lf20 - Faux – contrefaçons – imitations. Actes du quatrième colloque international du Groupe suisse pour l'étude des trouvailles monétaires (Martigny, 1er-2 mars 2002) édité par A.-F. AUBERSON – H. R. DERSCHKA – S. FREY-KUPPER
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Auteur : édité par A.-F. AUBERSON – H. R. DERSCHKA – S. FREY-KUPPER
Editeur : Les Editions du Zèbre
Langue : français
Caractéristiques : Lausanne 2004, broché, 20,5 x 14, 288 pages, i17 planches
Poids : 653 g.
Commentaire
A l'époque romaine, fausse monnaie et imitation ont constitué des éléments inhérents à la circulation monétaire. Ces productions — monnayage de nécessité, véritable faux monnayage ou combinaison des deux — s'expliquent par des pénuries temporaires de certaines dénominations et par la nécessité de maintenir le commerce quotidien. Les découvertes exceptionnelles de monnaies et d'objets relatifs au faux monnayage ont permis de restituer les techniques de fabrication des flans monétaires, de réalisation des argentures et d'opérations de coulage.
Les études concernant l'époque médiévale nuancent la perception que l'on a de l'imitation. La monnaie est mauvaise et fausse pour les imités alors que les imitateurs ne se cachent généralement pas de leurs pratiques. Les monnayages imités sont surtout ceux qui jouissent d'une grande popularité et qui sont largement diffusés en dehors des frontières régionales, comme par exemple le florin de Florence.
Aux XVIIe-XVIIIe siècles, on parle de faux monnayage professionnel. Il apparaît à l'occasion de crises monétaires, durant lesquelles la différence entre la valeur des espèces et leur cours, décidée par les gouvernements, procure un bénéfice. Tel a été le cas en Suisse lors de la crise de 1622 et en France à la fin du règne de Louis XIV. Deux études présentent le parcours de faux-monnayeurs qui ont œuvre entre le Corps helvétique et le Royaume français..
Les études concernant l'époque médiévale nuancent la perception que l'on a de l'imitation. La monnaie est mauvaise et fausse pour les imités alors que les imitateurs ne se cachent généralement pas de leurs pratiques. Les monnayages imités sont surtout ceux qui jouissent d'une grande popularité et qui sont largement diffusés en dehors des frontières régionales, comme par exemple le florin de Florence.
Aux XVIIe-XVIIIe siècles, on parle de faux monnayage professionnel. Il apparaît à l'occasion de crises monétaires, durant lesquelles la différence entre la valeur des espèces et leur cours, décidée par les gouvernements, procure un bénéfice. Tel a été le cas en Suisse lors de la crise de 1622 et en France à la fin du règne de Louis XIV. Deux études présentent le parcours de faux-monnayeurs qui ont œuvre entre le Corps helvétique et le Royaume français..
Article
Table des matières :
D. Schmutz, Zum Geleit 5-6
F. Wiblé, Avant-propos 7-10
A.-F. Auberson – H. R. Derschka – S. Frey-Kupper, Einleitung 11-14
Antiquité
M. Peter, Imitation und Fälschung in römischer Zeit 19-30
P.-A. Besombes, Le monnayage d'imitation de bronze de Claude Ier : fraude et non nécessité 31-41 + pl. 1
F. Pilon, La fabrication de monnaies d'imitation à Châteaubleau (Seine-et-Marne, France) au IIIe s. après J.-C. 31-41 + pl. 2-3
D. G. Wigg-Wolf, Zur Interpretation und Bedeutung der "Barbarisierungen" der römischen Kaiserzeit 55-75 + pl. 4
Moyen Age
J. F. Fischer, Nachahmungen merowingerzeitlicher Goldmünzen des 6. und 7. Jahrhunderts : Verbreitung und Funktionen 79-105
M. Bompaire, Les princes, imitateurs ou contrefacteurs : exemples français des XIIIe-XVe siècles 107-127 + pl. 5
U. Klein, Der Florentiner Goldgulden und seine Imitationen 129-160 + pl. 6-9
H. Rizzolli, Mittelalterliche Beischläge und Fälschungen von Münzen aus dem alttirolischen Raum 161-171 + p. 10-14
Temps modernes
Ch. Froidevaux – A. Clairand, Faux monnayage et crises monétaires sous l'ancien régime 175-233 + pl. 15-17
A. Clairand – Ch. Froidevaux, Vie "ordinaire" d'un faux-monnayeur suisse : Pierre Lemaître (env. 1661 – env. 1717) 235-254
O. F. Dubuis, Faux et usages de faux : l'entreprise criminelle de Jacques Tronchin (1640-1670) 255-266
N. Klüssendorf, Falschmünzen aus dem historischen Geldumlauf. Grundprobleme der Quellenkritik 267-284
Adresses des auteurs 295-296
Table des matières 295-296
Planches I-XVII
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D. Schmutz, Zum Geleit 5-6
F. Wiblé, Avant-propos 7-10
A.-F. Auberson – H. R. Derschka – S. Frey-Kupper, Einleitung 11-14
Antiquité
M. Peter, Imitation und Fälschung in römischer Zeit 19-30
P.-A. Besombes, Le monnayage d'imitation de bronze de Claude Ier : fraude et non nécessité 31-41 + pl. 1
F. Pilon, La fabrication de monnaies d'imitation à Châteaubleau (Seine-et-Marne, France) au IIIe s. après J.-C. 31-41 + pl. 2-3
D. G. Wigg-Wolf, Zur Interpretation und Bedeutung der "Barbarisierungen" der römischen Kaiserzeit 55-75 + pl. 4
Moyen Age
J. F. Fischer, Nachahmungen merowingerzeitlicher Goldmünzen des 6. und 7. Jahrhunderts : Verbreitung und Funktionen 79-105
M. Bompaire, Les princes, imitateurs ou contrefacteurs : exemples français des XIIIe-XVe siècles 107-127 + pl. 5
U. Klein, Der Florentiner Goldgulden und seine Imitationen 129-160 + pl. 6-9
H. Rizzolli, Mittelalterliche Beischläge und Fälschungen von Münzen aus dem alttirolischen Raum 161-171 + p. 10-14
Temps modernes
Ch. Froidevaux – A. Clairand, Faux monnayage et crises monétaires sous l'ancien régime 175-233 + pl. 15-17
A. Clairand – Ch. Froidevaux, Vie "ordinaire" d'un faux-monnayeur suisse : Pierre Lemaître (env. 1661 – env. 1717) 235-254
O. F. Dubuis, Faux et usages de faux : l'entreprise criminelle de Jacques Tronchin (1640-1670) 255-266
N. Klüssendorf, Falschmünzen aus dem historischen Geldumlauf. Grundprobleme der Quellenkritik 267-284
Adresses des auteurs 295-296
Table des matières 295-296
Planches I-XVII
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