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v12_0818 - LOUIS XIII LE JUSTE Douzain de 15 deniers 1641 Paris

LOUIS XIII LE JUSTE Douzain de 15 deniers 1641 Paris TTB
MONNAIES 12 (2001)
Prix de départ : 304.90 €
Estimation : 609.80 €
Prix réalisé : 909.66 €
Nombres d'offres : 10
Offre maximum : 1 700.57 €
Type : Douzain de 15 deniers
Date : 1641 
Nom de l'atelier/ville : Paris
Quantité frappée : 1040
Métal : billon
Titre en millième : 240 ‰
Diamètre : 24,5 mm
Axe des coins : 11 h.
Poids : 2,25 g.
Degré de rareté : R3
Commentaires sur l'état de conservation :
Ce douzain est frappé sur un flan assez large laissant apparaître une bonne partie des grènetis extérieurs. Les reliefs sont assez nets sur les deux faces et cet exemplaire est recouvert d’une patine grise de collection. On doit noter une fente dans le champ du droit qui se retrouve au revers
Référence ouvrage :

Avers


Titulature avers : (LIS DANS UN GRÈNETIS) LVDOVICVS. XIII. D. G. - A - .FRAN. ET. NAV. REX.
Description avers : Écu de France couronné, accosté de deux L.
Traduction avers : (Louis XIII, par la grâce de Dieu, roi de France et de Navarre).

Revers


Titulature revers : + SIT. NOMEN. DNI. BENEDICT. 1641.
Description revers : Croix échancrée cantonnée de quatre lis, portant en cœur un lis dans un grènetis.
Traduction revers : (Béni soit le nom du Seigneur).

Historique


LOUIS XIII LE JUSTE

(14/05/1610-14/05/1643)

Fils de Henri IV et de Marie de Médicis, Louis XIII naquit à Fontainebleau en 1601. Roi en 1610, il régna d'abord sous la régence de sa mère, qui suivit une politique de conciliation avec l'Espagne et combla les Grands de faveurs pour s'assurer leur tranquillité. Les États généraux, réunis en 1614-1615, montrèrent la désunion des Ordres et l'impossibilité de réformes financières. Le favori de la régente, Concino Concini, marquis d'Ancre, fut a la tête des affaires jusqu'en 1617, date de son assassinat sur ordre du roi. Le nouveau favori, Albert de Luynes, reçut la dignité de connétable et gouverna jusqu'à sa mort devant Montauban en 1621, continuant une politique extérieure favorable aux Habsbourg. Revenue au pouvoir, la reine-mère fit entrer au Conseil l'une de ses créatures, Richelieu, ancien évêque de Luçon. À partir de 1626 et jusqu'à la fin du règne, Richelieu fut comme premier ministre le maître absolu de l'État. Les complots successifs de Marie de Médicis, de Gaston d'Orléans, d'Anne d'Autriche et de Cinq-Mars ne purent venir à bout de la faveur du cardinal. Il soumit le parti protestant (prise de La Rochelle, 1628, édit de grâce d'Alès, 1629) et fit entrer la France dans la guerre de Trente Ans, guerre d'abord couverte (1630) puis ouverte (1635). Cette longue entreprise " d'abaissement de la maison d'Autriche " allait durer jusqu'en 1659. Richelieu n'en vit pas la fin, mais put assister à la conquête de l'Artois, de l'Alsace et du Roussillon. Avec les années 1630, arriva une " révolution dans l'art de gouverner " correspondant au ministériat de Richelieu et à l'entrée de la France dans la guerre de Trente Ans. Dans le contexte de la " révolution militaire " du XVIIe siècle (effectifs décuplés, prépondérance de l'infanterie et des armes à feu, fortification bastionnée), l'effort de guerre sans précédent imposa et justifia un État tout-puissant, animé par la seule raison d'État. " Géant du grand siècle ", étudiée par les Anglo-saxons plus que par les historiens de l'Hexagone, l'armée française devint un Léviathan armé ; l'impôt qui la nourrit pesa comme jamais auparavant. L'exercice du pouvoir gagna en efficacité, avec l'organisation du Conseil d'État et l'institution des intendants. Un premier contrôle de l'opinion et de la langue se mit en place (institution de l'Académie française, création de la Gazette de France). Le pouvoir tendit aussi à la brutalité : évoquant le début des années 1630, Omer Talon écrit que " l'on voulait les choses par autorité et non par concert ". La Fronde apparaît comme une réaction ratée à ces changements trop rapides. Roi guerrier, roi pénétré de ses devoirs, Louis XIII laissa faire le Grand Cardinal tout en conservant la direction des armées, qu'il conduisit avec bravoure (siège de La Rochelle, 1628, affaire du Pas de Suse, 1629, conquête du Roussillon, 1642). Il se servit de Richelieu sans l'aimer, mais après sa mort, en 1642, conserva ses ministres et continua sa politique jusqu'à sa mort survenue l'année suivante. D'Anne d'Autriche épousée en 1614, il avait eu deux fils, Louis XIV et Philippe d'Orléans.

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