaire à des essais de frappe de 10 francs Pétain, ces essais, du fait de leur métal, sont postérieurs aux essais de frappe au type 1939/1929 puisque ceux-ci n’envisageaient pas encore le rationnement du cuivre et du nickel.

Historique


ÉTAT FRANÇAIS

(10/07/1940-26/08/1944)

Né de l'effondrement de la Troisième République consécutif à la défaite française de mai-juin 1940, l'État français est fondé par un vote du Parlement réuni en Assemblée nationale à Vichy le 10 juillet 1940. L'Assemblée nationale par 569 oui, 80 non et 17 abstentions donne "tous pouvoirs au gouvernement de la République, sous l'autorité et la signature du maréchal Pétain, à l'effet de promulguer par un ou plusieurs actes une nouvelle constitution de l'État français". Cette constitution doit "garantir les droits du Travail, de la Famille et de la Patrie". Par six actes de 1940, la présidence de la République est supprimée au profit du maréchal Pétain, chef de l'État français. Une cour suprême de justice est créée. Le maréchal Pétain exerce un plein pouvoir non seulement gouvernemental mais aussi législatif puisqu'il nomme et révoque les ministres, et, il nomme à tous les emplois civils ou militaires. Il dispose aussi de la justice et de la force armée. Il négocie et ratifie les traités. À partir de 1941, tous les fonctionnaires doivent prêter serment au chef de l'État. Une réforme morale et intellectuelle s'attaque au divorce, à l'avortement, à l'alcoolisme, interdit la franc-maçonnerie et crée un commissariat aux Affaires Juives. Les syndicats sont supprimés et remplacés par un système corporatif. La famille est soutenue et la retraite des travailleurs est instituée. L'entrevue de Montoire du 24 octobre 1940 engage la France dans la voie de la collaboration qui devient totale dès juin 1941 avec les attentats de la résistance communiste. L'État français s'engage aussi aux côtés de l'Allemagne dans une croisade anti-bolchevique. Après la perte progressive de l'Empire, la zone sud est occupée par les Allemands provoquant le sabordage de la flotte à Toulon. Avec l'instauration du Service du Travail Obligatoire (S.T.O.), la résistance voit ses rangs augmenter. Les attentats, et leur répression, augmentent tandis que se forme le Conseil national de la Résistance. Le débarquement et les soulèvements de la résistance permettent au Gouvernement provisoire de la République française d'accroître son contrôle. Le 20 août 1944, le maréchal Pétain est emmené à Sigmaringen par les Allemands. Le 25, la division Leclerc est la première à entrer dans Paris en état d'insurrection, sonnant ainsi le glas du régime de Vichy.

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