E-auction 172-106922 - bpv_154328 - PHILIPPE II Tétradrachme syro-phénicien
Vous devez être connecté et approuvé par cgb.fr pour participer à une "e-auction/live-auction" de cgb.fr, Identifiez vous pour miser. Les validations de compte sont effectuées dans les 48 heures qui suivent votre enregistrement, n'attendez pas les deux derniers jours avant la clôture d'une vente pour procéder à votre enregistrement.En cliquant sur "MISER", vous acceptez sans réserve les conditions générales des ventes privées des e-auctions de cgb.fr et les conditions générales des ventes privées des live auctions de cgb.fr.
La vente sera clôturée à l'heure indiquée sur la fiche descriptive, toute offre reçue après l'heure de clôture ne sera pas validée. Veuillez noter que les délais de transmission de votre offre à nos serveurs peuvent varier et qu'il peut en résulter un rejet de votre offre si elle est expédiée dans les toutes dernières secondes de la vente.
Les offres doivent être effectuées avec des nombres entiers, vous ne pouvez saisir de , ou de . dans votre offre. Pour toute question cliquez ici pour consulter la FAQ des e-auctions.
PAS DE FRAIS ACHETEUR.
PAS DE FRAIS ACHETEUR.
Estimation : | 180 € |
Prix : | 46 € |
Offre maximum : | 47 € |
Fin de la vente : | 01 août 2016 15:13:30 |
participants : | 10 participants |
Type : Tétradrachme syro-phénicien
Date : 249
Nom de l'atelier/ville : Antioche, Syrie, Séleucie et Piérie
Métal : billon
Diamètre : 28,00 mm
Axe des coins : 1 h.
Poids : 11,86 g.
Degré de rareté : R2
Commentaires sur l'état de conservation :
Superbe avers mais des restes de concrétions au revers, sur l’aigle
Référence ouvrage :
Pedigree :
Cet exemplaire, qui provient des doubles de la collection McAlee, est le 0492_008 de la base TSP
Avers
Description avers : Buste lauré, drapé et cuirassé de Philippe II Auguste à droite, vu de trois quarts en arrière (A*2), trois globules sous le buste.
Légende avers : AUTOK K M IOUL FILIPPOS SEB, (Autokratoros Kaisaros Markos Ioulios Filippos Sebastos).
Traduction avers : (L’empereur césar Marc Jules Philippe auguste).
Revers
Titulature revers : ANTIOXIA / S|C À L’EXERGUE.
Description revers : Aigle debout à gauche, les ailes largement déployées, tête à gauche et queue à droite, tenant une couronne feuillée dans son bec.
Légende revers : DHMARC - EX OUSIAS UPATOD.
Traduction revers : (Revêtu de la puissance tribunitienne / Consul pour la quatrième fois / avec l’accord du Sénat d’Antioche).
Commentaire
Ces frappes à marques d’officines sont la fin des émissions pour Philippe père et fils, simplement parce que cette même méthode se poursuivra sous le règne de son successeur, Trajan Dèce, alors qu’elle n’existe pas avant le quatrième consulat de Philippe.
Le marquage des officines se fait par points sous le buste, de un à quatre, mais il est possible, au style, de penser que ces émissions comportent aussi une officine sans point. Cette question se réglera, comme tant d’autres, par une reconstitution des chaînes de coins qui montrera, ou non, une série particulière, sans point, du même style de gravure des bustes que les frappes avec points.
Le classement des bustes avec deux points sous la cuirasse, qui se trouvent tant pour le père que pour le fils, dans cette série à officines indiquées, est pratiquement certain. Les arguments en faveur sont la faiblesse des émissions de Philippe père, pour la deuxième officine, avec le buste standard ; on peut donc penser que la production de cette officine a été répartie entre les deux types de bustes alors que celles des autres se concentraient sur des bustes standards, laurés, drapés et cuirassés à droite.
Pour le fils, les émissions avec deux points sous la cuirasse viennent peut-être compléter les émissions de cette officine à buste standard car, là, ce sont les frappes avec aigle à droite qui sont inconnues et n’existent peut-être pas.
Ces émissions sont fort rares et précèdent certainement de très peu la chute des Philippe. On ne peut pas déterminer actuellement le motif de cette réorganisation, peut-être à réfléchir en comparaison avec les frappes d’antoniniens.
Curieusement, elles sont peu présentes en musées, ou d’acquisitions récentes. Aucun exemplaire n’est référencé dans le BMC et il semble que sans les trouvailles de Doura, l’émission serait restée ignorée.
Dès que Philippe II est proclamé auguste, il utilise toujours les titres de son père au revers mais encore adopte sa titulature de droit. Les collectionneurs débutants ont d’ailleurs des difficultés à distinguer le père du fils ; la règle est simple : le père a toujours une ride qui barre le front, le fils toujours un front lisse.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, treize exemplaires sont maintenant répertoriés pour ce type, dont plusieurs en musées, Jerusalem (provenant de la trouvaille de Capharnaum) British Museum (provenant de la trouvaille de Pregliasco N° 49 Numismatic Chronicle 1991 p 33 pl 12), Yale et Berne (provenant de la collection Righetti).
Le marquage des officines se fait par points sous le buste, de un à quatre, mais il est possible, au style, de penser que ces émissions comportent aussi une officine sans point. Cette question se réglera, comme tant d’autres, par une reconstitution des chaînes de coins qui montrera, ou non, une série particulière, sans point, du même style de gravure des bustes que les frappes avec points.
Le classement des bustes avec deux points sous la cuirasse, qui se trouvent tant pour le père que pour le fils, dans cette série à officines indiquées, est pratiquement certain. Les arguments en faveur sont la faiblesse des émissions de Philippe père, pour la deuxième officine, avec le buste standard ; on peut donc penser que la production de cette officine a été répartie entre les deux types de bustes alors que celles des autres se concentraient sur des bustes standards, laurés, drapés et cuirassés à droite.
Pour le fils, les émissions avec deux points sous la cuirasse viennent peut-être compléter les émissions de cette officine à buste standard car, là, ce sont les frappes avec aigle à droite qui sont inconnues et n’existent peut-être pas.
Ces émissions sont fort rares et précèdent certainement de très peu la chute des Philippe. On ne peut pas déterminer actuellement le motif de cette réorganisation, peut-être à réfléchir en comparaison avec les frappes d’antoniniens.
Curieusement, elles sont peu présentes en musées, ou d’acquisitions récentes. Aucun exemplaire n’est référencé dans le BMC et il semble que sans les trouvailles de Doura, l’émission serait restée ignorée.
Dès que Philippe II est proclamé auguste, il utilise toujours les titres de son père au revers mais encore adopte sa titulature de droit. Les collectionneurs débutants ont d’ailleurs des difficultés à distinguer le père du fils ; la règle est simple : le père a toujours une ride qui barre le front, le fils toujours un front lisse.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, treize exemplaires sont maintenant répertoriés pour ce type, dont plusieurs en musées, Jerusalem (provenant de la trouvaille de Capharnaum) British Museum (provenant de la trouvaille de Pregliasco N° 49 Numismatic Chronicle 1991 p 33 pl 12), Yale et Berne (provenant de la collection Righetti).