bpv_154029 - PHILIPPE Ier L'ARABE Tétradrachme syro-phénicien
Non disponible.
Article vendu sur notre boutique internet (2014)
Prix : 280.00 €
Article vendu sur notre boutique internet (2014)
Prix : 280.00 €
Type : Tétradrachme syro-phénicien
Date : 248
Nom de l'atelier/ville : Antioche, Syrie, Séleucie et Piérie
Métal : billon
Diamètre : 28,00 mm
Axe des coins : 6 h.
Poids : 12,06 g.
Commentaires sur l'état de conservation :
Il ne manque à cet exemplaire pour être FDC qu’une meilleure densité et la surface d’origine, bien que celle-ci soit encore très brillante. Aucune trace d’usure, centrage excellent, coins très frais
Référence ouvrage :
Pedigree :
Cet exemplaire, qui provient de la trouvaille dite Jordanie 1930, est le 0373_027 de la base TSP
Avers
Description avers : Buste radié, drapé et cuirassé de Philippe Ier à droite, vu de trois quarts en arrière (A2).
Légende avers : AUTOK K M IOUL FILIPPOS SEB, (Autokratoros Kaisaros Markos Ioulios Filippos Sebastos)
Traduction avers : (L’empereur césar Marc Jules Philippe auguste).
Revers
Titulature revers : ANTIOXIA / S|C À L’EXERGUE.
Description revers : Aigle debout à gauche, les ailes écartées, tête à gauche et queue à droite, tenant une couronne feuillée dans son bec.
Légende revers : DHMARC - EX OUSIAS UPATOG
Traduction revers : (Revêtu de la puissance tribunitienne / Consul pour la troisième fois / avec l’accord du Sénat d’Antioche).
Commentaire
On ignore la signification de la couronne radiée, probablement religieuse, et on constate simplement qu’elle n’induit apparemment aucune différence de valeur faciale, contrairement à ce qui se passe, à Rome, entre antoniniens et deniers.
Ce style d’aigle de revers, typique du 4e consulat, est relativement rare au 3e. Cet exemplaire avec ce portrait tardif et cet aigle caractéristique, précède certainement immédiatement le changement de consulat.
En abordant les frappes du 3e consulat, on remarque l’absence complète de frappes datées du deuxième consulat, bien que le deuxième consulat de Philippe existe indubitablement à Rome, y compris sur les émissions monétaires. Interruption des frappes ou comput différent à Antioche qu’à Rome ? Nous penchons pour la deuxième solution, pour deux raisons.
Tout d’abord la continuité stylistique : tant pour les revers que pour les droits, il n’y a pas de rupture, alors que l’on aurait pu présumer une certaine normalisation après une interruption des frappes. De plus, celle-ci se produira effectivement pour les frappes datées du quatrième consulat avec un style d’aigle unique, suivie à la fin par une nouveauté encore plus marquante, l’introduction d’officines indiquées sur les monnaies.
Ensuite, il existe à Antioche de très nombreuses frappes datées d’un quatrième consulat de Philippe l’Arabe dont nous ne trouvons pas trace à Rome. Il est extrêmement regrettable que les quelques informations dont nous disposons sur le Sénat d’Antioche soient largement plus tardives (4e et 5e siècle) car les émissions de tétradrachmes laissent à penser que non seulement le Sénat d’Antioche manifestait son indépendance envers Rome en frappant de l’argent avec la titulature “SC / ANTIOXIA” mais encore qu’il avait son propre comput impérial sous Philippe.
L’apparition de cette exergue et la disparition de la palme sont caractéristiques des 3e et 4e consulat mais les styles des aigles ne se normaliseront qu’au 4e.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, quatre-vingt dix exemplaires sont maintenant répertoriés pour ce type, dont en musées Paris, ANS (3), Yale, Oxford, British Museum, Berlin et Gaziantep.
Ce style d’aigle de revers, typique du 4e consulat, est relativement rare au 3e. Cet exemplaire avec ce portrait tardif et cet aigle caractéristique, précède certainement immédiatement le changement de consulat.
En abordant les frappes du 3e consulat, on remarque l’absence complète de frappes datées du deuxième consulat, bien que le deuxième consulat de Philippe existe indubitablement à Rome, y compris sur les émissions monétaires. Interruption des frappes ou comput différent à Antioche qu’à Rome ? Nous penchons pour la deuxième solution, pour deux raisons.
Tout d’abord la continuité stylistique : tant pour les revers que pour les droits, il n’y a pas de rupture, alors que l’on aurait pu présumer une certaine normalisation après une interruption des frappes. De plus, celle-ci se produira effectivement pour les frappes datées du quatrième consulat avec un style d’aigle unique, suivie à la fin par une nouveauté encore plus marquante, l’introduction d’officines indiquées sur les monnaies.
Ensuite, il existe à Antioche de très nombreuses frappes datées d’un quatrième consulat de Philippe l’Arabe dont nous ne trouvons pas trace à Rome. Il est extrêmement regrettable que les quelques informations dont nous disposons sur le Sénat d’Antioche soient largement plus tardives (4e et 5e siècle) car les émissions de tétradrachmes laissent à penser que non seulement le Sénat d’Antioche manifestait son indépendance envers Rome en frappant de l’argent avec la titulature “SC / ANTIOXIA” mais encore qu’il avait son propre comput impérial sous Philippe.
L’apparition de cette exergue et la disparition de la palme sont caractéristiques des 3e et 4e consulat mais les styles des aigles ne se normaliseront qu’au 4e.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, quatre-vingt dix exemplaires sont maintenant répertoriés pour ce type, dont en musées Paris, ANS (3), Yale, Oxford, British Museum, Berlin et Gaziantep.