bpv_972595 - NÉRON Drachme syro-phénicienne
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Type : Drachme syro-phénicienne
Date : 56-57
Nom de l'atelier/ville : Antioche, Syrie, Séleucie et Piérie
Métal : argent
Diamètre : 15,5 mm
Axe des coins : 12 h.
Poids : 3,41 g.
Degré de rareté : R2
Commentaires sur l'état de conservation :
Flan très légèrement décentré. De fines rayures, mais un très bon état de conservation. Joli portrait de Néron au droit. Patine grise
Référence ouvrage :
Avers
Description avers : Tête nue de Néron jeune à droite (O°).
Légende avers : NERWNOS KAISAROS SEBA.
Traduction avers : (Néron césar auguste).
Revers
Description revers : Bassin supporté par un trépied autour duquel est enroulé un serpent.
Légende revers : DRACMH - ER G.
Traduction revers : (Drachme - troisième année de règne - An 105 de l’ère césarienne).
Commentaire
C’est seulement la deuxième fois que nous proposons ce type à la vente ! Cette émission est bien entendu de toute première importance historique et monétaire. Elle fait partie, avec d’autres divisionnaires et des tétradrachmes aux bustes de Claude et d’Agrippine, à l’émission de donativa pour l’élévation de Néron au pouvoir suprême.
Par ailleurs, il s’agit de l’une des très rares émissions qui porte effectivement une valeur monétaire. On ignore, dans l’état actuel de la recherche, les motivations de cette émission : s’agissait-il de l’introduction dans le système monétaire de divisionnaires, dont le manque se faisait probablement sentir, ou d’une tentative de modification de ce système, laquelle aurait échoué, puisque l’on ne verra plus de divisionnaires ultérieurement ?
Le trépied et le serpent sont très probablement une référence au culte d’Apollon, l’un des plus importants à Antioche, célébré dans le faubourg de Daphné.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, vingt-six exemplaires sont maintenant répertoriés dont quinze en musées ou collections publiques : Paris, trois exemplaires, ANS, Oxford, Berlin, quatre exemplaires, Yale, British Museum, deux exemplaires, Copenhague et deux exemplaires à Cambridge.
Par ailleurs, il s’agit de l’une des très rares émissions qui porte effectivement une valeur monétaire. On ignore, dans l’état actuel de la recherche, les motivations de cette émission : s’agissait-il de l’introduction dans le système monétaire de divisionnaires, dont le manque se faisait probablement sentir, ou d’une tentative de modification de ce système, laquelle aurait échoué, puisque l’on ne verra plus de divisionnaires ultérieurement ?
Le trépied et le serpent sont très probablement une référence au culte d’Apollon, l’un des plus importants à Antioche, célébré dans le faubourg de Daphné.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, vingt-six exemplaires sont maintenant répertoriés dont quinze en musées ou collections publiques : Paris, trois exemplaires, ANS, Oxford, Berlin, quatre exemplaires, Yale, British Museum, deux exemplaires, Copenhague et deux exemplaires à Cambridge.