lf25 - La fabrication des billets en France - Construire la confiance monétaire 1800-1914 BIDAUX Mathieu
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Auteur : BIDAUX Mathieu
Editeur : Les Presses de SciencesPo
Langue : Français
Caractéristiques : Paris 2022, broché (13,7 x 21 cm) 432 pages, sources, bibliographie, table des matières
Poids : 550 g.
Commentaire
À partir de l'exemple français, Mathieu Bidaux remonte aux sources historiques de la fabrication et de la diffusion de la monnaie fiduciaire pour expliquer la confiance qu’elle continue d’inspirer aujourd’hui.
À l'âge de la dématérialisation, il est tentant de prophétiser la disparition prochaine du billet de banque. Ce serait faire peu de cas de la sécurité qu’il offre face aux paiements en ligne, aux pannes et attaques informatiques des systèmes bancaires, pour ne rien dire de l’anonymat et de la tranquillité qu’il procure aux consommateurs.
À partir de l’exemple français, Mathieu Bidaux remonte aux sources historiques de la fabrication et de la diffusion de la monnaie fiduciaire pour expliquer la confiance qu’elle continue d’inspirer aujourd’hui. Dès 1800, afin de procurer un moyen de paiement robuste à sa clientèle, la Banque de France entoure de précautions la confection de ses billets. Tout au long du XIXe siècle, elle redouble d’innovations pour mettre cet artefact éminemment technique à l’abri des faussaires, industrialisant progressivement sa production pour répondre aux besoins croissants. Sous la pression des événements, guerres et révolutions, et avec prudence, elle abaisse la valeur faciale des coupures pour les rendre de plus en plus accessibles, tout en veillant à ce que le cours forcé les désolidarise de leur contrepartie métallique. Si bien que, pendant la première guerre mondiale, le billet de banque se démocratise définitivement, et sa valeur d’échange est pleinement reconnue.
À l'âge de la dématérialisation, il est tentant de prophétiser la disparition prochaine du billet de banque. Ce serait faire peu de cas de la sécurité qu’il offre face aux paiements en ligne, aux pannes et attaques informatiques des systèmes bancaires, pour ne rien dire de l’anonymat et de la tranquillité qu’il procure aux consommateurs.
À partir de l’exemple français, Mathieu Bidaux remonte aux sources historiques de la fabrication et de la diffusion de la monnaie fiduciaire pour expliquer la confiance qu’elle continue d’inspirer aujourd’hui. Dès 1800, afin de procurer un moyen de paiement robuste à sa clientèle, la Banque de France entoure de précautions la confection de ses billets. Tout au long du XIXe siècle, elle redouble d’innovations pour mettre cet artefact éminemment technique à l’abri des faussaires, industrialisant progressivement sa production pour répondre aux besoins croissants. Sous la pression des événements, guerres et révolutions, et avec prudence, elle abaisse la valeur faciale des coupures pour les rendre de plus en plus accessibles, tout en veillant à ce que le cours forcé les désolidarise de leur contrepartie métallique. Si bien que, pendant la première guerre mondiale, le billet de banque se démocratise définitivement, et sa valeur d’échange est pleinement reconnue.