E-auction 611-590295 - HENRI IV LE GRAND Jeton ou médaille frappé sous Louis XVIII n.d.
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PAS DE FRAIS ACHETEUR.
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2024/12/30 20:30:20
fjt_08652
611
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Type : Jeton ou médaille frappé sous Louis XVIII
Date : n.d.
Métal : cuivre rouge
Diamètre : 21 mm
Axe des coins : 12 h.
Poids : 5,75 g.
Tranche : lisse
Degré de rareté : R3
Référence ouvrage :
Avers
Titulature avers : HENRI IIII R. DE. FRAN. ET. NAV. A..
Description avers : Buste à droite de Henri IV, type Guéant-Prieur 40.
Revers
Titulature revers : SVA. CIRCVIT. ORBE. FAMA.
Description revers : La Renommée debout de face, tenant une palme de la main droite et sonnant de la trompette.
Traduction revers : Sa renommée parcourt la terre.
Commentaire
Ce buste est de toute rareté. Notons d’abord que les auteurs du Guéant-Prieur n’ont pu en trouver un exemple et reproduisent dans leur ouvrage le moulage des planches du Feuardent.
On le retrouve dans les doubles tournois sous le type CGKL 222. Il est plausible que le graveur d’origine soit Nicolas Briot mais la qualité de la frappe, la qualité de la tranche, les poinçons de lettre utilisés, la patine uniforme indiquent qu’il s’agit d’une fabrication du début XIXe, sous Louis XVIII (ce qui explique l’absence de poinçon). Ce roi, préoccupé d’être mal aimé, chercha à se rapprocher de l’image de Henri IV et des médaillettes commémoratives furent frappées.
Il est plus plausible que celle-ci fasse partie de cette production, bien qu’elle soit extrêment rare et que Feuardent ne la référence pas comme refrappe mais bien comme Henri IV normale.
Frédéric Droulers référence ce genre de fabrication dans son ouvrage sur les monnaies royales sans faire mention d’une fabrication XIXe mais nous préférons nous en tenir à ce point de vue.
On le retrouve dans les doubles tournois sous le type CGKL 222. Il est plausible que le graveur d’origine soit Nicolas Briot mais la qualité de la frappe, la qualité de la tranche, les poinçons de lettre utilisés, la patine uniforme indiquent qu’il s’agit d’une fabrication du début XIXe, sous Louis XVIII (ce qui explique l’absence de poinçon). Ce roi, préoccupé d’être mal aimé, chercha à se rapprocher de l’image de Henri IV et des médaillettes commémoratives furent frappées.
Il est plus plausible que celle-ci fasse partie de cette production, bien qu’elle soit extrêment rare et que Feuardent ne la référence pas comme refrappe mais bien comme Henri IV normale.
Frédéric Droulers référence ce genre de fabrication dans son ouvrage sur les monnaies royales sans faire mention d’une fabrication XIXe mais nous préférons nous en tenir à ce point de vue.