bpv_153806 - PHILIPPE II Tétradrachme syro-phénicien
Non disponible.
Article vendu sur notre boutique internet (2014)
Prix : 180.00 €
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Prix : 180.00 €
Type : Tétradrachme syro-phénicien
Date : 244
Nom de l'atelier/ville : Antioche, Syrie, Séleucie et Piérie
Métal : billon
Diamètre : 28,00 mm
Axe des coins : 7 h.
Poids : 11,79 g.
Commentaires sur l'état de conservation :
Frappe parfaitement centrée sur un flan exact, surface d’origine préservée mais brillant de frappe terni au revers
Référence ouvrage :
Pedigree :
Cet exemplaire, qui provient de la trouvaille dite de Jordanie 1930, est le 0333_034 de la base TSP
Avers
Description avers : Buste tête nue drapé à droite, vu de trois quarts arrière.
Légende avers : MAR IOULI FILIPPOS KESAR
Traduction avers : (Marcus Julius Philippus césar).
Revers
Titulature revers : S|C À L’EXERGUE.
Description revers : Aigle debout à droite, les ailes déployées, tête et queue à gauche, tenant une couronne feuillée dans son bec, posé sur une palme tige à droite.
Légende revers : DHMARC - EX OUSIAS, (Dhmarcikhs Ex Ousias)
Traduction revers : (Revêtu de la puissance tribunitienne / avec l’accord du Sénat).
Commentaire
Suite aux commentaires pertinents de Richard McAlee à propos de son numéro 1009 concernant l'existence de bustes drapés et cuirassés mais aussi de bustes drapés seuls, nous avons divisé le type 333 en deux parties.
Le 333 concerne, suivant une logique chronologique, les bustes drapés seuls qui se définissent par l'épaule qui est ronde et sans ptéryges.
Le 333A suit et concerne les bustes drapés et cuirassés dont l'épaule porte des ptéryges.
Les exemplaires où l'épaule n'est pas visible doivent être classés par comparaison de coins.
Les frappes de Philippe II, comme celles d’Otacilie Sévère d’ailleurs, portent les titres de Philippe. Elles se distinguent entre elles par deux légendes, différents aigles de revers et un portrait à droite ou à gauche.
Après les frappes de l’atelier de Rome au MONVRB, les émissions de Philippe sont réorganisées à Antioche, le SC conservé et l’aigle est posé sur une palme. Le point essentiel est qu’elle sera présente jusqu’aux frappes du troisième consulat (il n’y a pas de frappes du deuxième consulat) puis reviendra pour toutes les émissions de Trajan Dèce avant de disparaître définitivement avec les frappes de Trébonien Galle et la fin des émissions de tétradrachmes.
La palme est un attribut monétaire récurrent à Antioche, soit dans le champ, soit sous les pattes de l’aigle du revers. A-t-elle toujours la même signification ? Impossible de le savoir. Théoriquement, la palme est le corollaire d’une onction, d’une fête, une décoration religieuse largement utilisée (voir la scène de l’arrivée du Christ à Jérusalem), et probablement, comme l’aigle, un symbole religieux œcuménique, destiné à être compris et accepté par tous les habitants de la région.
Le retour du SC, disparu des revers entre 242 et 244, après avoir remplacé à Antioche le Delta Eta apparu en 215, et jamais vu dans un autre atelier officiel, est confirmé. Si nous suivons la logique développée pour ces émissions, il faut croire que ces frappes de Philippe ont reçu l’assentiment (au moins) et le financement (au plus) du sénat d’Antioche. Une gigantesque rançon ayant été payée aux Perses pour abréger la guerre, le propre frère de Philippe étant gouverneur de Syrie, sa propre famille en étant originaire, on peut au moins penser que le Sénat regagna de son importance de l’époque des Sévères. La réputation de Priscus étant de pressurer la population - au point de susciter l’usurpateur Jotapian - on peut aussi penser que le produit de ces spoliations servit à frapper des tétradrachmes au portrait et donc à la gloire de l’Empereur.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, cinquante-cinq exemplaires sont maintenant répertoriés pour ce type dont en musées British Museum, Oxford, ANS (2), Jérusalem et Glasgow.
Le 333 concerne, suivant une logique chronologique, les bustes drapés seuls qui se définissent par l'épaule qui est ronde et sans ptéryges.
Le 333A suit et concerne les bustes drapés et cuirassés dont l'épaule porte des ptéryges.
Les exemplaires où l'épaule n'est pas visible doivent être classés par comparaison de coins.
Les frappes de Philippe II, comme celles d’Otacilie Sévère d’ailleurs, portent les titres de Philippe. Elles se distinguent entre elles par deux légendes, différents aigles de revers et un portrait à droite ou à gauche.
Après les frappes de l’atelier de Rome au MONVRB, les émissions de Philippe sont réorganisées à Antioche, le SC conservé et l’aigle est posé sur une palme. Le point essentiel est qu’elle sera présente jusqu’aux frappes du troisième consulat (il n’y a pas de frappes du deuxième consulat) puis reviendra pour toutes les émissions de Trajan Dèce avant de disparaître définitivement avec les frappes de Trébonien Galle et la fin des émissions de tétradrachmes.
La palme est un attribut monétaire récurrent à Antioche, soit dans le champ, soit sous les pattes de l’aigle du revers. A-t-elle toujours la même signification ? Impossible de le savoir. Théoriquement, la palme est le corollaire d’une onction, d’une fête, une décoration religieuse largement utilisée (voir la scène de l’arrivée du Christ à Jérusalem), et probablement, comme l’aigle, un symbole religieux œcuménique, destiné à être compris et accepté par tous les habitants de la région.
Le retour du SC, disparu des revers entre 242 et 244, après avoir remplacé à Antioche le Delta Eta apparu en 215, et jamais vu dans un autre atelier officiel, est confirmé. Si nous suivons la logique développée pour ces émissions, il faut croire que ces frappes de Philippe ont reçu l’assentiment (au moins) et le financement (au plus) du sénat d’Antioche. Une gigantesque rançon ayant été payée aux Perses pour abréger la guerre, le propre frère de Philippe étant gouverneur de Syrie, sa propre famille en étant originaire, on peut au moins penser que le Sénat regagna de son importance de l’époque des Sévères. La réputation de Priscus étant de pressurer la population - au point de susciter l’usurpateur Jotapian - on peut aussi penser que le produit de ces spoliations servit à frapper des tétradrachmes au portrait et donc à la gloire de l’Empereur.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, cinquante-cinq exemplaires sont maintenant répertoriés pour ce type dont en musées British Museum, Oxford, ANS (2), Jérusalem et Glasgow.