v15_1370 - HELVÈTES (Suisse actuelle) Statère de Philippe II, imitation celtique
MONNAIES 15 (2002)
Prix de départ : 950.00 €
Estimation : 2 000.00 €
Prix réalisé : 950.00 €
Prix de départ : 950.00 €
Estimation : 2 000.00 €
Prix réalisé : 950.00 €
Type : Statère de Philippe II, imitation celtique
Date : IIe-Ier siècles avant J.-C.
Métal : or
Diamètre : 18 mm
Axe des coins : 1 h.
Poids : 7,96 g.
Degré de rareté : R3
Commentaires sur l'état de conservation :
Exemplaire sans frai apparent mais recouvert de stries, au droit et au revers, qui font fuser les reliefs. Plusieurs imperfections de frappe. Frappe faible au revers et coup ou paille de métal sur l’aurige
Avers
Titulature avers : ANÉPIGRAPHE.
Description avers : Tête laurée à droite, imitant la tête d’Apollon.
Revers
Description revers : Bige galopant à droite, les chevaux bondissant, avec un objet indéterminé sous les pattes avant. L'aurige, au-dessus de la roue du char, tient un fouet. Traces de légende, mais pas de ligne d’exergue.
Légende revers : [fILIPP.U]
Commentaire
Ce statère dont le revers est difficilement lisible semblerait appartenir à l’émission AP, foudre et épi. Comme sur l’exemplaire du musée de Lyon (Sch/L. 300), on semble distinguer un trait qui s’arrête au menton avec un motif décoratif au milieu du cou en forme de boucle. Au revers, tous les symboles semblent comme absents, fortement martelés ou flous. Un trait semble barrer l’arrière de la nacelle du char. Notre exemplaire, avec un poids léger, n’est pas incompatible avec la série car l’exemplaire du musée de Luxembourg ne pèse pas plus (7,96 g). Notre exemplaire n’est pas sans présenter une homotypie de contiguïté avec le type des statères décrits par Allen (RSN. 1974, pl. II, n° 36-37 qui présentent la particularité d’avoir le visage barré d’un trait et qui sont réputés provenir de la trouvaille de Craon dans la Mayenne. Le statère de Philippe II, ayant reçu un coup de cisaille afin de le démonétiser (cf. Musée de Clermont-Ferrand, p. 23, n° 983-18-1, LT. 6410) est réputé avoir été trouvé dans les environs de Chartres. L’attribution aux Helvètes est possible, mais pas certaine, pas plus que celle aux Arvernes ou bien encore une hypothétique attribution aux Carnutes.