fjt_791195 - ILE DE FRANCE - VILLES et NOBLESSE Daniel Fillau, secrétaire de Monseigneur 1611
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Type : Daniel Fillau, secrétaire de Monseigneur
Date : 1611
Métal : laiton
Diamètre : 27,5 mm
Axe des coins : 6 h.
Poids : 6,97 g.
Tranche : lisse
Degré de rareté : R1
Commentaires sur l'état de conservation :
Des croix ont été gravées à l’avers et au revers
Référence ouvrage :
Pedigree :
Exemplaire provenant de la Collection MARINECHE
Avers
Titulature avers : DANIEL FILLAV SECRET D MONSEIG LE PRI.
Description avers : Armes de D. Fillau.
Revers
Titulature revers : (EN GREC) ; À L'EXERGUE : 1611.
Description revers : Deux torches liées avec des lacs d'amour.
Légende revers : ANTEROS.
Commentaire
La devise et l’âme du revers, voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Ant%C3%A9ros laissent perplexe sur la notion de secrétariat : “Le terme d’« antéros » se retrouve également dans le Phèdre de Platon, lorsque Socrate prononce son second discours sur l'amour où, parlant du sentiment naissant qu'un jeune garçon (éromène) éprouve pour un éraste, il décrit :
« Mais, tout comme celui qui de quelque autre a pris une ophtalmie est hors d'état de prétexter une cause à son mal, lui, il ne se doute pas qu'en celui qui l'aime, c'est lui-même qu'il voit, comme en un miroir : en sa présence, la cessation de ses souffrances se confond avec la cessation des souffrances de l'autre ; en son absence, le regret qu'il éprouve et celui qu'il inspire se confondent encore : en possession d'un contre-amour (antéros) qui est une image réfléchie d'amour. »
(255d, trad. Léon Robin).
« Mais, tout comme celui qui de quelque autre a pris une ophtalmie est hors d'état de prétexter une cause à son mal, lui, il ne se doute pas qu'en celui qui l'aime, c'est lui-même qu'il voit, comme en un miroir : en sa présence, la cessation de ses souffrances se confond avec la cessation des souffrances de l'autre ; en son absence, le regret qu'il éprouve et celui qu'il inspire se confondent encore : en possession d'un contre-amour (antéros) qui est une image réfléchie d'amour. »
(255d, trad. Léon Robin).