E-auction 153-91242 - bpv_153816 - OTACILIA SEVERA Tétradrachme syro-phénicien
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PAS DE FRAIS ACHETEUR.
PAS DE FRAIS ACHETEUR.
Estimation : | 85 € |
Prix : | 25 € |
Offre maximum : | 27 € |
Fin de la vente : | 21 mars 2016 15:16:00 |
participants : | 7 participants |
Type : Tétradrachme syro-phénicien
Date : 245
Nom de l'atelier/ville : Antioche, Syrie, Séleucie et Piérie
Métal : billon
Diamètre : 28,00 mm
Axe des coins : 4 h.
Poids : 12,06 g.
Commentaires sur l'état de conservation :
Frappe bien centrée sur un flan légèrement irrégulier et large mais surface piquée au droit
Référence ouvrage :
Pedigree :
Cet exemplaire est le 0342_020 de la base TSP
Avers
Description avers : Buste drapé et diadémé à droite, les cheveux remontés en tresse sur la tête, posé sur un croissant de lune, vu de trois quarts de face.
Légende avers : MAR WTAKIL SEOUHRAN SEB.
Traduction avers : (Marcia Otacilia Severa augusta).
Revers
Titulature revers : S|C À L’EXERGUE.
Description revers : Aigle debout à droite, les ailes déployées, tête et queue à gauche, tenant une couronne feuillée dans son bec, posé sur une palme tige à droite.
Légende revers : DHMARC - EX OUSIAS UPATOA.
Traduction revers : (Revêtu de la puissance tribunitienne / Consul pour la première fois / avec l’accord du Sénat).
Commentaire
Les frappes de Philippe II datées du premier consulat, comme celles d’Otacilie Sévère d’ailleurs, portent les titres de Philippe Père. Elles se distinguent entre elles par différents aigles de revers et un portrait à droite ou à gauche.
Il faut noter que si Philippe affectionne particulièrement la couronne radiée solaire dans ses frappes de tétradrachmes (sans que cela ait la moindre influence sur la valeur faciale de la monnaie, contrairement à ce qui se produit pour les antoniniens), tous les bustes de son épouse sont posés sur un croissant lunaire.
Après les frappes de l’atelier de Rome au MONVRB, les émissions de Philippe sont réorganisées à Antioche, le SC conservé et l’aigle est posé sur une palme. Le point essentiel est qu’elle sera présente jusqu’aux frappes du troisième consulat (il n’y a pas de frappes du deuxième consulat) puis reviendra pour toutes les émissions de Trajan Dèce avant de disparaître définitivement avec les frappes de Trébonien Galle et la fin des émissions de tétradrachmes.
La palme est un attribut monétaire récurrent à Antioche, soit dans le champ, soit sous les pattes de l’aigle du revers. A-t-elle toujours la même signification ? Impossible de le savoir. Théoriquement, la palme est le corollaire d’une onction, d’une fête, une décoration religieuse largement utilisée (voir la scène de l’arrivée du Christ à Jérusalem), et probablement, comme l’aigle, un symbole religieux œcuménique, destiné à être compris et accepté par tous les habitants de la région.
Le retour du SC, disparu des revers entre 242 et 244, après avoir remplacé à Antioche le Delta Eta apparu en 215, et jamais vu dans un autre atelier officiel, est confirmé. Si nous suivons la logique développée pour ces émissions, il faut croire que ces frappes de Philippe ont reçu l’assentiment (au moins) et le financement (au plus) du sénat d’Antioche. Une gigantesque rançon ayant été payée aux Perses pour abréger la guerre, le propre frère de Philippe étant gouverneur de Syrie, sa propre famille en étant originaire, on peut au moins penser que le Sénat regagna de son importance de l’époque des Sévères. La réputation de Priscus étant de pressurer la population - au point de susciter l’usurpateur Jotapian - on peut aussi penser que le produit de ces spoliations servit à frapper des tétradrachmes au portrait et donc à la gloire de l’Empereur.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, quarante-neuf exemplaires sont maintenant répertoriés pour ce type dont en musées Paris, British Museum (2), ANS et Gaziantep.
Il faut noter que si Philippe affectionne particulièrement la couronne radiée solaire dans ses frappes de tétradrachmes (sans que cela ait la moindre influence sur la valeur faciale de la monnaie, contrairement à ce qui se produit pour les antoniniens), tous les bustes de son épouse sont posés sur un croissant lunaire.
Après les frappes de l’atelier de Rome au MONVRB, les émissions de Philippe sont réorganisées à Antioche, le SC conservé et l’aigle est posé sur une palme. Le point essentiel est qu’elle sera présente jusqu’aux frappes du troisième consulat (il n’y a pas de frappes du deuxième consulat) puis reviendra pour toutes les émissions de Trajan Dèce avant de disparaître définitivement avec les frappes de Trébonien Galle et la fin des émissions de tétradrachmes.
La palme est un attribut monétaire récurrent à Antioche, soit dans le champ, soit sous les pattes de l’aigle du revers. A-t-elle toujours la même signification ? Impossible de le savoir. Théoriquement, la palme est le corollaire d’une onction, d’une fête, une décoration religieuse largement utilisée (voir la scène de l’arrivée du Christ à Jérusalem), et probablement, comme l’aigle, un symbole religieux œcuménique, destiné à être compris et accepté par tous les habitants de la région.
Le retour du SC, disparu des revers entre 242 et 244, après avoir remplacé à Antioche le Delta Eta apparu en 215, et jamais vu dans un autre atelier officiel, est confirmé. Si nous suivons la logique développée pour ces émissions, il faut croire que ces frappes de Philippe ont reçu l’assentiment (au moins) et le financement (au plus) du sénat d’Antioche. Une gigantesque rançon ayant été payée aux Perses pour abréger la guerre, le propre frère de Philippe étant gouverneur de Syrie, sa propre famille en étant originaire, on peut au moins penser que le Sénat regagna de son importance de l’époque des Sévères. La réputation de Priscus étant de pressurer la population - au point de susciter l’usurpateur Jotapian - on peut aussi penser que le produit de ces spoliations servit à frapper des tétradrachmes au portrait et donc à la gloire de l’Empereur.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, quarante-neuf exemplaires sont maintenant répertoriés pour ce type dont en musées Paris, British Museum (2), ANS et Gaziantep.