fme_716012 - LITTÉRATURE : ÉCRIVAINS/ÉCRIVAINES - POÈTES Médaille, Hommage à Malherbe, tirage uniface de l’avers
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Type : Médaille, Hommage à Malherbe, tirage uniface de l’avers
Date : 1815
Métal : etain bronzé
Diamètre : 40,5 mm
Axe des coins : 12 h.
Graveur : GATTEAUX Jacques-Édouard (1788-1881)
Poids : 21,43 g.
Tranche : lisse
Poinçon : sans poinçon
Commentaires sur l'état de conservation :
Patine sombre. Présence de coups et rayures, des marques d’usure sur les reliefs
Référence ouvrage :
Avers
Titulature avers : A MALHERBE - NÉ À CAEN EN 1555 // LA VILLE DE CAEN / 1815.
Description avers : Buste à gauche de Malherbe, signé sur le tranché du bras : E. GATTEAUX.
Revers
Titulature revers : LISSE.
Commentaire
François de Malherbe est un poète français, né à Caen vers 1555 et mort à Paris le 16 octobre 1628. Il est le fils de François, écuyer, seigneur de Digny, conseiller au bailliage et présidial de Caen, et de Louise Le Vallois.
Poète officiel de 1605 à 1628, son évolution de la magnificence à la sobriété traduit le passage du goût baroque au goût classique, amenant la poésie vers un grand dépouillement. Son influence a été considérable sur la poésie française. Bien qu'il n'ait pas écrit d'art poétique, une doctrine était tirée de ses œuvres, de ses annotations sur son exemplaire des poésies de Philippe Desportes et des remarques orales rapportées par ses contemporains. Ce sont notamment ses disciples François Maynard et Honorat de Bueil de Racan qui, suivant leur maître, créent le corpus louant « l'harmonie classique », qui prédominera pendant près d'un siècle.
Durant tout le XVIIe siècle, Malherbe est la référence majeure des théoriciens classiques. Dans son Art Poétique (1674), Nicolas Boileau le loue avec ferveur, commençant son éloge par le célèbre hémistiche « Enfin Malherbe vint »..
Poète officiel de 1605 à 1628, son évolution de la magnificence à la sobriété traduit le passage du goût baroque au goût classique, amenant la poésie vers un grand dépouillement. Son influence a été considérable sur la poésie française. Bien qu'il n'ait pas écrit d'art poétique, une doctrine était tirée de ses œuvres, de ses annotations sur son exemplaire des poésies de Philippe Desportes et des remarques orales rapportées par ses contemporains. Ce sont notamment ses disciples François Maynard et Honorat de Bueil de Racan qui, suivant leur maître, créent le corpus louant « l'harmonie classique », qui prédominera pendant près d'un siècle.
Durant tout le XVIIe siècle, Malherbe est la référence majeure des théoriciens classiques. Dans son Art Poétique (1674), Nicolas Boileau le loue avec ferveur, commençant son éloge par le célèbre hémistiche « Enfin Malherbe vint »..