bpv_311311 - PHILIPPE Ier L'ARABE Tétradrachme syro-phénicien
Non disponible.
Article vendu sur notre boutique internet (2014)
Prix : 120.00 €
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Prix : 120.00 €
Type : Tétradrachme syro-phénicien
Date : 249
Nom de l'atelier/ville : Antioche, Syrie, Séleucie et Piérie
Métal : billon
Diamètre : 25,00 mm
Axe des coins : 12 h.
Poids : 12,97 g.
Commentaires sur l'état de conservation :
Pratiquement pas d’usure visible
Référence ouvrage :
Pedigree :
Cet exemplaire, qui provient de la trouvaille dite de Jordanie 1930, est le 0445_084 de la base TSP
Avers
Description avers : Buste lauré, drapé et cuirassé de Philippe Ier l’Arabe à droite,vu de trois quarts en avant (A*).
Légende avers : AUTOK K M IOUL FILIPPOS SEB, (Autokratoros Kaisaros Markos Ioulios Filippos Sebastos)
Traduction avers : (L’empereur césar Marc Jules Philippe auguste).
Revers
Titulature revers : ANTIOXIA / S|C À L’EXERGUE.
Description revers : Aigle debout à droite, les ailes largement déployées, tête à droite et queue à gauche, tenant une couronne feuillée dans son bec.
Légende revers : DHMARC - EX OUSIAS UPATOD
Traduction revers : (Revêtu de la puissance tribunitienne / Consul pour la quatrième fois / avec l’accord du Sénat d’Antioche).
Commentaire
Il existe à Antioche de très nombreuses frappes datées d’un quatrième consulat de Philippe l’Arabe dont nous ne trouvons pas trace à Rome. Il est extrêmement regrettable que les quelques informations dont nous disposons sur le Sénat d’Antioche soient largement plus tardives (4e et 5e siècle) car les émissions de tétradrachmes laissent à penser que non seulement le Sénat d’Antioche manifestait son indépendance envers Rome en frappant de l’argent avec la titulature “SC / ANTIOXIA” mais encore qu’il avait son propre comput impérial sous Philippe.
La richesse des variantes de bustes pour des émissions de circulation à Antioche est telle que certains, Jean-Marc Doyen par exemple, ont pu considérer que l’Orient avait été, sur le plan des bustes monétaires, le laboratoire dont l’Occident va s’inspirer.
En effet, de Caracalla à Philippe, les variantes de bustes à attributs sont nombreuses et, contrairement à la pratique de Rome qui les réserve à des émissions de donativa ou de prestige, manifestement destinées à la circulation.
Ce n’est que bien plus tard, avec un décalage de trente ans, que Rome enrichira son répertoire de bustes. Persistance d’une supériorité artistique de l’Orient hellénistique sur l’Occident romain, quatre siècles après la conquête de la Grèce ? Souci de propagande exacerbé à la frontière de l’Empire, moins prégnant dans la capitale ? Influence d’empereurs sémites préoccupés de leur image de marque locale auprès de populations dont ils sont issus ? Souci oriental de la forme plus que du fond ? Graveurs libres et en concurrence à Antioche, esclaves et peu motivés à Rome ? Nous ne savons mais il n’en reste pas moins que la constatation est indiscutable.
Dès que Philippe II est proclamé auguste, il utilise toujours les titres de son père au revers mais encore adopte sa titulature de droit. Les collectionneurs débutants ont d’ailleurs des difficultés à distinguer le père du fils ; la règle est simple : le père a toujours une ride qui barre le front, le fils toujours un front lisse.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, deux cent dix-huit exemplaires sont maintenant répertoriés pour ce type dont vingt-trois en musées Paris (4), Francfort, British Museum, Hunterian, Copenhague, Jérusalem (2), ANS (4), Yale (5), Berne, Berlin (2) et Oxford.
La richesse des variantes de bustes pour des émissions de circulation à Antioche est telle que certains, Jean-Marc Doyen par exemple, ont pu considérer que l’Orient avait été, sur le plan des bustes monétaires, le laboratoire dont l’Occident va s’inspirer.
En effet, de Caracalla à Philippe, les variantes de bustes à attributs sont nombreuses et, contrairement à la pratique de Rome qui les réserve à des émissions de donativa ou de prestige, manifestement destinées à la circulation.
Ce n’est que bien plus tard, avec un décalage de trente ans, que Rome enrichira son répertoire de bustes. Persistance d’une supériorité artistique de l’Orient hellénistique sur l’Occident romain, quatre siècles après la conquête de la Grèce ? Souci de propagande exacerbé à la frontière de l’Empire, moins prégnant dans la capitale ? Influence d’empereurs sémites préoccupés de leur image de marque locale auprès de populations dont ils sont issus ? Souci oriental de la forme plus que du fond ? Graveurs libres et en concurrence à Antioche, esclaves et peu motivés à Rome ? Nous ne savons mais il n’en reste pas moins que la constatation est indiscutable.
Dès que Philippe II est proclamé auguste, il utilise toujours les titres de son père au revers mais encore adopte sa titulature de droit. Les collectionneurs débutants ont d’ailleurs des difficultés à distinguer le père du fils ; la règle est simple : le père a toujours une ride qui barre le front, le fils toujours un front lisse.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, deux cent dix-huit exemplaires sont maintenant répertoriés pour ce type dont vingt-trois en musées Paris (4), Francfort, British Museum, Hunterian, Copenhague, Jérusalem (2), ANS (4), Yale (5), Berne, Berlin (2) et Oxford.