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lnum209 - Les hardis de la Maison de France, 1453-1540 CRÉPIN Gérard

Les hardis de la Maison de France, 1453-1540 CRÉPIN Gérard
18.00 €
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Auteur : CRÉPIN Gérard
Editeur : CGB Numismatique Paris
Langue : français
Caractéristiques : Paris 2015, 188 pages, photographies avers et revers en couleur
Version numérique : Format PDF (Nécessite ADOBE Acrobat Reader) imprimable copyrighté à votre courriel
Poids : 0 g.

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Après ses ouvrages consacrés aux doubles, deniers tournois et les liards de cuivre, Gérard Crépin livre à la communauté des numismates le fruit de dix années de recherches consacrées aux hardis frappés par les rois de France Charles VII (1422-1461) à François Ier (1515-1547) et par Charles de France.
Le hardi, monnaie valant trois deniers, est à l'origine une monnaie introduite à Bordeaux, au sein du territoire détenu par les Anglais. La capture du roi de France Jean II le Bon à la bataille de Nouaillé-Maupertuis (Vienne, 19 septembre 1356), par les troupes du Prince Noir aboutira, le 8 mai 1360, au traité de Brétigny. Ce traité, également connu sous le nom de traité de Calais, céda de nombreux territoires aux Anglais, tels que l'Aunis, la Saintonge ou le Poitou. L'essentiel du sud-ouest de la France tomba sous la coupe des Anglais jusqu'aux reconquêtes menées sous l'impulsion de du Guesclin. Il faudra attendre 1453 pour que Bordeaux, la dernière place forte de la Guyenne retombe dans le domaine du roi de France. Nombres d'ateliers sous occupation anglaise frappèrent des hardis : Figeac, Limoges, Poitiers, La Rochelle, Tarbes... Par tradition et usage, dans ce grand sud-ouest, les ateliers des rois de France continuèrent de frapper des hardis. Le succès de cette monnaie toucha les provinces proches. Ainsi trouve-t-on des hardis pour la Provence, la Bretagne (Nantes), ou alors Angers, autant de villes qui n'ont jamais été soumises à l'autorité anglaise. Cette monnaie ne gagna toutefois pas le reste de la France et ne se rencontre pas pour des ateliers que Saint-Lô, Paris, Rouen, Troyes ou Lyon.
L'étude de Gérard Crépin a porté sur l'examen des quelques archives qui nous sont parvenues mais aussi et surtout sur l'étude de 260 hardis identifiables qu'il a pu examiner pendant ces dix dernières années. Le résultat est à la hauteur du travail effectué. Il nous livre un catalogue détaillé de ces hardis, avec une riche illustration, en s'attachant à décrire chaque monnaie à partir de ses particularités graphiques en n'oubliant pas les différents de maître. À force de travail et de comparaison, il est même arrivé à changer le classement chronologique traditionnellement admis pour ces hardis. Ainsi a-t-il pu reclasser des monnaies de Charles VIII (1483-1498) à Charles VII (1422-1461), roi qui n'était pas censé avoir frappé des hardis. Il a également découvert des hardis frappés à Angers sous Louis XI et Louis XII et mis en évidence la frappe de hardis par Charles de France à La Rochelle. Cet ouvrage est précédé d'une introduction de Michel Dhénin, ancien conservateur général du Cabinet des médailles de la Bibliothèque nationale de France. Michel Dhénin et Étienne Dostert ont également réalisés un important travail de relecture.
CGB aurait aimé pouvoir publier cet ouvrage de référence en version papier ; toutefois pour des questions de rentabilité, l'ouvrage faisant 186 pages, il n'aurait été disponible qu'à à un prix public avoisinant les 100 euros. Afin que l'information soit la plus largement diffusée et que Gérard Crépin puisse rembourser une partie de ses frais, il a été décidé, d'un accord commun, que son ouvrage serait téléchargeable en ligne pour seulement 18 euros. Nous sommes particulièrement fier de vous recommander cet ouvrage. Téléchargez-le, vous ne serez pas déçu.

