bpv_317772 - HADRIEN Tétradrachme syro-phénicien
Non disponible.
Article vendu sur notre boutique internet (2014)
Prix : 280.00 €
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Prix : 280.00 €
Type : Tétradrachme syro-phénicien
Date : 117-118
Nom de l'atelier/ville : Aigeai, Cilicie
Métal : argent
Diamètre : 26 mm
Axe des coins : 12 h.
Poids : 13,42 g.
Degré de rareté : R2
Référence ouvrage :
Pedigree :
Cet exemplaire, qui provient de la Collection de Richard McAlee, illustre le type dans le Prieur et est le 0718_002 de la base TSP
Avers
Description avers : Buste lauré et cuirassé d’Hadrien à droite, vu de trois-quarts de face (B*01), avec un drapé sur l’épaule gauche.
Légende avers : AUTOK KAIS TRAIANOS ADRIANOS SEB (Autokratoros Kaisaros Traianos Adrianos Sebastos)
Traduction avers : (L’empereur césar Trajan Hadrien auguste).
Revers
Description revers : Aigle de face, ailes déployées, tête et queue à droite, sur une ligne de terre, une chèvre à droite à l’exergue.
Légende revers : AIGEAIWN/ ETOUS DΞR
Traduction revers : (D’Aigeai, an 164 de l’ère césarienne).
Commentaire
Les émissions d’Aigaie sont intégrées dans le Prieur car les tétradrachmes montrent une participation à la zone monétaire d’Antioche. Certes, un trésor mixte d’émissions d’Aigaie et d’Antioche serait le bienvenu pour confirmer une circulation commune.
On ne peut qu’amèrement déplorer que les circonstances légales et autres n’aient pas permis d’étudier correctement l’important trésor apparu sur le marché dont il semble qu’il ne contenait que des monnaies d’Aigaie... mais comment en être sûr ?
Hors une partie qui se trouve encore chez le professionnel américain à l’origine de la publication partielle par Lorber-Michaels, la trouvaille semble complètement dispersée et il n’apparait plus guère d’exemplaires sauf les dates les plus banales (Prieur 721, connu à cinq exemplaires à la publication et répertorié maintenant à cent deux exemplaires).
Aigeai était située sur le golfe d'Issos, à l'opposé d'Alexandrie fondée par Alexandre III le Grand afin de commémorer la grande bataille qui avait opposé les Grecs et les Perses en 333 avant J.-C. C’était un port important.
Le choix de la chèvre dans le champ à droite est lié à un jeu de mot entre le nom AIGEIWN (des chèvres) et le nom de la cité (AIGEIAWN)
On ignore pourquoi Aigeai, dont les frappes autonomes, excessivement rares, s’interrompent en 30 avant J.-C. va frapper, sous Hadrien, une série importante et variée, à plusieurs faciales, aux types souvent recherchés, incluant même Sabine sur certains revers.
Il est probable, de la même manière que nous avons une rarissime émission commémorative de la ville sous Caracalla, que la motivation est le séjour de l’Empereur dans la ville et le motif de son séjour, le même que sous Caracalla, le temple d’Asclépios et d’Hygie, les divinités de la Médecine.
Il y eut probablement en réalité deux séjours, le premier vers 117/118 AD, où sont frappés une série de tridrachmes dont l’un au revers d’Hygie et du serpent, et notre tétradrachme.
L’autre passage se situe vers 130/134, sur un rythme annuel avec une émission de tétradrachmes comme le nôtre, au revers de l’aigle, poids moyen vers 13,5 g, et en 133/134 une série de tridrachmes à flan large et à l’aspect de tétradrachmes, d’un poids moyen oscillant autour de 9,5 g, uniquement des émissions commémoratives (Sabine, Asclépios, pas de revers à l’aigle).
Ces émissions sont importantes car elles se placent entre les usages de Césarée pour les poids et ceux d’Antioche pour le type et l’aspect.
On doit noter que cette émission, contrairement à celle de 130/131 mais comme les suivantes, écrit les S en sigma et non pas en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, quatorze exemplaires sont maintenant répertoriés pour le 718, un seul en musée, à Paris.
On ne peut qu’amèrement déplorer que les circonstances légales et autres n’aient pas permis d’étudier correctement l’important trésor apparu sur le marché dont il semble qu’il ne contenait que des monnaies d’Aigaie... mais comment en être sûr ?
Hors une partie qui se trouve encore chez le professionnel américain à l’origine de la publication partielle par Lorber-Michaels, la trouvaille semble complètement dispersée et il n’apparait plus guère d’exemplaires sauf les dates les plus banales (Prieur 721, connu à cinq exemplaires à la publication et répertorié maintenant à cent deux exemplaires).
Aigeai était située sur le golfe d'Issos, à l'opposé d'Alexandrie fondée par Alexandre III le Grand afin de commémorer la grande bataille qui avait opposé les Grecs et les Perses en 333 avant J.-C. C’était un port important.
Le choix de la chèvre dans le champ à droite est lié à un jeu de mot entre le nom AIGEIWN (des chèvres) et le nom de la cité (AIGEIAWN)
On ignore pourquoi Aigeai, dont les frappes autonomes, excessivement rares, s’interrompent en 30 avant J.-C. va frapper, sous Hadrien, une série importante et variée, à plusieurs faciales, aux types souvent recherchés, incluant même Sabine sur certains revers.
Il est probable, de la même manière que nous avons une rarissime émission commémorative de la ville sous Caracalla, que la motivation est le séjour de l’Empereur dans la ville et le motif de son séjour, le même que sous Caracalla, le temple d’Asclépios et d’Hygie, les divinités de la Médecine.
Il y eut probablement en réalité deux séjours, le premier vers 117/118 AD, où sont frappés une série de tridrachmes dont l’un au revers d’Hygie et du serpent, et notre tétradrachme.
L’autre passage se situe vers 130/134, sur un rythme annuel avec une émission de tétradrachmes comme le nôtre, au revers de l’aigle, poids moyen vers 13,5 g, et en 133/134 une série de tridrachmes à flan large et à l’aspect de tétradrachmes, d’un poids moyen oscillant autour de 9,5 g, uniquement des émissions commémoratives (Sabine, Asclépios, pas de revers à l’aigle).
Ces émissions sont importantes car elles se placent entre les usages de Césarée pour les poids et ceux d’Antioche pour le type et l’aspect.
On doit noter que cette émission, contrairement à celle de 130/131 mais comme les suivantes, écrit les S en sigma et non pas en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, quatorze exemplaires sont maintenant répertoriés pour le 718, un seul en musée, à Paris.