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Live auction - bry_619678 - LOUIS XV DIT LE BIEN AIMÉ Écu dit "vertugadin" 1716 Poitiers

LOUIS XV DIT LE BIEN AIMÉ Écu dit  vertugadin  1716 Poitiers TTB+
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Les offres gagnantes seront soumises à 18% TTC de frais de participation à la vente.
Estimation : 1 000 €
Prix : pas d'offre
Offre maximum : pas d'offre
Fin de la vente : 08 décembre 2020 17:30:49
Type : Écu dit "vertugadin"
Date : 1716 Fn
Nom de l'atelier/ville : Poitiers
Quantité frappée : 50688
Métal : argent
Titre en millième : 917 ‰
Diamètre : 41 mm
Axe des coins : 6 h.
Poids : 29,88 g.
Tranche : .(fleuron) DOMINE (fleuron) (lis) (fleuron) SALVUM (fleuron) (lis) (fleuron) FAC (fleuron) (lis) (fleuron) REGEM
Degré de rareté : R2
Commentaires sur l'état de conservation :
Cet écu est frappé sur un flan large et régulier et est recouvert d’une jolie patine grise. Exemplaire frappé avec un carré de revers présentant une cassure sous le DO de DOMINI et un petit défaut de flan à la base de l’écu de France. D’infimes stries d’ajustage sur le buste du roi. Nettoyage ancien
Référence ouvrage :
Pedigree :
Exemplaire provenant de MONNAIES XXVI, n° 1053

Avers


Titulature avers : LVD. XV. D. G. FR. ET. NAV. REX (MM).
Description avers : Buste enfantin de Louis XV à droite, drapé et cuirassé ; au-dessous une rose à cinq pétales.
Traduction avers : (Louis XV, par la grâce de Dieu, roi de France et de Navarre).

Revers


Titulature revers : .SIT. NOMEN. DOMINI. - G - .BENEDICTVM (MG) 1716.
Description revers : Écu rond de France couronné.
Traduction revers : (Béni soit le nom du Seigneur).

Commentaire


Monnaie signalée mais non retrouvée par Frédéric Droulers dans son Répertoire édition 2000 mais intégrée dans l’édition de 2012.

Historique


LOUIS XV DIT LE BIEN AIMÉ

(01/09/1715-10/05/1774)

Né à Versailles en 1710, Louis XV était le fils de Louis, duc de Bourgogne, et de Marie-Adélaïde de Savoie. Il succéda à son arrière-grand-père en 1715, en raison du décès prématuré de son grand père, le Grand Dauphin, et de son père. Pendant la minorité du roi, la régence revint à Philippe, duc d'Orléans, neveu de Louis XIV. Après un essai malheureux de gouvernement par conseils substitué aux secrétaires d'État (la Polysynodie, 1715-1718), le régent revint aux maximes de son oncle et préserva l'autorité monarchique. Les vraies nouveautés de la régence furent dans la tentative ratée de réforme économique et financière (système de Law) et dans une libéralisation des mœurs et une orientation différente de la littérature, en réaction contre le rigorisme du siècle précédent. Majeur, Louis XV fut sacré à Reims en 1722. Se succédèrent alors comme premiers ministres : le duc d'Orléans (1722-1723), le duc de Bourbon (1723-1726) et le cardinal de Fleury, ancien précepteur du roi (1726-1743). Cette période fut marquée par la guerre de Succession de Pologne (1733-1738), qui permit à la France de placer le roi détrôné de Pologne, Stanislas, beau-père de Louis XV, à la tête de la Lorraine et, à terme, de mettre la main sur le duché. Le ministère de Fleury, d'esprit pacifique, fut pour la France une période de récupération après les épreuves du règne précédent. Commencée sous Fleury, la guerre de Succession d'Autriche (1741-1748) eut des résultats moins heureux, la paix d'Aix-la-Chapelle nous faisant renoncer aux conquêtes de Maurice de Saxe dans les Pays-Bas. C'est pendant cette guerre que Louis, ayant commencé à gouverner, connut l'apogée de sa popularité, en particulier durant sa maladie à Metz (1744). La guerre de Sept Ans (1756-1763) sera, elle, tout à fait désastreuse. Au traité de Paris, la France perd le Canada et les Indes. L'annexion de la Corse, en 1769, fut un succès tardif et de moindre importance. L'Angleterre triomphait dans son combat séculaire pour la domination de l'Atlantique. L'alliance autrichienne s'était révélée peu utile et l'émergence de la Prusse faisait paraître une nouvelle menace, dont toute l'ampleur se révéla au siècle suivant. À l'intérieur, les ministères successifs se heurtèrent à l'opposition des parlements, notamment du Parlement de Paris, et à la permanence du mouvement janséniste. La politique de fermeté menée entre 1770 et 1774, ne put racheter les hésitations des décennies précédentes. En ce siècle des Lumières, le décalage entre l'ancienne religion monarchique et la pratique autoritaire du pouvoir, d'une part, l'évolution des esprits et des mœurs, de l'autre, ne cessa de grandir. Le pouvoir royal se figea dans la répétition servile des maximes de gouvernement propres à Louis XIV. Louis XV et Louis XVI n'avaient pas l'aura de leur aïeul : ils flottaient dans cet habit de gloire trop ample pour eux. De l'intérieur, la " vieille machine " donnait des signes de dérèglement, instabilité et despotisme ministériels simultanés, règne des favorites. Un malaise apparut dans les élites ; la noblesse, l'office, le service militaire n'étaient plus les valeurs sûres de jadis. L'opinion publique devenait une force. Tandis que le pouvoir politique tendait à l'immobilisme, la machine administrative, elle, se modernisa, dans un souci de contrôle, de mesure, de bonne gestion. Le règne de Louis XV a été pour la France une ère de prospérité et de développement économique, en même temps que celui d'une extrême floraison des arts, des lettres et des sciences. De Marie Leczynska, épousée en 1725, Louis XV eut un fils, Louis, né en 1729, qui mourut en 1765, laissant lui-même trois fils : les futurs Louis XVI, Louis XVIII et Charles X.

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