+ Filtres
Nouvelle Recherche
Filtres
En Stock Mot(s) exact(s) Titre uniquement
BoutiqueChargement...
Etat Chargement...
PrixChargement...
contenu

fme_1008431 - LOUIS X DIT LE HUTIN Sceau, Reproduction du sceau de Louis X le Hutin, n°118

LOUIS X DIT LE HUTIN Sceau, Reproduction du sceau de Louis X le Hutin, n°118 SUP
120.00 €
Quantité
Ajouter au panierAjouter au panier
Type : Sceau, Reproduction du sceau de Louis X le Hutin, n°118
Date : 1985
Nom de l'atelier/ville : Monnaie de Paris
Quantité frappée : 500
Métal : bronze florentin
Diamètre : 84 mm
Axe des coins : 12 h.
Poids : 471,24 g.
Tranche : lisse + corne BR FLOR + 1985 + N°118/500
Poinçon : corne BR. FLOR.
Commentaires sur l'état de conservation :
Patine hétérogène avec des traces d’usure et quelques rayures
Référence ouvrage :

Avers


Titulature avers : LVDOVICVS. REGIS. FRANCIE PRIMO DEI ITVS. DEI. GRA. REX. PAV JIPRG.
Description avers : Louis X couronné assis dur un trône et tenant une fleur de lys dans sa main droite et la main de la justice dans celle de gauche.

Revers


Titulature revers : CAM. - PARIE -BRIEO. DOMES -PAL ATIRVS.
Description revers : Chevalier galopant vers la droite.

Commentaire


Médaille conservée dans sa boîte cartonnée jaune de la Monnaie de Paris.

Historique


LOUIS X DIT LE HUTIN

-05/06/1316)(30/11/1314

Né à Paris en 1289, Louis X était le fils de Philippe IV et de Jeanne de Navarre. Après l'autoritarisme de Philippe le Bel, le court règne de Louis X fut le temps d'une réaction baronniale. Les légistes de Philippe furent écartés du conseil au profit de familiers de Louis X, comme Béraud de Mercœur, et leurs biens confisqués, eux-mêmes emprisonnés. Charles de Valois eut sa revanche personnelle contre Enguerrand de Marigny qui fut pendu (avril 1315), mais cette réaction de cour fut somme toute limitée. Les barons ligués voulaient plus que la limitation des subsides : des garanties pour l'avenir. Ils demandèrent au roi des chartes où s'inscriraient leurs droits. La première fut la charte aux Normands (mars 1315). Suivirent celles aux Languedociens (avril 1315), aux Bourguignons (avril 1315), aux Picards et aux Champenois (mai 1315). Toutes ces concessions venaient de ce que le roi voulaient combattre les Flamands. En effet, une fois les chartes obtenues, les barons le suivirent à l'ost avec zèle. En raison de l'été pluvieux, cette armée ne put mener d'opérations importantes : ce fut l'" ost boueux ". Mais les nobles venus à l'armée obtinrent de nouvelles garanties. Le clergé suivit l'exemple des barons. En échange du versement d'une décime, il reçut confirmation des chartes attestant ses libertés concédées par Philippe le Bel. Les barons ne remettaient pas en cause l'autorité royale, mais émettaient seulement des griefs locaux contres les agents de la royauté. Contrairement à ce qui se passa en Angleterre, ils entendaient laisser le pouvoir au roi, avec un retour au " bon temps de saint Louis ". Les chartes, remplies de restrictions et de formules vagues, n'étaient pas dangereuses pour la monarchie. La sagesse de la politique royale, qui temporisa pour éviter le conflit, se vit en Artois, où les barons s'étaient révoltés contre la comtesse Mahaut et son conseiller Thierry d'Hirson. Le roi trancha le différend par un pardon général, en novembre 1315. Si le roi n'était mort en juin 1316, Mahaut aurait sans doute cédé aux exigences de ses vassaux. Le roi avait fait mettre à mort sa première épouse, Marguerite de Bourgogne, compromise dans le scandale de la tour de Nesle. Il mourut laissant enceinte sa seconde épouse, Clémence de Hongrie. Le fils posthume du roi, Jean Ier, vécut cinq jours, en novembre 1316.
Le clergé suivit l'exemple des barons. En échange du versement d'un décime, il reçut confirmation des chartes attestant ses libertés concédées par Philippe le Bel. Les barons ne remettaient pas en cause l'autorité royale, mais émettaient seulement des griefs locaux contres les agents de la royauté. Contrairement à ce qui se passa en Angleterre, ils entendaient laisser le pouvoir au roi, avec un retour au " bon temps de saint Louis ". Les chartes, remplies de restrictions et de formules vagues, n'étaient pas dangereuses pour la monarchie. La sagesse de la politique royale, qui temporisa pour éviter le conflit, se vit en Artois, où les barons s'étaient révoltés contre la comtesse Mahaut et son conseiller Thierry d'Hirson. Le roi trancha le différend par un pardon général, en novembre 1315. Si le roi n'était mort en juin 1316, Mahaut aurait sans doute cédé aux exigences de ses vassaux. Le roi avait fait mettre à mort sa première épouse, Marguerite de Bourgogne, compromise dans le scandale de la tour de Nesle. Il mourut laissant enceinte sa seconde épouse, Clémence de Hongrie. Le fils posthume du roi, Jean Ier, vécut cinq jours, en novembre 1316.

Vos articles vus récemment

SANTONS / CENTRE-OUEST, Incertaines Drachme aux mèches aquitaniques, à gauche TB+/B
SANTONS / CENTRE-OUEST, Incertaines Drachme aux mèches aquitaniques, à gauche
100.00 €
LOUIS XV DIT LE BIEN AIMÉ Médaille uniface, Le sacre de Reims, frappe moderne TTB
LOUIS XV DIT LE BIEN AIMÉ Médaille uniface, Le sacre de Reims, frappe moderne
120.00 €

cgb.fr numismatique

SNENNP - CGB NumismaticsSNCAO - CGB NumismaticsBDM - CGB Numismatics
NGC - CGB NumismaticsPMG - CGB NumismaticsPMG - CGB Numismatics

cgb.fr utilise des cookies pour vous garantir une meilleure expérience utilisateur et réaliser des statistiques de visites.
Pour faire disparaître le bandeau, vous devez accepter ou refuser leur utilisation en cliquant sur les boutons correspondants.
En savoir plus

x