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Live auction - fme_519545 - LOUIS XVIII Médaille, Marie-Thérèse Charlotte de France
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Les offres gagnantes seront soumises à 18% TTC de frais de participation à la vente.
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Estimation : | 150 € |
Prix : | 75 € |
Offre maximum : | 75 € |
Fin de la vente : | 29 janvier 2019 17:36:32 |
participants : | 1 participant |
Type : Médaille, Marie-Thérèse Charlotte de France
Date : 1821
Métal : bronze
Diamètre : 40,5 mm
Axe des coins : 12 h.
Graveur : GAYRARD Raymond (1777-1858)
Poids : 38,1 g.
Tranche : lisse
Poinçon : sans poinçon
Commentaires sur l'état de conservation :
Patine hétérogène. Présence de coups et rayures suite à un léger nettoyage dans les champs
Avers
Titulature avers : MARIE THÉRÈSE CH. - DUCHESSE D’ANGOULÊME.
Description avers : Buste à droite de la duchesse d’Angoulême. Signé : GAYRARD.
Revers
Titulature revers : NON TIMEBO MALA QUONIAM TU MECUM ES // À L’EXERGUE : IN ADVERSIS CONSTANTIA / 1821..
Description revers : La Religion tenant la main d'une femme assise. Signé sur la plinthe : LEVEQUE.
Commentaire
Marie-Thérèse Charlotte de France, surnommée « Madame Royale », née le 19 décembre 1778 à Versailles et morte le 19 octobre 1851 à Frohsdorf en Autriche, est le premier enfant de Louis XVI et Marie-Antoinette. Après une enfance passée à la Cour, elle est la seule des enfants royaux à survivre à la Révolution française. Condamnée par les insurgés puis réduite à l’exil, Marie-Thérèse Charlotte, devenue Dauphine de France en 1824, et qui aurait pu devenir reine de France lors des journées de 1830, reste attachée à la monarchie jusqu’à la fin de sa vie. C'est en exil sous le titre de courtoisie de “comtesse de Marnes” qu'elle décède le 19 octobre 1851 à Frohsdorf en Autriche.
En tant qu'unique rescapée de la famille royale stricto sensu, la timide princesse devint alors bien malgré elle, une véritable « célébrité ». Pour tous c'est « l'Orpheline du Temple », nom qui ne la quitte plus. Ses admirateurs vont ainsi jusqu’à louer un appartement en face du Temple : on la scrute pour rendre compte de ses faits et gestes quotidiens et mieux la réinventer. Plus largement, on en fait l’héroïne de chansons, de poèmes et de récits au goût du jour, qui ont sa souffrance et son histoire, et non son rang, pour principal ressort. Elle devient alors le meilleur agent de propagande des royalistes, instrument politique, certes, mais un instrument révéré et adoré de ses partisans et ce durant toute sa vie.
En tant qu'unique rescapée de la famille royale stricto sensu, la timide princesse devint alors bien malgré elle, une véritable « célébrité ». Pour tous c'est « l'Orpheline du Temple », nom qui ne la quitte plus. Ses admirateurs vont ainsi jusqu’à louer un appartement en face du Temple : on la scrute pour rendre compte de ses faits et gestes quotidiens et mieux la réinventer. Plus largement, on en fait l’héroïne de chansons, de poèmes et de récits au goût du jour, qui ont sa souffrance et son histoire, et non son rang, pour principal ressort. Elle devient alors le meilleur agent de propagande des royalistes, instrument politique, certes, mais un instrument révéré et adoré de ses partisans et ce durant toute sa vie.