+ Filtres
Nouvelle Recherche
Filtres
En Stock Mot(s) exact(s) Titre uniquement
BoutiqueChargement...
Etat Chargement...
PrixChargement...
contenu

bry_376677 - LOUIS XV DIT LE BIEN AIMÉ Demi-écu aux branches d'olivier, buste habillé 1739 Nantes

LOUIS XV DIT LE BIEN AIMÉ Demi-écu aux branches d olivier, buste habillé 1739 Nantes TB+/TTB
Non disponible.
Article vendu sur notre boutique internet (2017)
Prix : 400.00 €
Type : Demi-écu aux branches d'olivier, buste habillé
Date : 1739 
Nom de l'atelier/ville : Nantes
Quantité frappée : 13584
Métal : argent
Titre en millième : 917 ‰
Diamètre : 32 mm
Axe des coins : 6 h.
Poids : 14,79 g.
Tranche : .(fleuron). . DOMINE (fleuron) (lis) (fleuron) SALUVM (fleuron). (fleuron). FAC (fleuron) (lis) (fleuron) REGEM.
Commentaires sur l'état de conservation :
Ce demi-écu est frappé sur un flan légèrement irrégulier et présente des faiblesses de frappe à 7 heures au revers ayant provoqué des faiblesses de frappe au droit. Exemplaire recouvert d’une jolie patine grise de médaillier. Hormis les faiblesses de frappe les reliefs sont nets. Cassure de carré monétaire sur le torse du roi
Référence ouvrage :

Avers


Titulature avers : LUD. XV. D. G. FR. - ET NAV. REX..
Description avers : Buste de Louis XV à gauche, la tête nue, le cou cravaté, portant le cordon et la croix de l'ordre du Saint-Esprit sur une veste brodée ; (Mm) sous le buste.
Traduction avers : (Louis XV, par la grâce de Dieu, roi de France et de Navarre).

Revers


Titulature revers : SIT. NOMEN DOMINI - T - BENEDICTUM (MM) 1739.
Description revers : Écu de France ovale, couronné entre deux branches d'olivier.
Traduction revers : (Béni soit le nom du Seigneur).

Commentaire


Monnaie publiée dans le Bulletin numismatique n° 149 : Monnaie signalée mais non retrouvée dans les différentes éditions du Répertoire de Frédéric Droulers - un demi-écu dit « aux branches d'olivier » de Louis XV, frappé en 1739 à Nantes (T). D'après cet auteur, 75 662 demi-écus auraient été frappés en 1739 à Nantes, dont « 10 200 environ à la fleur de lys renversée de Chalumeau et 64 750 environ à la tour de le Blond ». L'exemplaire que nous présentons présente une tour avant le millésime et a donc été frappé sous le directeur Jacques Mathieu Le Blond (1739-1752). D'après nos recherches aux archives nationales, ce ne sont pas 64 750 demi-écus qui ont été frappés sous son exercice, mais 13 584 exemplaires, pour un poids de 815 marcs 7 onces 11 deniers (199,72 kg). 27 exemplaires ont été mis en boîte. Ces demi-écus avec une tour furent mis en circulation suite à cinq délivrances, entre le 27 juin et le 31 décembre 1739.

Historique


LOUIS XV DIT LE BIEN AIMÉ

(01/09/1715-10/05/1774)

Né à Versailles en 1710, Louis XV était le fils de Louis, duc de Bourgogne, et de Marie-Adélaïde de Savoie. Il succéda à son arrière-grand-père en 1715, en raison du décès prématuré de son grand père, le Grand Dauphin, et de son père. Pendant la minorité du roi, la régence revint à Philippe, duc d'Orléans, neveu de Louis XIV. Après un essai malheureux de gouvernement par conseils substitué aux secrétaires d'État (la Polysynodie, 1715-1718), le régent revint aux maximes de son oncle et préserva l'autorité monarchique. Les vraies nouveautés de la régence furent dans la tentative ratée de réforme économique et financière (système de Law) et dans une libéralisation des mœurs et une orientation différente de la littérature, en réaction contre le rigorisme du siècle précédent. Majeur, Louis XV fut sacré à Reims en 1722. Se succédèrent alors comme premiers ministres : le duc d'Orléans (1722-1723), le duc de Bourbon (1723-1726) et le cardinal de Fleury, ancien précepteur du roi (1726-1743). Cette période fut marquée par la guerre de Succession de Pologne (1733-1738), qui permit à la France de placer le roi détrôné de Pologne, Stanislas, beau-père de Louis XV, à la tête de la Lorraine et, à terme, de mettre la main sur le duché. Le ministère de Fleury, d'esprit pacifique, fut pour la France une période de récupération après les épreuves du règne précédent. Commencée sous Fleury, la guerre de Succession d'Autriche (1741-1748) eut des résultats moins heureux, la paix d'Aix-la-Chapelle nous faisant renoncer aux conquêtes de Maurice de Saxe dans les Pays-Bas. C'est pendant cette guerre que Louis, ayant commencé à gouverner, connut l'apogée de sa popularité, en particulier durant sa maladie à Metz (1744). La guerre de Sept Ans (1756-1763) sera, elle, tout à fait désastreuse. Au traité de Paris, la France perd le Canada et les Indes. L'annexion de la Corse, en 1769, fut un succès tardif et de moindre importance. L'Angleterre triomphait dans son combat séculaire pour la domination de l'Atlantique. L'alliance autrichienne s'était révélée peu utile et l'émergence de la Prusse faisait paraître une nouvelle menace, dont toute l'ampleur se révéla au siècle suivant. À l'intérieur, les ministères successifs se heurtèrent à l'opposition des parlements, notamment du Parlement de Paris, et à la permanence du mouvement janséniste. La politique de fermeté menée entre 1770 et 1774, ne put racheter les hésitations des décennies précédentes. En ce siècle des Lumières, le décalage entre l'ancienne religion monarchique et la pratique autoritaire du pouvoir, d'une part, l'évolution des esprits et des mœurs, de l'autre, ne cessa de grandir. Le pouvoir royal se figea dans la répétition servile des maximes de gouvernement propres à Louis XIV. Louis XV et Louis XVI n'avaient pas l'aura de leur aïeul : ils flottaient dans cet habit de gloire trop ample pour eux. De l'intérieur, la " vieille machine " donnait des signes de dérèglement, instabilité et despotisme ministériels simultanés, règne des favorites. Un malaise apparut dans les élites ; la noblesse, l'office, le service militaire n'étaient plus les valeurs sûres de jadis. L'opinion publique devenait une force. Tandis que le pouvoir politique tendait à l'immobilisme, la machine administrative, elle, se modernisa, dans un souci de contrôle, de mesure, de bonne gestion. Le règne de Louis XV a été pour la France une ère de prospérité et de développement économique, en même temps que celui d'une extrême floraison des arts, des lettres et des sciences. De Marie Leczynska, épousée en 1725, Louis XV eut un fils, Louis, né en 1729, qui mourut en 1765, laissant lui-même trois fils : les futurs Louis XVI, Louis XVIII et Charles X.

cgb.fr numismatique

SNENNP - CGB NumismaticsSNCAO - CGB NumismaticsBDM - CGB Numismatics
NGC - CGB NumismaticsPMG - CGB NumismaticsPMG - CGB Numismatics

cgb.fr utilise des cookies pour vous garantir une meilleure expérience utilisateur et réaliser des statistiques de visites.
Pour faire disparaître le bandeau, vous devez accepter ou refuser leur utilisation en cliquant sur les boutons correspondants.
En savoir plus

x