fme_955605 - GOUVERNEMENT PROVISOIRE DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Médaille de la ville de Strasbourg - Alsace libérée
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Type : Médaille de la ville de Strasbourg - Alsace libérée
Date : 1944
Nom de l'atelier/ville : 67 - Strasbourg
Métal : bronze
Diamètre : 68 mm
Axe des coins : 12 h.
Graveur : DELAMARRE Raymond (1890-1986)
Poids : 168,11 g.
Tranche : lisse + corne BRONZE
Poinçon : corne BRONZE
Commentaires sur l'état de conservation :
Patine hétérogène, présentant quelques taches d’oxydation. Présence de coups et rayures
Avers
Titulature avers : PATRIAM - FIDELITER COLVIT.
Description avers : L’Alsace ayant rompu ses chaînes, tenant une épée. Signé RAYMOND / DELAMARRE / 1944.
Revers
Titulature revers : STRASBOURG.
Description revers : Trois cigognes passant en volant devant la cathédrale avec une vue de la vieille ville. Signature monogramme : RD.
Commentaire
Dès le 2 septembre 1939, le gouvernement français fait évacuer de Strasbourg 120 000 personnes. Après l'armistice du 22 juin 1940, l'Alsace-Lorraine est, de fait, annexée au Troisième Reich. Contrairement à l'annexion de 1871 à 1918, les deux départements alsaciens et la Moselle ne sont pas réunis. L'Alsace devient le CdZ-Gebiet Elsass et est intégrée au Gau Baden-Elsaß.
Dès le 6 septembre 1943, la ville est bombardée par les Alliés. Quatre autres suivront jusqu'en septembre 1944, provoquant la mort de plus de 1 000 personnes et touchant environ 20 % des bâtiments de la ville. L'église Saint-Jean et l'ancienne douane sont entièrement détruites (elles seront reconstruites à l'identique après la guerre), le palais du Rhin, l'Hôtel des Postes, l'église Saint-Paul et le palais de la diète d'Alsace-Lorraine (actuel Théâtre national de Strasbourg) sont endommagés. Les secteurs de la place de l'Homme-de-Fer, de la place Gutenberg et de la place du Corbeau sont également touchés. Neudorf est le quartier qui subit le plus de dégâts. Cependant, Strasbourg est libérée assez facilement, de par la rapidité de l'offensive menée par le général Leclerc, et de par la reddition tout aussi rapide du général Vaterrodt. Le 23 novembre 1944, le drapeau français est hissé au sommet de la cathédrale.
Raymond Delamarre, né le 8 juin 1890 à Paris, et mort le 28 février 1986, est un sculpteur et médailleur français.
Élève de Jules Coutan à l'école des beaux-arts de Paris, il fait partie de la génération d'artistes mobilisés par la Première Guerre mondiale : blessé en septembre 1914 et prisonnier en Bavière, il revient à Paris en 1919 et obtient le premier grand prix de Rome pour son haut-relief, La Gloire ramène le Héros au foyer familial.
Il participe aux expositions internationales de 1925, 1931 et 1937, ainsi qu'à la décoration du paquebot Normandie avec un bas-relief, Les Arts et Monuments régionaux (1935)..
Dès le 6 septembre 1943, la ville est bombardée par les Alliés. Quatre autres suivront jusqu'en septembre 1944, provoquant la mort de plus de 1 000 personnes et touchant environ 20 % des bâtiments de la ville. L'église Saint-Jean et l'ancienne douane sont entièrement détruites (elles seront reconstruites à l'identique après la guerre), le palais du Rhin, l'Hôtel des Postes, l'église Saint-Paul et le palais de la diète d'Alsace-Lorraine (actuel Théâtre national de Strasbourg) sont endommagés. Les secteurs de la place de l'Homme-de-Fer, de la place Gutenberg et de la place du Corbeau sont également touchés. Neudorf est le quartier qui subit le plus de dégâts. Cependant, Strasbourg est libérée assez facilement, de par la rapidité de l'offensive menée par le général Leclerc, et de par la reddition tout aussi rapide du général Vaterrodt. Le 23 novembre 1944, le drapeau français est hissé au sommet de la cathédrale.
Raymond Delamarre, né le 8 juin 1890 à Paris, et mort le 28 février 1986, est un sculpteur et médailleur français.
Élève de Jules Coutan à l'école des beaux-arts de Paris, il fait partie de la génération d'artistes mobilisés par la Première Guerre mondiale : blessé en septembre 1914 et prisonnier en Bavière, il revient à Paris en 1919 et obtient le premier grand prix de Rome pour son haut-relief, La Gloire ramène le Héros au foyer familial.
Il participe aux expositions internationales de 1925, 1931 et 1937, ainsi qu'à la décoration du paquebot Normandie avec un bas-relief, Les Arts et Monuments régionaux (1935)..