bpv_659006 - GORDIEN III Tétradrachme syro-phénicien
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Type : Tétradrachme syro-phénicien
Date : 242
Nom de l'atelier/ville : Antioche, Syrie, Séleucie et Piérie
Métal : billon
Diamètre : 24,5 mm
Axe des coins : 11 h.
Poids : 12,86 g.
Degré de rareté : R2
Commentaires sur l'état de conservation :
Monnaie décentrée au revers, avec de jolis détails et une belle patine grise sombre
Référence ouvrage :
Avers
Description avers : Buste lauré, nu de Gordien III à droite, l’un des rubans de la couronne de laurier posé sur l’épaule, restes de drapé devant et derrière le cou.
Légende avers : AUTOK K M ANT GORDIANOS SEB (Autokratoros Kaisar Marcos Antonios Gordianos Sebastos) .
Traduction avers : (L’empereur césar Marc Antoine Gordien auguste).
Revers
Description revers : Aigle debout à droite, la tête à droite et la queue à gauche, les ailes déployées, tenant une couronne feuillue de lauriers dans son bec, entre ses pattes, un bélier courant à gauche, tête à droite, sous un croissant de lune.
Légende revers : DHMARC E X UPATOB (Dhmarcikhs Ex Ousias).
Traduction revers : (Revêtu de la puissance tribunitienne, consul pour la deuxième fois).
Commentaire
Le Prieur 292 se caractérise par la tête de l’aigle qui est à droite, contrairement à l’usage statistique. On ignore si ce détail a une signification numismatique ou économique.
Les bustes nus, tout en restant peu courants, sont moins rares dans la deuxième émission de Gordien III que dans les frappes de la première. On peut simplement remarquer qu’ils sont encore associés à une couronne laurée, sans que l’on sache ce qui peut en être déduit.
La caractéristique principale de la deuxième émission est la disparition du SC à l’exergue du revers et son remplacement par un bélier (Aries) dans une position bien particulière (regardant vers l’arrière) sous un croissant de lune pointes en haut. Compte tenu de la position sur la monnaie en remplacement du SC et à l’endroit où, vingt-cinq ans auparavant les tétradrachmes de Sévères portaient les armes des villes, on peut être pratiquement certain que ce bélier désigne la ville d’Antioche. L’interprétation usuelle n’est pas très convaincante (la Lune dans le Bélier serait la position astronomique au moment de la fondation de la ville) mais faute de mieux, elle est possible. On trouve dans de nombreuses villes de la région des rappels de diverses constellations qui auraient présidé aux fondations.
Il faut néanmoins noter que, dans ce cas, le financement des émissions ne serait plus explicitement “approuvé par le Sénat” (SC) comme la première émission et comme les frappes de Philippe qui suivront. Pourquoi ? Pas d’explication, sauf peut-être un financement par le Trésor Militaire : les frappes de Gordien étant liées à la Guerre parthique, il est plausible que la ville n’ait rien financé.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, onze exemplaires sont maintenant répertoriés dont un seul en musée, au British Museum.
Les bustes nus, tout en restant peu courants, sont moins rares dans la deuxième émission de Gordien III que dans les frappes de la première. On peut simplement remarquer qu’ils sont encore associés à une couronne laurée, sans que l’on sache ce qui peut en être déduit.
La caractéristique principale de la deuxième émission est la disparition du SC à l’exergue du revers et son remplacement par un bélier (Aries) dans une position bien particulière (regardant vers l’arrière) sous un croissant de lune pointes en haut. Compte tenu de la position sur la monnaie en remplacement du SC et à l’endroit où, vingt-cinq ans auparavant les tétradrachmes de Sévères portaient les armes des villes, on peut être pratiquement certain que ce bélier désigne la ville d’Antioche. L’interprétation usuelle n’est pas très convaincante (la Lune dans le Bélier serait la position astronomique au moment de la fondation de la ville) mais faute de mieux, elle est possible. On trouve dans de nombreuses villes de la région des rappels de diverses constellations qui auraient présidé aux fondations.
Il faut néanmoins noter que, dans ce cas, le financement des émissions ne serait plus explicitement “approuvé par le Sénat” (SC) comme la première émission et comme les frappes de Philippe qui suivront. Pourquoi ? Pas d’explication, sauf peut-être un financement par le Trésor Militaire : les frappes de Gordien étant liées à la Guerre parthique, il est plausible que la ville n’ait rien financé.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, onze exemplaires sont maintenant répertoriés dont un seul en musée, au British Museum.