ln83 - Numismatique Bretonne - Les Faux Monétaires - Actes du Colloque de BREST sous la direction de Dominique HOLLARD et Karim MEZIANE
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Auteur : sous la direction de Dominique HOLLARD et Karim MEZIANE
Editeur : SENA
Langue : français
Caractéristiques : Paris 2015, 21 x 29,7, vi+175 pages, 16 planches en couleur
Poids : 870 g.
Commentaire
Le colloque tenu à Brest en mai 2013 pour le 50e anniversaire de la SÉNA, célèbre en premier lieu une terre d'échanges tournée vers l'Océan et riche d'une numismatique spécifique et variée. Des antiques Vénètes, désormais dotés de vastes émissions jusqu'alors insoupçonnées, jusqu'aux médailles des Hospitaliers Sauveteurs Bretons, divers aspects de la numismatique bretonne sont abordés, souvent même renouvelés, comme pour les deniers rennais imités des sceattas, le monnayage de Conan II ou l'atelier de Saint Malo.
Dès l'origine, la monnaie - expression d'un pouvoir souverain et détentrice d'une valeur socialement reconnue - fut contrefaite. Par lucre naturellement, mais aussi parfois pour porter des revendications politiques. Le faux écu d'or au soleil de Bretagne de François Ier présenté ici, de même que les espèces françaises frauduleuses d'ancien régime recensées, illustrent l'industrie de faussaires que la justice peine parfois à châtier, comme le montrent les archives du XVIIe s. espagnol. Enfin, l'écu d'or monégasque inventé par B. Pillon relève d'une falsification intellectuelle mise au service d'une idéologie.
Notons pour un ouvrage incontournable pour le monnayage gaulois armoricain, avec l'article de Loui-Pol Delestrée sur les monnaies attribuables aux Vénètes, complété par l'étude du trésor d'Hennebont réalisée par Samuel Gouet (avec une intéressantes annexe).
Dès l'origine, la monnaie - expression d'un pouvoir souverain et détentrice d'une valeur socialement reconnue - fut contrefaite. Par lucre naturellement, mais aussi parfois pour porter des revendications politiques. Le faux écu d'or au soleil de Bretagne de François Ier présenté ici, de même que les espèces françaises frauduleuses d'ancien régime recensées, illustrent l'industrie de faussaires que la justice peine parfois à châtier, comme le montrent les archives du XVIIe s. espagnol. Enfin, l'écu d'or monégasque inventé par B. Pillon relève d'une falsification intellectuelle mise au service d'une idéologie.
Notons pour un ouvrage incontournable pour le monnayage gaulois armoricain, avec l'article de Loui-Pol Delestrée sur les monnaies attribuables aux Vénètes, complété par l'étude du trésor d'Hennebont réalisée par Samuel Gouet (avec une intéressantes annexe).