v25_0012 - LUCANIE - VÉLIA Nomos, statère ou didrachme
MONNAIES 25 (2006)
Prix de départ : 350.00 €
Estimation : 550.00 €
lot invendu
Prix de départ : 350.00 €
Estimation : 550.00 €
lot invendu
Type : Nomos, statère ou didrachme
Date : c. 365-350/340 AC
Nom de l'atelier/ville : Vélia
Métal : argent
Diamètre : 23 mm
Axe des coins : 12 h.
Poids : 7,25 g.
Degré de rareté : R1
Emission : 52e
Commentaires sur l'état de conservation :
Exemplaire à l’usure régulière. A été nettoyé anciennement. Beau portrait. Flan très large, bien centré des deux côtés. Frappe un peu molle au revers. Une fine patine grise recouvre l’exemplaire
Référence ouvrage :
Avers
Titulature avers : ANÉPIGRAPHE.
Description avers : Tête d'Athéna à gauche, coiffée du casque attique à cimier avec triple aigrette, orné d’un griffon.
Légende avers : RQ
Revers
Description revers : Lion passant à droite ; épi de blé au-dessus.
Légende revers : UELHTWN/ F
Commentaire
Mêmes coins que l’exemplaire du British Museum (BMC. 56) Un graffiti devant le visage (epsilon, E). R. Williams a étudié la dégradation du coin de droit (A/152) et du coin de revers (R/ 203) et a déterminé six phases différentes. Très tôt, le monnayage de Vélia a été décrit comme ayant inspiré la drachme lourde de Marseille (LT. 785-791). Certains l’ont même décrit comme un monnayage symmachique : un lion de Vélia étant l’équivalent de deux lions de Marseille. Aujourd’hui, cette théorie est remise en cause, par G. Depeyrot, non sans arguments, mais avec une certaine acrimonie. Le lion de Vélia a pu servir de modèle à celui de Marseille, mais à quelle date ? La frappe à Vélia commence dans la seconde moitié du Ve siècle avant J.-C. pour se poursuivre jusqu’en 281 avant J.-C. À quel moment les Massaliotes auraient-ils empruntés le lion de Vélia ?.