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Article


GÉRARD CRÉPIN NOUS LIVRE UN OUVRAGE DE RÉFÉRENCE SUR LES HARDIS (1453-1547)
Après ses ouvrages consacrés aux doubles, deniers tournois et liards de cuivre, Gérard Crépin livre à la communauté des numismates le fruit de dix années de recherches sur les hardis frappés par les rois de France Charles VII (1422-1461) à François Ier (1515-1547) et par Charles de France.
Le hardi, monnaie valant trois deniers, est à l’origine une monnaie introduite à Bordeaux, au sein du territoire détenu par les Anglais. La capture du roi de France Jean II le Bon à la bataille de Nouaillé-Maupertuis (Vienne, 19 septembre 1356), par les troupes du Prince Noir aboutira, le 8 mai 1360, au traité de Brétigny. Ce traité, également connu sous le nom de traité de Calais, céda de nombreux territoires aux Anglais, tels que l’Aunis, la Saintonge ou le Poitou. L’essentiel du sud-ouest de la France tomba sous la coupe des Anglais jusqu’aux reconquêtes menées sous l’impulsion de du Guesclin. Il faudra attendre 1453 pour que Bordeaux, la dernière place forte de la Guyenne, retombe dans le domaine du roi de France. Nombre d’ateliers sous occupation anglaise frappèrent des hardis : Figeac, Limoges, Poitiers, La Rochelle, Tarbes… Par tradition et par usage, dans ce grand sud-ouest, les ateliers des rois de France continuèrent de frapper des hardis. Le succès de cette monnaie toucha les provinces proches. Ainsi trouve-t-on des hardis pour la Provence, la Bretagne (Nantes), ou alors Angers, autant de villes qui n’ont jamais été soumises à l’autorité anglaise. Cette monnaie ne gagna toutefois pas le reste de la France et ne se rencontre pas pour ateliers tels que Saint-Lô, Paris, Rouen, Troyes ou Lyon.
L’étude de Gérard Crépin a porté sur l’examen des quelques archives qui nous sont parvenues mais aussi et sur - tout sur l’étude de 260 hardis identifiables qu’il a pu examiner pendant ces dix dernières années. Le résultat est à la hauteur du travail effectué. L’auteur nous livre un catalogue détaillé de ces hardis, avec une riche illustration, en s’attachant à décrire chaque monnaie à partir de ses particularités graphiques, sans oublier les différents de maître. À force de travail et de comparaison, il est même parvenu à modifier le classement chronologique traditionnellement admis pour ces hardis. Ainsi a-t-il classé des monnaies de Charles VIII (1483-1498) à Charles VII (1422- 1461), roi qui n’était pas censé avoir frappé des hardis. Il a également dé - couvert des hardis frappés à Angers sous Louis XI et Louis XII et mis en évidence la frappe de hardis par Charles de France à La Rochelle. Cet ouvrage est précédé d’une introduction de Michel Dhénin, ancien conservateur général du Cabinet des médailles de la Bibliothèque nationale de France. Michel Dhénin et Étienne Dostert ont également réalisé un important travail de relecture.
Cgb.fr aurait aimé pouvoir publier cet ouvrage de référence en version papier, mais pour des questions de rentabilité, l’ouvrage faisant 186 pages, il n’aurait pu être commercialisé qu’à un prix public proche de 100 euros. Afin que l’information soit le plus largement diffusée et que Gérard Crépin puisse rembourser une partie de ses frais, il a été décidé d ’un commun accord que son ouvrage serait téléchargeable en ligne pour seulement 18 euros. Nous sommes particulièrement fiers de vous recommander cet ouvrage. Téléchargez-le, vous ne serez pas déçu.
Arnaud CLAIRAND – Bulletin Numismatique n°142
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