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bry_761347 - HENRI IV LE GRAND Huitième d'écu, croix bâtonnée et fleurdelisée de face 1605 Rouen

HENRI IV LE GRAND Huitième d écu, croix bâtonnée et fleurdelisée de face 1605 Rouen TTB
150.00 €
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Type : Huitième d'écu, croix bâtonnée et fleurdelisée de face
Date : 1605 
Nom de l'atelier/ville : Rouen
Quantité frappée : 51257
Métal : argent
Titre en millième : 917 ‰
Diamètre : 26 mm
Axe des coins : 7 h.
Poids : 4,87 g.
Degré de rareté : R1
Commentaires sur l'état de conservation :
Monnaie frappée sur un flan très large présentant quelques faiblesses dans les légendes. Patine grise
Référence ouvrage :

Avers


Titulature avers : + HENRICVS. IIII. D: G. FRAN. ET. NAVA. REX (MM) 1605.
Description avers : Croix fleurdelisée avec quadrilobe en cœur.
Traduction avers : (Henri IV, par la grâce de Dieu, roi des Francs et des Navarrais).

Revers


Titulature revers : .SIT. NOMEN. DOMINI. BENEDICTVM. - B, (LÉGENDE COMMENÇANT À 6 HEURES).
Description revers : Écu de France couronné accosté de V - III.
Traduction revers : (Béni soit le nom du Seigneur).

Historique


HENRI IV LE GRAND

(02/08/1589-14/05/1610)

Roi après la mort tragique de Henri III, Henri de Bourbon, roi de Navarre, descendait du dernier fils de saint Louis, Robert de Clermont. Avec lui commence la dynastie de Bourbon qui régna sur la France jusqu'à la Révolution, s'éteignit en ligne directe en France avec le comte de Chambord et subsiste encore, en France, dans sa branche cadette d'Orléans et, hors de France, dans sa branche aînée, avec les maisons d'Espagne, de Parme et de Sicile. Par la déclaration du 4 août 1589, Henri IV promit le maintien de la religion catholique et la réunion d'un concile national. L'heure était pourtant à la guerre civile. Le duc de Mayenne fit proclamer roi le cardinal de Bourbon, alors prisonnier d'Henri IV, sous le nom de Charles X. Le roi marcha sur la Normandie et battit Mayenne près du château d'Arques (21 septembre 1589), mais ne put prendre Paris. Un Parlement loyaliste, présidé par Achille de Harlay, fut installé à Tours. Après avoir reconquis toute la Normandie, sauf Rouen, Henri mit le siège devant Dreux (février 1590). Avec les renforts du duc de Parme, Mayenne se porta contre lui et le rencontra à Ivry (mars 1590). Une nouvelle fois, les ligueurs furent défaits. Le blocus de Paris, défendu par le duc de Mercœur, commença en mai 1590. Mayenne et le duc de Parme ayant paru à la fin de l'été, Henri entoura la ville d'un réseau de villes fidèles et attendit son heure. Par l'édit de Mantes (juillet 1591), il rétablit le régime de l'édit de Poitiers. À la mort de Charles X (1590), les Espagnols mirent en avant les droits de l'infante Claire-Isabelle-Eugénie, fille de Philippe II et d'Élisabeth de Valois. Une garnison espagnole s'installa dans Paris. Le duc de Savoie entra en Provence, les Espagnols en Languedoc. En décembre 1592, Mayenne convoqua les États généraux à Paris. Ils s'ouvrirent en janvier 1593 et présentèrent plusieurs revendications : un roi catholique, périodicité des États, rétablissement des libertés provinciales, réception du concile de Trente en France, mais refusèrent la candidature de l'Infante. Une trêve générale fut signée en juillet 1593 ; le même mois, à Saint-Denis, Henri IV abjura le protestantisme. La Ligue ne tarda pas à se désintégrer et le roi se fit sacrer à Chartres en février 1594. Il entra dans Paris au mois de mars suivant. Il n'y eut aucune forme de répression. La Picardie et le duc de Guise se soumirent à leur tour, et Clément VIII donna son absolution à Henri en septembre 1596. La guerre contre l'Espagne commença officiellement en janvier 1595. Battus à Fontaine-Française (juin 1595), les Espagnols durent évacuer la Bourgogne et furent poursuivis jusqu'en Franche-Comté. Mayenne se soumit en octobre, Joyeuse et Épernon suivirent. En Bretagne, Mercœur continua une guerre de partisans jusqu'en 1598. Les opérations contre les Espagnols ne furent guère favorables aux Français en 1596 et 1597. Le traité de paix fut signé par les deux monarchies épuisées en mai 1598 : ce traité de Vervins revenait aux clauses du traité de Cateau-Cambrésis. Par l'édit de Nantes (avril 1598), déclaré perpétuel et irrévocable, la liberté de conscience fut accordée partout aux protestants ; la liberté de culte subsistait là où elle existait et était établie à la Cour. Des " chambres de l'édit ", mi-parties, furent instituées pour régler les litiges entre catholiques et protestants. Le parti recevait cent places de sûreté, dont Montpellier, Montauban et La Rochelle. La paix revenue, la situation du royaume n'en était pas moins désastreuse. Henri IV fit montre des plus grandes qualités d'homme d'État : oubliant le passé, il s'entoura de catholiques ardents, comme Villeroy et le président Jeannin, en même temps que de huguenots fervents comme Sully, surintendant des Finances en 1601. Habilement, il réduisit peu à peu la puissance des gouverneurs et des parlements. En 1600, il épousa Marie de Médicis, qui lui donna un dauphin en 1601. En 1602, il fit exécuter le maréchal de Biron, gouverneur de Bourgogne, qui conspirait pour soulever les catholiques. En 1606, il marcha contre Sedan, capitale du duc de Bouillon, qui s'était enfui du royaume, et obtint sa soumission. L'hostilité persistait entre la France et les Habsbourg. En 1601, par le traité de Lyon, le duc de Savoie céda au roi de France la Bresse, le Bugey, le pays de Gex et le Valromey. En Italie, cependant, l'influence française demeurait nulle. La France soutenait les Provinces-Unies en sous-main. Du côté de l'Empire, Henri allait intervenir dans la succession de Clèves et de Juliers quand il fut assassiné par Ravaillac, le 14 mai 1610.

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